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C'était hier - Page 558

  • C’était hier : Inauguration du théâtre municipal

    Le vendredi 5 août dernier, une cérémonie de baptême offrait au théâtre municipal le nom de Georges Méliès. Ce lieu de rencontres qui aura accueilli amateurs de théâtre, cinéphiles et célébrités du music-hall, avait été restauré peu après la fin de la guerre, sur les vestiges d’une salle évoquant le souvenir de M. Espardellier, ou du Groupe artistique du Chalabrais (voir le Tome VII de Il était une fois Chalabre, « Ce soir on va au ciné », texte de Josette Brzesc-Taffet).

    Le 16 avril 1949, à l’initiative d’une municipalité conduite par Maurice Samitier, le théâtre municipal tel qu’il se présente aujourd’hui, était inauguré. C'était à la faveur d’une matinée qui avait réuni de nombreux Chalabrois, venus assister, programme en main, à un tout premier lever de rideau. Un programme retrouvé là, oublié entre deux fauteuils de velours rouge.

    théâtre municipal chalabre

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  • C’était hier : Le bolet nouveau est arrivé

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 28 octobre 2006.

    Léa Cèpes 001.jpgLe tablier autour du cou, Léa est prête à passer en cuisine (photo archives octobre 2006).

    Après un exceptionnel épisode automnal qui a vu les amateurs de champignons comblés au-delà de leurs espérances, Dame Nature a choisi de livrer encore un peu de ses richesses. A la faveur d’une deuxième « éclosion » et loin des profondeurs de nos sous-bois, ces superbes spécimens qui font incontestablement le bonheur d’une petite Léa, ont été cueillis en parfaite santé à l’orée d’une forêt plutôt difficile à localiser. Par contre, Papy César a offert tous les détails concernant les mensurations de cryptogames phénoménaux, de toute évidence, le plaisir des yeux vaut bien le plaisir du palais. Léa a bien sûr applaudi des deux mains, trop heureuse de pouvoir prêter main forte à Maman en cuisine. Et Papy César qui a placé la barre bien haut, sait que faire mieux la prochaine fois, lui sera assez difficile. Ses nombreux amis, au premier rang desquels les partenaires du Cyclo-Club du Chalabrais, lui donnent rendez-vous samedi pour la sortie hebdomadaire, et pour plus de « renseignements utiles ».

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  • C’était hier : Dernière escapade pour nos cyclos

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 22 octobre 1996.

    cyclo-vtt-club du chalabraisLe « tougnol » de Jeanne n’a qu’à bien se tenir. De gauche à droite, Eric Fayet, Roger Quério, un cyclo de passage invité à partager un peu de pain à l'anis, Jean Navarro, Jean Quério, Francis Amouroux, Claude Chauveton, César Martinez (photo archives octobre 1996).

    Le Cyclo-club du Chalabrais n’a pas dérogé à la tradition, en programmant la der des sorties officielles pour 1996, sur les belles routes de nos Corbières. Au petit jour et en petit peloton, les cyclos du président Jean Quério ont quitté le siège café de la Paix pour relever aussitôt une absence de marque : éclipsé la veille par une lune cabotine, et fatiguée de surveiller nos nuits, le chaud soleil d’octobre boudait tout simplement le rendez-vous. Certainement vexé, il préférait envoyer à sa place un « brave marinas » que nos vaillants coursiers vont affronter tout au long de la randonnée. Direction le col des Tougnets, Festes, Magrie et Limoux où les CCC vont alors commettre le péché de gourmandise, au pied de Notre-Dame de Marceille, et sur une « malheureuse » initiative de l’ami Claude Chauveton, lequel ne se déplace jamais sans glisser un « tougnol » de sa fabrication dans la musette. Ce plein de calories était-il bien raisonnable ? Certainement car de Saint-Hilaire jusqu’à Arques en passant par Villebazy et Missègre, les hectomètres paraîtront interminables, face à un invariable vent violent et tourbillonnant. Le retour vers le Kercorb via Bugarach et le col de Saint-Louis s’effectuera après une nouvelle halte salutaire à l’abri des thermes de Rennes-les-Bains, où Hélène et Roger, toujours aux petits soins, s’efforceront avec succès de remonter le moral des troupes. Pourtant le tête à tête avec Eole était encore loin d’être terminé, et ce sont sept cyclos flapis qui rallieront peu avant la nuit, le siège du cours Colbert, où les attendait le chaleureux accueil de Betty.               

