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C'était hier - Page 414

  • C'était hier : « Il était une fois Chalabre » a franchi les portes de l'imprimerie...

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 6 décembre 2010.

    il était une fois chalabreLes invitations sont parties vers les 547 adhérents de l’association (photos archives, Novembre 2010).

    C’est un projet autour duquel les membres de l’association « Il était une fois Chalabre » s’étaient fédérés lors de leur assemblée générale annuelle tenue en février dernier, il fallait que 2010 puisse rimer avec Tome X. Et l’objectif est bel et bien en passe d’être réalisé, puisqu’un nouveau recueil souvenir sera présenté aux 547 adhérents, le samedi 18 décembre.

    Après une ultime ligne droite rythmée par les doutes et les interrogations, le président Michel Brembilla et son équipe ont renoué avec le plaisir de franchir la porte de l’imprimerie du Noisetier à Lavelanet. Il suffisait alors de remettre le fruit de plusieurs mois de recherches entre les mains expertes de Dominique Dumons et José de la Mata, artisans ultimes chargés d’orchestrer une partition écrite à plusieurs mains.

    il était une fois chalabre

    La mise sous presse ainsi confirmée, les membres actifs de l’association ont mis les invitations sous enveloppe, à l’attention de l’ensemble des adhérents, disséminés sur plusieurs continents. Une lettre porteuse de bonne nouvelle a ainsi pris la route à destination de Boston, Fribourg, Yokohama ou encore Embres-et-Castelmaure, afin que les amoureux de Chalabre puissent se retrouver aussi nombreux que possible en ce dernier samedi avant Noël.

    il était une fois chalabre

    Cette journée permettra également de saluer le talent de Jean-Claude Sicre, créateur d’une majestueuse croix occitane, qui depuis plusieurs semaines déjà, fait face au cours Henri d’Aguesseau. L’artiste chalabrois, qui cultive son inspiration là-bas du côté du Pont-Rouge, sera l’invité d’honneur d’une cérémonie inaugurale programmée à 17 h.

    Rendez-vous à la mairie samedi 18 décembre à partir de 10 h, « Il était une fois Chalabre » espère franchir le passage symbolique du chiffre IX vers le chiffre X avec le plus grand nombre de ses fidèles adhérents.

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    La Famille Guilhem de l'hôtel de France, rentre les foins au pied de la colline du Calvaire

    Photo de couverture du Tome X

  • C’était hier : Les collégiens roulent pour les Spacer's

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 5 décembre 2000.

    spacer's toulouse,collège antoine-pons

    Si vous voulez tout savoir sur les Spacer's, il suffit de demander aux élèves du collège Antoine-Pons. Ils sont incollables sur le sujet, depuis qu'ils ont pris fait et cause pour les handballeurs toulousains. Nos potaches effectuaient dernièrement un nouveau déplacement sur les bords de la Garonne où les handballeurs de la ville rose accueillaient les parisiens de Créteil, pour le compte du championnat de France 1ère division.

    Installés en bonne place dans les tribunes du Palais des sports, les protégés de Monique Rault, leur professeur d'éducation physique, ont donné de la voix une heure durant, impressionnés comme à chaque fois par la vitesse et le tonus des handballeurs du duo d'entraîneurs Raynal-Onesta. Le suspense restera entier jusqu'au coup de sirène final, 20 pour Créteil, mais 22 pour Toulouse qui s'adjuge ainsi la quatrième place au général.

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    Le gardien toulousain Birades détourne un penalty

    Ploquin ou Birades dans les buts, Prisacaru en défense, Lartigue en contre attaque et Stéphane Plantin à l'aile (photo ci-dessous) auront été les artisans victorieux d'un match spectaculaire. Assurément, les collégiens en redemandent, pour preuve l'invasion du parquet dès la fin de la rencontre par des supporters chalabrois en quête d'autographes. Une séance à laquelle les champions vont se prêter avec beaucoup de gentillesse, allant même jusqu'à poser avec les handballeurs de l'Association sportive du collège Antoine-Pons.

    spacer's toulouse,collège antoine-pons

    Cette soirée formidable en appelle d'autres mais pour l'heure, nos jeunes sportifs poursuivent l'apprentissage du handball tous les mercredis dans le cadre de l'AS, sous les conseils de leur professeur d'EPS et de Patrick Rault, ancien gardien de but du club normand de Gonfreville.

