Destination Balandou pour les bénévoles fédérés autour de Richard Verganzonès 

En ce vendredi 1er novembre, une équipe de bénévoles s'affairait là-haut du côté de Campsadourny, dans la perspective d'une nouvelle mission planifiée vers le continent africain. Aux côtés de Richard Verganzonès, cheville ouvrière de l'association Humanitaire sans frontière basée à Puivert, chacun était invité à identifier le rôle qui sera le sien, tout au long d'un voyage dont le départ est prévu le vendredi 31 janvier 2025.

Objectif à atteindre au terme d'un périple long de 6 000 km, la livraison d'ambulances en terres africaines, ainsi que l'installation de panneaux solaires pour l'irrigation et autres besoins. Le transport se fera par voie terrestre, suivant un itinéraire empruntant les routes de l'Espagne, du Maroc par le Sahara occidental, de la Mauritanie (Ban d'Arguin), du Sénégal et de la Guinée-Conakry. Le terme du périple devant intervenir dans le village de Balandou (Kankan), destinataire de ces dons. Richard Verganzonès précise : « Une partie des panneaux sera acheminée par bateau et container, mais les sept personnes composant le convoi installeront les premiers panneaux sur des puits, afin que les villageois voient comment continuer d'autres mises en place. De plus, du matériel scolaire et médical, des téléphones portables seront aussi acheminés ».

Le 5 janvier 2008, un container de quarante pieds avait embarqué à Marseille, à destination de Balandou

Photo archives, 26 décembre 2007

Pour mémoire, voilà 30 ans que l'association se rend au village de Balandou, lequel a bénéficié de nombreuses actions pilotées par Humanitaire sans frontière. Après avoir équipé cinq salles de classe (1999), permis d'amener l'eau au village, un centre de santé a été créé (2003), dans lequel officient aujourd'hui un médecin et une sage-femme. En janvier 2008, deux tracteurs agricoles équipés de leurs accessoires avaient fait le voyage, au départ de la plaine puivertaine (photo ci-dessus). L’association a également mis en place un accompagnement pour les femmes du village regroupées en coopératives, et pour les hommes qui travaillent la terre.

Dans l'attente d'un nouveau départ prévu aux premiers jours de 2025, Richard Verganzonès souligne comment « L'arrivée d'ambulances va être un événement important pour cette région, qui est aujourd'hui encore dépourvue d'électricité dans la journée ». La mission durera vingt-et-un jours pour la majorité de l'équipe, laquelle communiquera via les réseaux sociaux, comme elle avait pu le faire lors de cinq autres actions menées en 2023 et 2024, incluant des livraisons en Ukraine.

Pour l'heure, l'association lance un appel aux dons afin de subvenir aux frais de carburant pour les ambulances. Les personnes souhaitant apporter leur contribution peuvent contacter Richard Verganzonès (06 11 41 47 09), Mathias Verganzonès (06 81 75 75 17), Julien Saddier (07 69 69 36 33), Vanessa Verganzonès (06 30 60 39 50), Hugo Carbonnel (06 27 33 59 05), Philippe Conferon (06 89 24 90 33).

L’équipe Cap Culture propose un stage de danse contemporaine le samedi 16 novembre de 10 h à 13 h, avec Catherine Vernerie (tarif : 25 € adhérents, 35 € non adhérents). Elle propose également un stage de Qi Gong saisonnier (automne, tristesse, poumons / gros intestin), le dimanche 17 novembre de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h, avec Marina Saarbach. Il s’agit là du premier d’une série de cinq stages annuels pour prendre soin d’un organe et d’une émotion, grâce à différents ateliers : Qi-Gong des 5 saisons, acupression et réflexologie, méditation, automassage et aromathérapie (tarif : 40 € adhérents, 50 € non adhérents).

Les inscriptions pour ces deux rendez-vous sont ouvertes jusqu’au 12 novembre, soit par mail à capculture@yahoo.com soit par téléphone au 06 14 59 32 19.

L'occasion de rappeler la liste des cours ouverts à ce jour, piano, batterie et batucada, gym santé méditation, gym douce technique Alexander, gym en plein air, yoga et Qi Gong, danse contemporaine, arts plastiques, couture, anglais. Les inscriptions sont possibles tout au long de l'année pour ces activités.

L’équipe Cap Culture rappelle :« Si vous n’avez pas renouvelé votre adhésion pour l'année 2024-2025, des bulletins d’adhésion vous attendent à l’institut de langues Nisaba à Chalabre, 2 place Espérance-Folchet. Votre soutien nous est précieux pour pouvoir continuer de proposer des ateliers, des projections cinéma, etc. A ce propos, une projection cinéma sera annoncée très prochainement. A bientôt ! ».

Comme évoqué précédemment (31 octobre 2024), le dernier lundi d'octobre a permis aux adhérents de l'association du Cri du Vent de prendre part à une assemblée générale extraordinaire. Outre la mise en place d'un nouveau bureau, l'actualité qui dispense son souffle sur les hauts du Quercorb a fait l'objet d'échanges avec des élus. Ainsi les interventions remarquées de Jacques Mamet, conseiller municipal de Chalabre, vice-président de la CCPA chargé du Tourisme et par ailleurs membre du Cri du Vent. L'assemblée était également honorée de la présence de Julien Saddier, maire de Sonnac-sur-l'Hers, qu'une délégation du Cri du Vent avait pu rencontrer dans les jours précédents. Celle-ci a attiré son attention sur le combat mené à Ste Colombe-sur-l'Hers, avant de signaler les tentatives d'implantation d'éoliennes qui se sont précédemment déroulées sur le Quercorb, et à Sonnac-Corbières en particulier, « lesquelles ont subi des échecs retentissants ».

Ainsi étaient rappelées les origines de l’association créée en 2008, lorsque Gérard Joulia († 2012), nouvellement élu maire de Courtauly, avait découvert que Raz Énergie et la Compagnie du Vent, projetaient dans le plus grand secret, d’installer plusieurs dizaines d’éoliennes sur les communes de Montjardin, Courtauly, Sonnac-sur-l’Hers et Corbières.

Les multiples actions menées depuis par l'association ont fait l'objet d'une brochure remise à l'attention des élus de Sonnac-sur-l'Hers. Sensible à la biodiversité, le premier magistrat sonnacois a par ailleurs confirmé un point évoqué lors de l'assemblée, notamment les obstacles que constituent les éoliennes pour les avions bombardiers d'eau en cas d'incendie : « Si l'on considère le réchauffement climatique, le risque incendie va évoluer défavorablement dans nos territoires jusque-là épargnés et de fait, ces implantations sont susceptibles d'être une contrainte supplémentaire dans la lutte contre les feux de forêts ».