Deux communautés réunies autour d’un deux-roues de légende.

Les petites routes du pays chalabrais résonnaient dernièrement d’un son superbe et caractéristique, offert par le moteur bicylindre deux temps horizontal d’un scooter de légende. Les pilotes du Rumi Club de France avaient rendez-vous place Charles-Amouroux, avec les amis de la Confrérie des Chevaliers du Tougnol, pour une halte réparatrice inscrite dans le cadre d’un rallye consacré à la découverte des châteaux cathares.

Un mythe toujours vénéré     Né à Bergame, le scooter Rumi renvoie vers les années 1950, lorsque « la petite fourmi en aluminium » (Rumi Formicino) faisait ses premiers tours de roue dans le nord de l’Italie, débuts d’un mythe toujours aussi vénéré. Et une passion que cultive le RCF, présidé par Robert Douay, présent en Kercorb aux côtés de son ami Olivier Carbonneau, défenseur lui aussi du patrimoine, à travers la promotion du pain à l’anis (tougnol).

Plusieurs nationalités     Après avoir rangé leurs petits bolides en bordure de la rivière Hers, les motocyclistes et leurs accompagnateurs ont goûté aux plaisirs d’une table servie par la brigade de la Confrérie (photo ci-dessus). Avec une touche finale de tougnol et crème anglaise, initiation aux saveurs locales offerte à soixante-deux convives, qui ont exprimé leur satisfaction en langue française, anglaise, italienne et espagnole. Carlos Osvaldo, citoyen argentin, promettant de faire la promotion du tougnol à Rosario (photo ci-dessous).

Il était l’heure de rallier Quillan et le domaine de l’Espinet, en Rumi pour les uns, dans un autocar des transports Ragnère piloté par Christophe Biart, pour les accompagnateurs. Chacun saluant l’hospitalité des Chevaliers du Tougnol, et le succès d’une journée ayant réuni deux associations portées par un désir commun, la sauvegarde du patrimoine.

L’association invite à son spectacle de danse, le samedi 30 juin à partir de 20 h, au théâtre Georges-Méliès. Les Etoiles du Kercorb auront le plaisir de se produire sur la scène chalabroise et invitent à les rejoindre pour une soirée dédiée au tempo et à la bonne humeur.

Le jury a pu participer, hors-concours (Photo Henriette Brembilla).

Ils avaient jusqu'au 26 mai dernier pour envoyer leurs créations, les candidats au quatrième concours photo organisé par l'association Il était une fois Chalabre, en partenariat avec la mairie, ont vu leurs clichés soumis aux appréciations du jury. Ce dernier a finalisé un choix parmi une gamme de clichés illustrant les Couleurs de la nature d’ici et d’ailleurs.

Pour l’heure, toutes les photos en lice sont exposées à la bibliothèque municipale, 4 rue des Boulangers. Noëlle Danjou et Michel Brembilla, coordinateurs du concours, invitent le public à venir les découvrir, et à désigner un lauréat, à titre symbolique. Les trois meilleures photos recevront un prix équivalent à 200 € (1er), 160 € (2e) et 120 € (3e). Les lauréats seront prévenus dans les jours à venir et la remise des prix aura lieu en mairie le samedi 28 juillet prochain.

Pour rappel, l’exposition des créations de Makalé sur les cimaises de la bibliothèque municipale, est prolongée jusqu’à la fin du mois de juin.

Le vernissage de l’expo de Makalé s’est déroulé le vendredi 8 juin dernier.

A l’initiative de l’association « Sainte Colombe d'Hier et d'aujourd'hui », la salle du foyer rural de Sainte-Colombe-sur-l’Hers accueillera samedi 30 juin à 17 h, une conférence de Max Brunet, sur le thème de la fontaine intermittente de Fontestorbes. L’occasion d’évoquer les recherches spéléologiques, l’alimentation et le fonctionnement concernant un phénomène très rare situé non loin d’ici.

L’invitation est lancée afin de descendre en compagnie de Max Brunet, à 90 mètres de profondeur, pour explorer le siphon qui règle les intermittences de la plus spectaculaire fontaine intermittente du monde, connue depuis l’antiquité. Ancien élève de l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris, ancien ingénieur à EDF, Max Brunet est également un ancien membre de la Société Spéléologique du Plantaurel. A partir de 1956, il participera aux recherches sur cette résurgence encore méconnue.

Auteur d’un ouvrage sur ce sujet, comportant une préface de Jean Clottes qui a participé à ces recherches, c’est un des rares témoins de cette aventure des années 1960 (cet ouvrage ne sera pas en vente lors de cette conférence). Frais de participation : 4 €, apéritif offert à tous les participants. Si la météo le permet, l’association prévoit le matin une visite du site des Caousous, et de quelques autres « trous », sortie ponctuée par un pique-nique champêtre.