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C'était hier - Page 558

  • C'était hier : Le bolet nouveau est arrivé

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 17 octobre 1993. C'était il y a vingt ans, et les champignons n'avaient pas daigné honorer le rendez-vous annuel avec les cueilleurs, même avec les plus chevronnés. Qui a dit que les temps changeaient ?   

    patrick séris,cèpesPatrick Séris et son superbe champignon (photo archives Octobre 1993).

    Dame Nature s'est enfin résolue à livrer un peu de ses richesses. Loin des profondeurs de nos sous-bois, ce superbe spécimen a été cueilli en parfaite santé à l'orée d'une forêt plutôt difficile à localiser. Patrick Séris a détaillé avec une émotion bien compréhensible les mensurations de ce cryptogame, qui fera date et permettra d'oublier un peu une médiocre saison pour les amateurs de champignons : 87 cm de circonférence, 26 cm sur pied, pour un poids de 1,060 kg.

    Judicaëlle a bien sûr applaudi des deux mains, quant à Papa, il sait que faire mieux la prochaine fois, lui sera assez difficile. Tous ses amis et partenaires de l'U.S. Chalabre XV le félicitent et lui donnent rendez-vous dimanche dans les vestiaires, pour plus de "renseignements utiles"

  • C'était hier : Un pan de mur est tombé

    Le texte qui suit avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 10 octobre 1993. Ce court article était accompagné d'une publication officielle, destinée à l'attention des Chalabrois et de leurs voisins résidant sur le canton.    

    Parking Presbytère.JPGLa rue du Presbytère, telle qu'elle n'est plus.

    Si vous passez dans la rue du Presbytère, ne cherchez pas cette façade, vous perdriez votre temps. Seuls les plus anciens entendent encore la paire de boeufs menée par Albert Galaup, rentrer à la nuit tombée pour se repaître d'un repos amplement mérité au pied des « grepios » abondamment fournies en fourrage. Le négociant en grain et fourrage Albert Galaup, père de Juliette Danjou, que les patients du docteur Emmanuel Anduze ont très bien connue, cèdera plus tard l'édifice à Julien et Marie Faure qui installeront là leur négoce en bois et charbon. A l'automne 1993, les pierres sont parties, emmenant avec elles un peu de l'histoire du Quai du Chalabreil.

    rue du presbytère chalabre

  • C'était hier : La cinquantaine heureuse pour la classe 1953

    L'article mis en ligne aujourdhui, avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du dimanche 5 octobre 2003.

    classe 1953,jeanne juliani,henriette sauratIl y avait classe ce dernier samedi de septembre, pour de jeunes écoliers invités à ressortir leur livre de grammaire et livre de calcul, après quelques petites semaines d'école buissonnière. D'heureuses retrouvailles en réalité, pour des enfants de Chalabre qui ont eu ou auront 50 ans en cette année 2003, à nouveau réunis sur les bancs de la communale, un mot d'absence dans une main, et ce cher cartable dans l'autre. Sur la place Charles Amouroux, cour de récréation improvisée, chacun a pu refaire le chemin à l'envers, avant que Madame ne frappe dans ses mains, car il était déjà l'heure de goûter.

    Classe 1953 Sept. 2003 001.jpgJeanne Juliani et Henriette Saurat ont retrouvé avec bonheur leurs petits protégés (Photos archives Sept. 2003).

    Auparavant, et sur une estrade imaginaire, Jeanne Juliani et Henriette Saurat avaient repris le cahier de présence afin de procéder à l'appel de leurs petits protégés, lesquels en vérité ont bouclé un demi-siècle d'existence sans qu'il n'y paraisse. A l'arrivée des solistes de l'OPVC, chacun a ouvert son cahier de solfège pour une révision complète des gammes, facilitée par la maestria coutumière d'un quintet de quinquas.

    classe 1953,jeanne juliani,henriette sauratDe souvenirs d'enfance en souvenirs de classe, la classe 1953 a prolongé la fête dans un accueillant théâtre de verdure insensible aux premières pluies de l'automne, tandis que sur un coin de la scène, aux manettes, et non pas au piquet, le disc jockey Marc Thibault remettait tous ces fringants quinquagénaires sur les rythmes musicaux de leurs jeunes années. La nuit sera bien trop courte, et au petit jour ou presque, il faudra se résoudre à une nouvelle séparation, flapi mais heureux d'avoir pu renouer le contact, avec une pensée pour Jacques, le copain disparu.

  • C'était hier : Sur les ruines du château du Kercorb

    L'article qui suit avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 2 octobre 2003.

    Kercorb Roubichoux Sept. 2003 003.jpgJean-Luc Bénet a proposé une visite guidée sur les hauts de Roubichoux.

    Après leur traditionnel rendez-vous de Pâques, les compagnons de Roubichoux se sont une nouvelle fois retrouvés à la faveur de la première fête jamais organisée au hameau. Des festivités placées sous le signe de la vigne et du vin car les compagnons et leurs invités, enfants en tête, ont procédé à la cueillette du raisin du Clos Roubichoux. Plantée à flanc de côteau,, la vigne fait face aux petites Pyrénées, et si elle jouit d'un ensoleillement conséquent, elle bénéficie surtout des soins attentifs de Pierre Bénet. Une vendange ici aussi très précoce, qui aura vu chapeaux de paille et sécateurs, tenir la vedette toute la matinée durant, avec le précieux concours des chevaux Iris, Lisette et Liberté.

    clos roubichoux,château du kercorbAprès la bénédiction des tonneaux, une colle fatiguée mais ravie s'est retrouvée autour d'une table abondamment garnie (photo ci-dessus), avant les visites guidées de la chapelle Saint-André et des ruines qui se dressent là-haut sur les crêtes environnantes. En ces journées du Patrimoine et en dépit de l'orage qui menaçait, les plus passionnés ont suivi le pas de Jean-Luc Bénet, jusqu'aux vieilles pierres chargées d'histoire. Un passé retracé avec une passion communicative par un guide qui a vraisemblablement réussi là où tant d'autres ont échoué, en localisant preuves à l'appui, le véritable site du château du Kercorb.

    clos roubichoux,château du kercorb