  • C’était hier : Le Cercle Occitan fait sa rentrée

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié à l’automne 1996, dans les pages de l’Indépendant. Ce petit retour dans le temps permettra d'avoir une pensée pour les personnes qui nous ont quittées depuis, et d’adresser de sincères condoléances aux proches de Josette Babou, née Danjou, décédée le jeudi 13 octobre dernier à l’âge de 91 ans.

    cercle occitan del quercorbLes cerclistes occitans au rendez-vous. De gauche à droite. Assis : Robert Roncalli, André Babou, Sophie Jacques de Dixmude, José Navarro. Debout : Frédéric Paillard, Jean Nogaret, Raymonde Chopineau, Christine Vanbatten, Nicole Nogaret, Annie Plauzolles, Josy Navarro, Jean-Claude Boulbet, Paul Lagarde, Jean Plauzolles, Paul Chopineau (photo archives, Septembre 1996).

    « Diluns passat, le Cèrcle Occitan del Quercorb reuniguèt sos aderents als Cèdres per metre en plaça las activitats de l’annada que ven, una annada que s’anonça animada dins le canton ».

    La quarantaine d’adhérents qui font vivre aujourd’hui le Cercle prouve que cette structure manquait dans la région, d’autant qu’au fur et à mesure qu’il se fait connaître par ses activités, la demande concernant la culture occitane s’amplifie, et que de nombreux habitants « del païs » viennent auprès du Cercle, retrouver, approfondir ou découvrir leur culture, leur langue, leurs racines. Pour cela le Cercle a mis en place un atelier de langue occitane qui fonctionne d’ores et déjà tous les mercredis à partir de 20 h 30 à la B.C.D. de l’école primaire.

    D’autre part, il a été envisagé de participer plus activement à la vie traditionnelle de nos villages en amenant « un pessic de lenga mairala dins las castanhadas, carnavals a autras manifestacions del nostre patrimoni », en répondant à la demande des sociétés qui ressentiraient le besoin de se recadrer dans cette culture.

    Enfin, le Cercle Occitan vous prépare quelques soirées que vous n’oublierez pas. « Nous envisageons en effet, de faire accueillir à Eissalabra l’exceptionnel spectacle du Théâtre de la Rampe « Occitania 39-45 » composé de deux pièces, « La crotz erbosa » et « Catinou et Jacouti ». Avant Carcassonne et Narbonne, Chalabre sera le seul village de l’Aude à recevoir ce spectacle. Las plaças seran raras, pensatz a estalviar un chic de moneda per le pas mancar a la mièg decembre ». Prévue aussi la venue de l’incontournable Padena.

    En collaboration avec l’association « Il était une fois Chalabre », quelques adhérents préparent une étude sur les noms de rues afin de proposer à la municipalité qui envisage de rénover la signalisation, une double graphie franco-occitane pour les rues les plus typiques au moins. Dans ce sens, des contacts ont été pris avec la commune de Rivel.

    D’autres sujets ont été abordés, d’autres projets envisagés, durant cette réunion. «  Par mai d’entresenhes, le Cèrcle Occitan del Quercorb vos convida a venir amb el faire viure nostra cultura : acamp mesadièr le segond dijous de cada mes. Comas de costuma, l’amassada s’acabèt amb a la man le veire de l’amistat, e dins l’aurelha, qualques istorias e remembres risoliers d’unis Babou, Roncalli o d’autras ».