Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Fluris : La jeune garde s'est emparée de la tradition

    fluris

    Don Quijote et Sancho Panza ont été initiés à la tradition de Fluris

    Le charivari annuel organisé à la mémoire du Sieur Jacques Fleury, fauché incognito par un ou deux coups d’escopette le 13 décembre 1697 du côté de la Porte d'Aval, s’est déroulé comme espéré en ce doux mercredi de Sainte-Luce. Le tout dans une ambiance très bonne enfant, l’objectif principal étant de faire du bruit, et rien d'autre.

    Présents sous une halle plongée dans l'obscurité, là-même où jadis un collecteur à la chambre à sel s’était laissé aller à de frauduleuses pratiques, de très jeunes « arrossegaïres », des moins jeunes aussi, ont ranimé le souvenir de « Fluris », bénéficiaire depuis l'an 1697 d'une concession à perpétuité dans le petit cimetière de Saint-Pierre.

    fluris

    Casserole en main, elles avaient partition libre 

    Au premier « Vei fa les ans que tueron Fluris ! », les traîneaux ont commencé à virevolter sur le pavé, coup d'envoi d'un brouhaha soutenu et intermittent qui allait envahir une cité surprise à l'heure où d'aucuns enfilaient leur pyjama. Trop petits pour monter au château de Mauléon, les adeptes du « chirbilhi » (terme occitan pour charivari, selon Josep) auront tout de même envahi les cours avec un bonheur certain, de la rue Saint-Ursule à la rue Saint-Antoine en passant par la rue Sainte-Anne. A grand renfort de boîtes de conserves, les enfants accompagnés de leurs parents, ont également sillonné les cours Colbert, Sully et d'Aguesseau, se souvenant au passage et à la grande satisfaction de l'ami Maurice, que Fluris était le contemporain de Louis XIV.

    fluris

    Les arrossegaïres ont envoyé un salut amical à Guy Fawkes, de la part de Fluris

    La bruyante cohorte animée par un tempo aux nuances casserolées, sérénades plus que tricentenaires, observera plusieurs pauses salutaires pour crier haut et fort sa reconnaissance envers le maître du mystère. Un dernier clin d’œil prévenant vers l’âme en peine du Sieur Jacques Fleury, et en ce jour anniversaire, trois cent vingt six bougies éclairaient le soir. L’horloge de Notre-Dame indiquait l’heure de rentrer au bercail pour une soupe bien chaude, mais avant, les enfants scandaient un dernier « Vei fa les ans que tueron Fluris ! ». Heureux de montrer à leurs aînés que la relève n'était certainement pas disposée à laisser passer son tour.

    fluris

    Il peut pleuvoir sur les boulevards...

    fluris

    Une panoplie hétéroclite, pour un « rambalh » assuré

    fluris

    Grisés par la tradition, quelques traîneaux se seront emballés

    fluris

    Au terme du charivari, un arrossegaïre dépose son traîneau au pied de la stèle

    fluris

    The video whisperer est toujours au rendez-vous

    fluris

  • C'était hier : Les joueurs du FCC II retrouvent le chemin des filets

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du jeudi 17 décembre 1998.

    fc chalabre football

    Vincent Desjardins a multiplié les parades face aux Blanquetiers limouxins

    Photo archives, Janvier 1998

    Une nouvelle fois contraint au repos à la suite du forfait général de Lavalette, le team fanion du Kercorb a laissé dimanche la vedette aux réservistes de Santiago Martinez. Pour le compte du championnat de 2e division, le FCC II recevait à 15 heures la formation de Limoux-Pieusse Football Club classée en milieu de tableau. Une mi-temps pour chaque équipe, ainsi pourrait se résumer cette rencontre plaisante et très engagée. Les Blanquetiers plus à l'aise d'entrée de jeu vont inscrire un but logique et mérité au vu du jeu développé par le LPFC, ce dernier rejoignant les vestiaires avec l'avantage d'un but. Après les citrons, les partenaires de Jérôme Delpech vont prendre le jeu à leur compte, rapidement libérés par « Momo » Slimane, auteur du but égalisateur. Le FCC II maintient la pression et au terme d'une superbe combinaison, Jean Martinez donne l'avantage aux siens. Enfin, Nanard Boulbès met ses partenaires à l'abri par le biais d'une magistrale lucarne pied gauche. Limoux fera le forcing pour revenir à 2/3 mais le keeper chalabrois Vincent Desjardins va fermer la porte, intraitable sur sa ligne, stoppant en dernière minute la balle d'égalisation limouxine. Le FCC II renoue avec le succès, de bon augure avant 1999, félicitations à l'ensemble des protégés de Paul Lagarde.

    La veille et à domicile également, les petits footballeurs ont connu des fortunes diverses. Les Benjamins et les Moins de 13 ans ont subi la loi des visiteurs, s'inclinant respectivement face à Limoux et Carcassonne-Villalbe, sur les marques de 1 à 3 et 0 à 4. La seule formation ayant dominé son sujet aura été celle des Moins de 15 ans, large vainqueur de Cuxac-d'Aude sur la pelouse détrempée du stade annexe. Les poulains de Fabrice Canal méritent la palme de l'offensive puisqu'ils enlèvent le gain du match sur le score sans appel de 17 à 2. Au hit-parade des buteurs, Mathieu Cassagnaud (4), Jean-Raymond Pizon (3), Michel Sanchez (3), Eric Sanchez (2), Mathieu Canal (2), Michaël Padet, Jérôme Escande et Michaël Rosich. Les filets en tremblent encore.

    Quant au petit clin d'oeil lancé la semaine dernière au travers d'une photo d'archives (ci-dessous), les plus physionomistes auront bien sûr reconnu Jean Alabert, qui fut dans les années 60, le talentueux stoppeur de l'US Chalabre XI.

    fc chalabre football

    1957 Victoire de l'US Chalabre face à l'US Montolieu

  • Sonnac-sur-l'Hers : L’alambic a fait sa première chauffe

    hervé et romain peyronnie

    Romain et Hervé Peyronnie ont accueilli les premiers bouilleurs de cru

    Avec l’arrivée des premiers froids, ils descendent depuis Massat, village ariégeois calé au pied du Port de Lers. Depuis hier vendredi 15 décembre, l’alambic se dresse sur son emplacement habituel, au cœur de la commune de Sonnac-sur-l’Hers. Hervé et Romain Peyronnie, fils et petit-fils du regretté Aristide, ont pris leurs quartiers dans la plaine de l’Hers, où la blanche a déjà commencé à couler.

    hervé et romain peyronnie

    Plusieurs jours durant, pommes, poires et prunes vont plonger dans la chaleur de la cucurbite, pour donner une fine dont les bouilleurs de cru scrutent l’apparition, année après année, goutte à goutte. Après Sonnac, Hervé Peyronnie et son alambic se transporteront jusqu’à Villefort, Puivert, puis sur le Plateau de Sault, à Roquefeuil. Pour l’heure, les bouilleurs sont invités à prendre contact au 07 85 72 01 40 ou 06 42 49 43 26.

    hervé et romain peyronnie