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  • C'était hier : Les tambours de la Plaine

    Au mois de décembre 1995, venus de l'usine de la Plaine à Quillan, les employés de T2L Chimie « n’étaient qu’une petite poignée dans la gigantesque manifestation » de soutien à l’égard des « Myrys », mais ils avaient choisi d’être là. Loin d’imaginer qu’une petite décennie plus tard, ils seraient ailleurs. Où qu’ils soient aujourd’hui, ils auront une pensée pour Hervé et Philippe.

    Les atomes crochus de T2L Chimie

    Sous ce titre, l'article qui suit avait été publié dans l’Indépendant, édition des premiers jours de décembre. A l'image des fameux tambours du Bronx, et sur une partition improvisée, les « T2L » avaient assuré le tempo sur l'esplanade du lycée de Limoux.

    T2L 1995.jpgLes salariés de T2L Chimie ont manifesté leur soutien sur l’Esplanade à Limoux (Archives, Décembre 1995).

    C’était il y a huit ans, c’était un vendredi 13 et ce jour là, un vilain nuage de fumée bien noire emportait au gré du vent et vers un sort inconnu, une unité chimique implantée jusqu’alors dans la vallée du Kercorb. En renaissant de ses cendres dans la Haute-Vallée de l’Aude, T2L, a depuis retrouvé un second souffle mais ne reste pas pour autant insensible aux multiples difficultés que rencontre autour d’elle l’industrie de la chaussure. Canat-Hutchinson en 1975, Myrys et la Chausséria en 1995, la mauvaise histoire à tendance à se répéter et c’est peut-être pour tenter d’enrayer cette fatalité que les ouvriers de T2L Chimie ont voulu eux aussi apporter leur soutien à leurs collègues du Limouxin et du Quillanais, victimes d’un sinistre dont les retombées vont obscurcir davantage encore l’horizon de la Haute-Vallée.

    t2l chimie

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    L'article ci-dessous avait été publié dans la Dépêche du Midi, édition du mercredi 29 novembre 1995, sous la plume du journaliste Didier Babou. Il rendait compte d'une manifestation à Limoux, à laquelle participaient les ouvriers de T2L Chimie, basés à Quillan, après qu'un incendie ait ravagé l'unité de production de Chalabre (1987). Présents dans la cité blanquetière, ils étaient venus soutenir leurs collègues des Ets Myrys, menacés de licenciement. Un geste de solidarité qui ne suffira pas, le combat perdu des Myrys est désormais solidement ancré dans la mémoire collective. Un peu moins de dix ans plus tard (30 juin 2004), T2L Chimie qui avait été rachetée en juillet 2003 (!) par la multinationale américaine Huntsman, fermera à son tour ses portes.

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  • C’était hier : « Car’Al’oulo » et la lanterne magique

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 3 décembre 1995.

    car'al'ouloAvant le premier tour de manivelle (Photos archives, Novembre 1995).

    Dans le cadre de la programmation de spectacles vivants, mise sur pied en octobre dernier par le réseau culturel du Chalabrais, la compagnie Avant-Quart et le théâtre des Bords de Saône présentaient le dimanche 19 novembre au foyer de Ste Colombe-sur-l’Hers, une pièce de théâtre de Jean-Paul Cathala, intitulée « Lumière et Moisson ».

    Les nombreux spectateurs réunis dans le foyer rural de la cité du Plantaurel ont eu le privilège de célébrer cent ans de vie cinématographique, grâce au jeu talentueux de Nicolas Duplot et Jean-Pierre Rigaud. Deux comédiens qui ont parfaitement su restituer la complicité créatrice entre Louis Lumière, le cerveau de l’invention de la caméra, et Charles Moisson, qui en fut les mains constructrices.

    En alternance avec un texte de Jean-Paul Cathala, l’assistance était invitée à visionner les dix films qui constituaient le programme de la première projection publique au « Grand Café » à Paris, le 28 décembre 1895. La lanterne magique s’est animée comme aux premiers jours, pour le plaisir de ceux qui avaient répondu nombreux à l’invitation de « Car’al’Oulo ». L’exposition proposée en fin de spectacle a elle aussi bénéficié d’un beau succès.

    car'al'oulo

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