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C'était hier - Page 561

  • C’était hier : La métamorphose selon Deev Vanorbeek

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 29 août 2006.

    deev vanorbeek

    Les insectes de Deev Vanorbeek inspirent le respect (photo archives, août 2006).

    Depuis le 16 août dernier, les créatures de Deev Vanorbeek, en imposent au côtés des œuvres d’Agnès Canuto, dans les salons de la maison intercommunale du tourisme.

    Belge flamant vivant dans l’Aude depuis plusieurs années, artiste indépendant depuis 1999, Deev Vanorbeek est sculpteur sur fer, ses créations ornaient il y a peu de temps encore la vallée du Blau, du côté de la ferme de la Mouillère (où il est encore possible d’admirer une réalisation tenant compagnie à âne et moutons, baptisée « Le cercle carré»). Installé à présent à Ste Colombe-sur-l’Hers, il défend dur comme fer sa devise, « Back to nature », un retour vers la nature, qui sert de support fondamental à la réalisation de ses créatures. Mouches, guêpes, chauves-souris, sauterelles, grenouilles, rats, évoluent dans un environnement qu’ils ont conquis, un moyen pour l’artiste d’affirmer son respect pour l’insecte et la nature.

    deev vanorbeek

    De ses mains habiles travaillant le simple fil d’acier réutilisé, naissent des torsions tortillées de fil de fer et de bronze. Assemblages compacts qui permettent à Deev Vanorbeek d’arrêter le cours du temps. Pour un instant seulement, car ses créatures vieillissent elles aussi, par leur exposition à l’air et à la lumière. Elles se transforment graduellement, une métamorphose faite de changements de couleurs et qui engage vers une nouvelle vie. Deev Vanorbeek invite à la confrontation avec une réalité disproportionnée, une réalité qui impose le respect. Juste pour une fois, on ne pourra écraser une fourmi ou une araignée sous ses pieds. « Back to nature », ou le symbole du respect de la vie à tout prix.

    D'autres réalisations de Deev Vanorbeek sur son site personnel : http://www.vanorbeek.com/fr/

  • C’était hier : Première feria du Cazal, un triomphe !

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 6 août 1996.

    fêtes du cazal 1996Des amis de vingt ans au service de la fête (photo archives, juillet 1996).

    Les traditionnelles fêtes du Cazal, placées cette année sous le double signe des vacances et de la feria, ont connu un franc succès, avec l’inauguration des arènes dans ce cadre exceptionnel, qui domine Chalabre. Pour l’occasion, les nombreux invités ont eu le privilège d’assister à une corrida triomphale mettant aux prises un jeune torero inconnu, à un pur produit élevé Outre-Manche et plein de fougue. Le « mano a mano » fera se pâmer nombre de jeunes filles et de jeunes gens présents dans des gradins chauffés à blanc par les évolutions équivoques de trois superbes « Sevillanas ».

    Dans une arène comble et une chaleur étouffante, notre « novillero » va présenter un répertoire dont rêvent tous les aficionados. Avant de faire ses adieux au Cazal, une estocade foudroyante permettra à notre valeureux matador, de repartir sous les vivats, avec deux oreilles et la queue. Toutes nos félicitations vont à l’ensemble des « Festejaïres del Cazal », en quête permanente de nouveaux talents, et toujours soucieux d’associer à la fête, le Kercorb et ses nombreux visiteurs. Succès complet pour l’édition 96, rendez-vous à l’année prochaine, le Cazal devrait être encore à la fête.    

  • C’était hier : Le Quartet Brasswing a conquis la halle

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 29 juillet 1996. L’occasion d’annoncer la prochaine prestation de Christophe Roncalli, en concert « Autour de Jean le lent », ce samedi 30 juillet, dans le cadre du cloître de l’abbaye de Saint-Hilaire (21 h, participation libre). L’accompagnement à la guitare sera assuré par Bernard Margarit, à l’accordéon, Philippe Delzers.

    christophe roncalli,brasswingTout le plaisir de chanter Brassens (photo archives, juillet 1996).

    Dans le cadre des animations d’été organisées par le Pays d’Accueil du Chalabrais, les musiciens du groupe Brasswing se produisaient mercredi dernier sous le couvert de la halle de Chalabre. De retour en Kercorb après une superbe prestation en juin dernier, au théâtre municipal, Christophe Roncalli au chant, Bertrand Villeneuve au piano, Olivier Boulbès à la contrebasse et Antoine Garrido à la batterie, ont une nouvelle fois enthousiasmé un public très nombreux. Le talent manifeste dont font preuve ces quatre jeunes professionnels déjà très expérimentés, n’aurait pas été dénié par « l’ours » de Sète, par le grand Georges.

    Mercredi soir sous la halle, ses textes, connus ou moins connus, étaient proposés sur des rythmes jazzy pour un hommage qui a permis à Brasswing de présenter également des textes inédits, sur lesquels Georges Brassens travaillait avant que la Camarde n’accomplisse son œuvre funeste. Les inconditionnels ont découvert entre autre, un texte évoquant Carcassonne et ses célèbres remparts, mis en musique par Gustave Nadaud. Les éléments de Brasswing ne manquent pas de ressources, gageons que nous entendrons encore parler d’eux.