L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 27 décembre 2004.

Le virus de la « boudègue » peut s'attraper dès le plus jeune âge

Photo archives, Décembre 2004

C'était un soir de ce mois de décembre, à l'heure où châtaignes et vin chaud essayaient de réchauffer une timide ambiance, quelques notes venues du coin de la rue Sainte-Ursule ont fait se retourner le chaland. Dans le halo d'une lumière tamisée, Sophie Jacques et sa cornemuse ont fait une entrée surréaliste sous l'ancienne halle au blé, histoire de mettre en musique une heure dédiée à la solidarité.

C'est ainsi que La Sofia, « Una bodegaïre de primera » comme dit l'ami Robert, a invité son monde à effectuer quelques pas de danse sur le froid pavé chalabrois, en harmonie pour que la fête soit complète. Comme si elles avaient été dans la confidence d'une apparition aussi appréciée qu'inattendue, Christine et Emilie ont ouvert le bal, deux petites soeurs qu'il est inutile de prier quand il s'agit de participer à la fête. Sous le regard amusé et admiratif d'une assemblée ragaillardie par cette expression de spontanéité et de fraîcheur, Sophie et sa boudègue ont donné libre court à leur inspiration, tandis que la nuit finissait d'envelopper la cité du Kercorb.

Sophie Le et Amandine Gos en très bonne compagnie

Jeudi 19 décembre, le centre Audition Conseil installé au n° 4 du cours Docteur Joseph-Raynaud accueillait les patients ayant pour habitude de franchir la porte d'un cabinet spécialisé dans la correction auditive. Ces derniers ne répondaient pas à un rendez-vous cette fois, mais plutôt à une invitation que leur avaient adressé Sophie Le et Amandine Gos, audioprothésistes exerçant depuis mai dernier dans le bassin du Pays du Chalabrais.

A la veille de nouvelles fêtes de fin d'année, chacun semblait disposé à partager « L'art de bien s'entendre », ce qui allait se vérifier avec la distribution spontanée de cartes tirées d'un jeu de tarot. Le décor était posé, et en présence d'une aussi bonne compagnie, Sophie et Amandine n'hésitaient pas un instant à mettre en place (c'était prévu), une belle table garnie de succulentes spécialités.

Dans le même temps, les levées allaient se succéder, avant de laisser place aux aiguilles, et aux pelotes de laine. Tricot en trame, tricot en chaîne, il importait de rester concentré tant ces dames maîtrisent l'art de la maille à l'endroit et de la maille à l'envers. Au final, un bel après-midi de partage pour lequel chacun a tenu à remercier Sophie et Amandine, persuadées que « Le bonheur est aussi dans l'oreille », et qui souhaitent d'excellentes fêtes à toutes et tous.

Avec un communiqué de Claire Richardin :

« Au revoir ! Je suis Claire, aux manettes depuis janvier dernier de la newsletter d'Atout Fruit : J'ai remplacé Solène pendant un an à la coordination de l'association. Je termine mon poste courant décembre car (bonne nouvelle !) Solène sera de retour en janvier prochain. C'était pour moi une année intense, fruitée, riche en balades et en belles rencontres. Je quitte l'association avec ce petit pincement au coeur, heureuse d'avoir été en première ligne de ce projet d'intérêt majeur, il faut le dire, qui participe au côté atypique et solidaire de votre beau territoire que je suis heureuse d'avoir découvert.

Je m'en vais pour d'autres aventures dans un territoire voisin, avec quelques fruits en poches et de belles idées inspirées par Atout fruit. Au plaisir de vous revoir ! ».

L’article en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 26 décembre 1994.

Les maîtres du pain

Photo archives, Décembre 1994

20 décembre 93 - 20 décembre 94, une date anniversaire qui revêt sans conteste de l'importance pour M. et Mme Walheim, dont les efforts conjugués depuis un an maintenant, ont contribué à redonner tout son dynamisme à cette boutique du cours Colbert, bien connue des fins gourmets chalabrois. Douze mois ont passés et si la pâtisserie était au départ la principale activité de ce couple attachant, fraîchement installé en Kercorb, il faut souligner que les nouveaux aux abords de la Fontaine Royale disposent depuis le mois d'août dernier d'un four opérationnel d'où naissent quotidiennement plusieurs fournées de pain au levain.

Au terme d'une première année d'intense activité, Pascal et Elizabeth Walheim font preuve d'un optimisme certes mesuré mais bien légitime, motivés par les bons résultats qu'ils doivent aussi à leur fidèle clientèle, qu'ils remercient et à laquelle ils souhaitent d'excellentes fêtes de fin d'année.