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C'était hier - Page 145

  • C’était hier : Le tougnol garde son secret

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’indépendant, édition du lundi 4 août 2003.

    tougnol

    Audrey Le Foll, pâtissière en herbe, et Marie-Annick Serrus-Crampagne, à l’heure de la remise des prix

    Photos archives, Juillet 2003

    La 3e édition de la fête du tougnol organisée samedi à l’initiative de Marie-Annick Serrus-Crampagne mettait à l’honneur un fameux petit pain à l'anis et au beurre dont la recette, la seule et l'unique, continue à faire couler beaucoup d'eau et de farine. Inimitable spécialité du Kercorb, le tougnol était confectionné par les artisans boulangers chalabrois pendant la période de Noël, et les boulangeries Calbo, Mèche, Paquier ou Huillet avaient chacune leur clientèle. Jeanne et Yoyo Huillet furent les derniers à exercer avant de transmettre en 1998, la recette à leurs successeurs.

    Samedi, le tougnol était à nouveau l’objet de discussions très animées, il faisait même l’objet d’un concours ouvert à tous. Réunis sous l’ancienne halle aux grains, de nombreux Chalabrois mais aussi des vacanciers ont pu goûter et apprécier des productions toutes très différentes, soumises aux papilles d’un jury soupçonné d’avoir la dent dure. Amateurs, fins gourmets ou nostalgiques du temps passé, un peu moins de dix candidats avaient rallumé leur four pour remettre aux environs de 12 h des copies plus ou moins réussies.

    tougnol

    Cette « Festa del tonhol » aura été rehaussée par la présence de l’ami Claude Chauveton, ambassadeur du riche savoir-faire rivélois qui avait amené avec lui une superbe composition de tougnols à la mode de Rivel, dégustés à l’heure de l’apéritif et juste avant le verdict du jury. Ce dernier présidé par Aimé Mamet parviendra à placer trois tougnols sur un podium gourmand. A la plus haute marche, Freddy Marty gagnant de cette 3e édition, suivi de très près par Nadine Massarotto, Paul-Louis Le Foll prenant la troisième place. A l’heure des récompenses, Marie-Annick Serrus-Crampagne remerciait au nom de la municipalité l’ensemble des concurrents, et invitait le nombreux public à partager le verre de l’amitié en musique avec le concours du groupe folk Jackédo.

    tougnol

    Les membres du jury présidé par Aimé Mamet (au centre) ont rendu leur verdict

  • C’était hier : L’adjudant Robert Guilhemat gagne le droit à la retraite

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 3 août 1998.

    robert guilhemat

    Aline et Robert Guilhemat très entourés dans le parc des Cèdres

    Photos archives, Juillet 1998

    La journée du 18 août prochain devrait revêtir un caractère tout particulier pour l’adjudant Robert Guilhemat, commandant la brigade de Chalabre et qui sera ce jour-là, officiellement « rayé des cadres », selon l’expression consacrée. En effet, au terme de 30 années au service de la gendarmerie et du citoyen, Robert Guilhemat s’apprête à rendre le képi pour un retour vers la vie civile, synonyme de retraite. Une vie civile et un emploi de mécanicien auto qu’il avait quittés le 2 mars 1967, date de son admission au sein des effectifs de la Gendarmerie Nationale.

    Après l’école préparatoire de Châtellerault, le gendarme Guilhemat rejoint sa première affectation à Athis-Mons dans le département de l’Essonne. Quatre années en région parisienne puis cap sur le sud et le pays catalan avec une mutation à la brigade de Sournia. Entretemps, Robert Guilhemat passe avec succès l’examen d’Officier de Police Judiciaire (1974) avant son arrivée en Kercorb le 16 octobre 1978, en qualité de commandant de brigade. Une troisième et dernière affectation au cours de laquelle il sera nommé maréchal-des-logis chef (1er novembre 1978), avant d’être promu adjudant le 1er janvier 1993. Le 31 décembre de la même année, l’adjudant Robert Guilhemat se voit décerner la Médaille militaire après avoir obtenu la Médaille d’or de la Défense Nationale en janvier 1991.

    robert guilhemat

    Jacques Montagné maire de Chalabre, a salué les relations toujours excellentes entretenues avec un commandant de brigade sur le départ 

    Vendredi soir, le moment était empreint de joie et d’émotions partagés, à l’heure où Aline et Robert Guilhemat prenaient congé de leurs nombreux amis dans ce parc des Cèdres qui fut jusqu’au milieu du siècle, le cadre au quotidien des représentants de la Maréchaussée. Une grande fête à laquelle autorités civiles et militaires avaient également tenu à être présentes afin de témoigner toute leur estime au néo retraité et à son épouse.

