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C'était hier - Page 555

  • C'était hier : Denis part en tournée

    L'article mis en ligne aujourd'hui, avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 22 janvier 2004. En guise de clin d'oeil à l'ami Denis, pour son sérieux et sa régularité de métronome.

    andré mamet,denis mametDenis Mamet, nouveau messager de la première heure (photo archives, Janvier 2004).

    Après dix ans de bons et loyaux services, André Mamet a souhaité mettre un terme à ses activités de porteur de journaux à domicile. Un service qu'il a effectué avec assiduité et ponctualité, deux qualités saluées par les fidèles abonnés chalabrois de la presse au quotidien.

    Il faut dire que pendant ses dix années de tournées, notre messager noctambule aura réussi à fidéliser ses lecteurs guettant dans la nuit le bruit du vélomoteur porteur de nouvelles. Le 1er janvier dernier, André Mamet passait le témoin à son frère Denis, auquel il a confié la sacoche, mais aussi et surtout les consignes nécessaires, afin que les bonnes habitudes perdurent.

    Fort de quelques remplacements effectués au pied levé, Denis Mamet a pris le relais sans problème, prêt à arpenter les rues chalabroises par tous les temps, et quels que soient les hasards du calendrier.

    Un grand merci à André (photo ci-dessous, archives Février 1996), et bienvenue à Denis, auprès de qui les personnes intéressées par le portage des journaux à domicile, peuvent prendre contact, ainsi qu'à la maison de la presse du Cours Henri d'Aguesseau.

    andré mamet,denis mamet

  • C'était hier : Le canal s'offre un petit sursaut d'orgueil

    L'article ci-dessous avait été publié dans l'Indépendant, édition du jeudi 15 janvier 2004.

    le canal chalabreLe canal a retrouvé un peu de son débit d'antan, pour quelques heures (photo archives, Janvier 2004).

    C'était à l'heure où les chalabrois scrutaient avec inquiétude la montée des eaux du Blau, de l'Hers et du Chalabreil grossies par les pluies diluviennes. Au pied du Cazal, le vieux canal en profitait pour refaire son lit, comme à la belle époque. Un canal oublié de tous et qui n'avait été à pareille fête depuis bien longtemps. Normal dans ces conditions qu'il profite de l'occasion pour se rappeler au bon souvenir des gens du Kercorb. C'était dimanche dernier et les souvenirs qui glissaient au fil d'une eau un peu trouble, ramenaient vers ce temps où la cité chalabroise fourmillait de petites industries. Chapellerie, chaussure, peignes en corne, autant d'activités qui étaient intimement liées au débit d'un canal dérivé de l'Hers, prenant sa source près de l'ancien camp d'internement de Rivel.

    De mémoire de supporter, ce bon vieux canal n'avait pas entraîné d'aussi bruyants rouleaux depuis belle lurette, depuis un temps aujourd'hui révolu où il était fréquent d'entendre fuser depuis le bord de la touche, de tonitruants "l'arbitre au canal !". Il faut dire que certains inconditionnels de l'USC XI ou de l'USC XV savaient trouver les mots qu'il faut, ne serait-ce que pour aider un homme alors en noir, bien seul à l'heure de prendre une décision.

    Véritable ouvrage d'art livré à l'abandon, le canal ne veut pas mourir et ramène à la surface les projets de restauration régulièrement évoqués par les élus. Dans le cadre de la préservation du patrimoine en pays chalabrais, il est permis d'espérer que sa force motrice puisse relancer un jour, la roue à aube d'un moulin à farine, qui résonne encore des voix de Jean Caseneuve et d'Augustin Maugard.

  • C'était hier : Les Foulées du Kercorb courent aussi par solidarité

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans L'Indépendant, édition du dimanche 14 décembre 2003.

    téléthon 2003,foulées du kercorb24 h non-stop pour Jean-Paul et Marie-France Cnocquart, qui ont assuré le pointage tour après tour. Deux minutes avant le départ, Francis Amouroux est prêt à lancer la ronde (Photos archives, Décembre 2003)

    " Quelle que soit la quantité de cire, la flamme est toujours la même ". Ce constat avait pris toute sa dimension une nuit de décembre 2002, lors de la première participation des Foulées du Kercorb, au Téléthon. Une poignée de relayeurs solitaires avaient alors tourné pendant 24 heures, bouclant petit pas petit pied, l'équivalent de sept marathons.

    téléthon 2003,foulées du kercorbDisposés à relever le challenge en cette année 2003, les protégés de Jean-Paul Cnocquart ont obtenu un renfort au-delà de leurs espérances, puisque 82 coureurs se seront succédés sur le pavé chalabrois, couvrant au final 617 tours et 631,190 km.Un joli petit record, pulvérisé grâce à la participation des sociétaires de l'USK XV, du Limoux XV, du FCC XI, du Cyclo-VTT Club, des employés de la commune, et des enfants qui se sont joints nombreux et spontanément à la fête.