    Originaire de Trébons-sur-la-Grasse en Haute-Garonne, le citoyen Robert Guilhemat et Aline sa charmante épouse vont à présent effectuer un retour aux sources, à Villenouvelle tout près de la Ville Rose, où nous leur souhaitons de profiter au mieux d’une heureuse et paisible retraite, en espérant les retrouver en Kercorb aussi souvent qu’ils le voudront.              

  • c'était hier : L'honneur des cimaises pour l'atelier dessin

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 2 août 2003.

    atelier dessin chalabre

    Une partie des membres de l'atelier dessin, à l'heure du vernissage

    De gauche à droite, Nicole Courdil, Lise Guilhamat, Francis Amouroux, Jacqueline Granger, Geneviève Lehoux

    Photo archives, juillet 2003

    C'est une belle et grande première pour les membres de l'atelier dessin qui ont choisi d'exposer le fruit de leur inspiration dans les salons de la mairie. Les nombreux visiteurs se succédant depuis le samedi 26 juillet au pied des cimaises, ont ainsi le privilège de découvrir les talents insoupçonnés d'un groupe né en septembre dernier. Réunis chaque jeudi dans les locaux du centre socio-culturel des Cèdres, les jeunes élèves auront fait aux côtés de Lise Guilhamat, l'apprentissage d'un art difficile mais passionnant pour présenter aujourd'hui de remarquables résultats.
     Le vernissage de l'exposition s'est déroulé en présence de nombreux invités, accueillis par des artistes discrètement sensibles aux regards portés sur leurs productions. A l'évidence, les passions naissantes de septembre s'expriment déjà avec beaucoup de talent, comme si nos disciples de Cézanne avaient brûlé les étapes dans la délicate initiation au dessin et à la peinture.
     Natures mortes, portraits, paysages, copies, peintures mystiques, autant de thèmes et de toiles qui sont encore visibles jusqu'au dimanche 3 aôut, salle du conseil municipal, à la mairie, Cours Sully.

  • C’était hier : Dernière escapade des cyclos avant la trêve des vacances

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 1er août 1998.

    cyclo-vtt-club du chalabrais

    Par chance, le Pradel n’était pas dans le brouillard

    Photos archives, juillet 1998, de gauche à droite, César Martinez, François Lopez, Guido Calvène, Monique Rault, Francis Amouroux, Patrick Rault, Robert Béret.

    Comme chaque année à l’approche du mois d’août, les cyclotouristes chalabrois voient leurs rangs diminuer, étalement des vacances oblige. C’est donc un peloton clairsemé qui est parti dimanche à l’assaut du col du Pradel, via Puivert, le tunnel de Lescale et les rives d’Espezel. Le démarrage sera assez laborieux dans la mesure où certains vélos quittant leur clou à la hâte ne présentaient pas les meilleures garanties. Et à l’entrée de Villefort, premier incident mécanique, arrêt forcé devant la forge de Roger Rousé. Les mécanos vont faire merveille, une vieille habitude qui permettra aux belles mécaniques de se remettre très vite en selle.

    Dans la fraîcheur matinale des bois de Picaussel, les CCC emmenés par leur vice-président César Martinez vont perdre un compagnon de balade. Victime d’un traître coup de fringale, Denis va rebrousser chemin malgré l’intervention et le soutien de Guido et François, fidèles et efficaces préposés à l’intendance. Dans la vallée du Rebenty, les six cyclos ragaillardis par une descente en roue libre mettent le cap sur les 1 680 mètres du col du Pradel, saluant les pêcheurs et remerciant au passage et pour leurs encouragements, les douze habitants de La Fajolle.

    cyclo-vtt-club du chalabrais

    Au terme d’une ascension au train, les vaches du Pradel sont là qui vont regarder passer des vélocyclistes heureux et pour cause, aujourd’hui, le Pradel n’est pas dans le brouillard. Dès lors, le point de vue est splendide, au loin se détachent les pics familiers du Saint-Barthélémy et du Soularac. Droit devant,  le plateau de Bonascre a revêtu les couleurs de l’été et le col de Chioula adresse un signal amical à Robert, Monique, Patrick, César, Francis et Christian. En bas, confortablement assis à l’ombre des berges du barrage d’Ascou, les CCC aux petits soins pour un président d’honneur les honorant de sa présence, ne verront pas les nuages sournois s’amonceler au-dessus des thermes d’Ax. Sous la menace de l’orage, les cyclos du Kercorb décident de modifier leur feuille de route, Vaychis et la route des Corniches, ce sera pour un autre jour. Retour par le plateau de Sault, le col du Boyer et Rivel, jusqu’au siège café de la Paix où les cyclos décident d’un commun accord de s’autoriser quelques jours de vacances.