    Tout comme cet homme plutôt tranquille, qui posa sa baguette et fit son heure de course au petit jour, après avoir pendu la veste à une persienne sur le boulevard. Venus de Fougax-et-Barrineuf ou encore de Barcelone et sur un tempo donné par la cloche de l'église Notre-Dame, les volontaires devaient emprunter le cours Sully, rue du Cinéma, Quai du Chalabreil, rue Saint-Antoine, rue Saint-Ursule, cours Dr Joseph Raynaud, cours d'Aguesseau, et retour place Espérance Folchet.

    téléthon 2003,foulées du kercorbUne ronde non-stop entamée vendredi à 19 h et terminée le lendemain à la même heure, devant un grand feu de bois, et un petit verre de vin chaud. Avec au final un coup de chapeau pour les tout jeunes : Paul, Yoan, Sabrina, Yannick, Audrey, Wilfried, Lucas et leurs grandes soeurs Joëlle et Nadine. Une mention spéciale enfin pour Jean-Paul et Marie-France Cnocquart, qui auront assuré tour après tour, et 24 h durant, le décompte des passages de chaque concurrent sur la ligne. Accompagnés de leur pote à la guitare, Patrick et son banjo descendus de Canterate, ont rythmé les dernières minutes de la ronde, interrompus dans leur partition par l'angélus du soir. Jean-Paul et Marie-France remettaient alors la somme de 644,15 € au comité de coordination du Téléthon dans le Chalabrais. Le club des Foulées du Kercorb remercie les généreux donateurs, la municipalité et les nombreux bénévoles, qui ont contribué à la pleine réussite de ce challenge. Dans le seul but d'apporter une modeste contribution à l'élan national de solidarité.

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  • Inter a cinquante ans

    A l'heure où la Maison Ronde et France Inter fêtent leur demi-siècle d'existence et de radiodiffusion, les Chalabrois se souviendront de la visite effectuée en Kercorb par Lucien Jeunesse (décédé en mai 2008), animateur du « Jeu des Mille Francs ». C'était en janvier 1995, et l'article qui suit avait été publié dans l'Indépendant, édition du mardi 24 janvier 1995 (Photos archives Janvier 1995).

    « Le Jeu des Mille Francs », comme une bouffée d'air pur !

    france inter,jeu des mille francs,lucien jeunesseEtait-il possible de proposer plus belle invitation à celles et ceux qui, ayant grandi l'oreille collée à France-Inter, se voyaient enfin offrir l'opportunité de venir à la rencontre d'un de ces mythes qui perpétuent la richesse de la Maison de la radio. Lucien Jeunesse était là et bien là mercredi soir sur la scène d'un théâtre municipal comble, où il a une nouvelle fois lancé son célébrissime « Chers amis, bonjour! »

    france inter,jeu des mille francs,lucien jeunesseYann Payret et son métalophone.

    Elles sont bleues, blanches, rouges et posées tout contre cet instrument dont le nom reste à inventer (mais qui depuis a été trouvé), et qui égrène depuis plus de 30 ans, ses 30 secondes fatidiques. La complicité ingénieurs du son-animateur ne fait pas l'ombre d'un doute, le décor est planté et l'impressionnant auditoire peut alors entrer dans les coulisses du « Jeu des Mille Francs ». Une rapide présélection des candidats permet à ceux qui en doutaient peut-être, de constater combien sont multiples les talents du créateur de « C'est si bon », tour à tour chanteur, acteur et fantaisiste.

    france inter,jeu des mille francs,lucien jeunessePaul Lagarde s'était également essayé au jeu des questions bleues, blanches et rouges. 

    Lorsqu'ils accèdent au banco, Edmond Arnou et Georges Rivals obtiennent une formidable ovation, mais le fondateur des ciné-clubs va jouer un bien mauvais tour à nos deux Chalabrois, Louis Delluc ne leur permettra pas de tenter le super banco. Les clameurs se sont alors tues, mais qu'à cela ne tienne, la Bande à Philippe est là au complet pour relancer l'ambiance grâce à des tempos que les carnavaliers limouxins connaissent sur le bout des goudils. Candidats et renforts vont ainsi se succéder entre deux airs de carnaval et un historique concis du Kercorb, dans la plus pure tradition d'un jeu qui ne cherche pas à « racoler » son public, les sommes de 1.000 et 5.000F remises aux vainqueurs étant volontairement maintenues dans les limites pour le moins raisonnables.

    Peu avant 20 h, le théâtre municipal prend congé de ses invités, de ceux qui ont joué, de ceux qui regrettent de ne pas l'avoir fait, de ceux qui essaieront la prochaine fois. Accueilli ensuite en mairie, et avant de prendre congé des Chalabrois, Lucien Jeunesse recevra des mains de Jacques Montagné, la médaille de la Ville de Chalabre, puis signera le Livre d'Or (photo ci-dessous).

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