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C'était hier - Page 553

  • C'était hier : Bains de boue salutaires

    L'article mis en ligne aujourd'hui, avait paru dans l'Indépendant, édition du mercredi 2 mars 1994. Il faisait écho à un écrit publié quelques jours auparavant dans la page sports de ce même quotidien, dans laquelle le FCC et sa pelouse étaient purement et simplement éreintés. Des griefs qui avaient agacé un tantinet, le correspondant local. Pour mémoire, le FC Chalabre était alors le tout nouveau leader de la promotion honneur, après avoir détrôné Port-la-Nouvelle le dimanche précédent, au stade Jean de Mauléon (2-1).

    Encore fallait-il y penser, si nos footballeurs locaux alignent les performances, celles-ci n'ont aucun lien avec les qualités individuelles du groupe d'André Alcoser, ou avec la compétence de ce dernier. En réalité, le F.C.C. doit sa réussite actuelle à l'état déplorable de son terrain de jeu, boueux, impraticable 365 jours par an ou presque, et sur lequel fatalement l'adversaire perd tous ses moyens. Ainsi, à l'occasion du tirage au sort des 1/4 de finale de la coupe Victor Lopez, certains clubs audois ont exprimé leur inquiétude, voire leur angoisse, à l'idée de rencontrer sur son herbe, le club cher au président Roger Dumay (Cf. Indépendant du 24 février, Département Onze).

    Soyons objectif, le stade municipal est bel et bien dans un piètre état, mais les précipitations qui affectent notre département n'ont pas jeté leur dévolu uniquement sur le Kercorb, çà et là des stades sont interdits d'accès parce que impraticables. En quoi Chalabre mérite-t-elle d'être désignée comme une exception par des responsables de clubs qui considèrent en outre leur déplacement à Chalabre, comme une expédition vers quelque contrée exotique ? Un 5 à 0 récemment récolté aurait-il été mal vécu ?

    Au soir du 10 mai 1981, le F.C.C. était champion d'une toute nouvelle division de promotion honneur, malheureusement l'expérience en D.H.R n'allait durer qu'une saison. Une saison au cours de laquelle pourtant, certains clubs huppés de la région biterroise en visite à Chalabre, avaient également chuté lourdement. En ce temps-là, les joueurs du F.C.C étaient déjà sérieux, assidus, à l'image de la cuvée 93-94, championne de 3e division.

    Aujourd'hui, les résultats du travail fourni par le groupe de Dédé Alcoser ne doivent certainement rien au hasard. Alors, heureux footballeurs du F.C. Chalabre, vous auriez le privilège d'évoluer chaque dimanche sur un mélange boueux, aux propriétés bénéfiques et insoupçonnées ? A quand une station thermale en Kercorb ?

    FCC 1993-1994.jpgDe gauche à droite. Debout : François Torrès, Sébastien Tarzan Ruiz, Jean-Philippe Aragon, Tony Colomer, Fabrice Papillon Jean. Accroupis : Antoine Salas, Bernard Boulbès, José Martinez, Stéphane Alcoser, Frédéric Massat, Amar Hélimi (Photo archives, Février 1994).

  • C'était hier : Dix ans d'existence pour l'A.F.R.

    L'article mis en ligne ci-dessous avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 18 février 1994.

    association familiale et ruraleLes membres du bureau de l'A.F.R. De gauche à droite, Isabelle Rivals, Evelyne Baillet, Françoise Avargues, Géraldine Roncalli, Noëlle Danjou, Nicole Rivals. De dos, Jacques Montagné, M. Delos  (Photo archives, Les Cèdres, Février 1994).

    L'assemblée générale de l'Association familiale et rurale (AFR) de Chalabre et son canton, a eu lieu vendredi 11 février en présence de Jacques Montagné, maire, conseiller général et président du District du Chalabrais, de M. Delos, administrateur de la Caisse d'allocations familiales de l'Aude, ainsi que des adhérents de l'A.F.R.   

    1994 sera l'occasion de fêter le 10e anniversaire de la création de l'A.F.R. qui gère entre autre la crèche-halte-garderie. Cette dernière a accueilli au cours de l'année 1993, un total de 43 enfants. Le compte-rendu financier fait état d'un solde positif de 12.172 F.   

    Une convention a été signée avec la municipalité de Puivert, qui participe ainsi aux frais de garde des enfants de cette commune. Au terme de la réunion, un nouveau bureau a été élu, constitué comme suit : président Alain Croësi, vice-présidente Christiane Dumay, trésorière Nicole Rivals, secrétaire Géraldine Roncalli.      

  • C'était hier : Du souffle et des pointes ...

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 16 février 2004 (Photo Archives Maurice Mazon, Janvier 1967).

    C'est dimanche et il est un peu plus de midi au pont du Blau. Les jeunes crossmen chalabrois et leurs homologues féminines sont de retour de Montréal, où ils ont participé aux rencontres inter-CAPS au pied de la Collégiale. C'était un dimanche de janvier 1967, et des minimes aux seniors, tout le monde avait tenu à poser devant l'objectif de Maurice Mazon. Souvenirs d'une période où les dimanches matins étaient consacrés à la pratique du cross-country sur tous les parcours du département, de Puichéric à Maquens en passant bien sûr par Chalabre, ou encore Lagrasse. Avec ce pincement au coeur plutôt grisant, à l'heure du rassemblement sur une ligne de départ tracée au plâtre ou à la chaux. Les banderoles et les arches gonflables ne viendraient que plus tard.  

    inter caps,cross-country,chalabre,maurice mazonDebout de gauche à droite : Jacques Adrados (professeur de gymnastique), Paul Bénet (†), Serge Murillo, Jean-Denis Navarro, Henri Sancho, André Huillet, Gomez Senior, Jean-Pierre Rey, Gomez Junior, William Murillo, Serge Rey, Daniel Delpech (†), Jean-Pierre Brzesc, Yves Cazas (†) (entraîneur école FCC), Aimé Catrier (†) (correspondant de l'Indépendant).

    Accroupis : Inès Rodriguez, Marie-France Sancho, Anne-Marie Sola, Catherine Martinez, Anne-Marie Raynaud, Patrice Rodriguez, Jean-Louis Delpech, Guy Sanchez, Christian Boyer, Christian Moralès, Jean-Claude Baby (†), Alain Laguerre (†), Jean-Luc Mot, José Navarro.

  • C'était hier : Les clefs de la ville ornent l'ancienne halle au blé

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 23 février 2004.

    Marc & Francis Février 2004.JPGMarc Cros et Francis Amouroux ont uni leurs compétences.

    Le promeneur qui prend en enfilade les rues Ste Ursule et St Antoine passe immanquablement devant un petit carré de terre qui a échappé plus de trois siècles durant aux assauts du bitume ou du béton. Ce petit lopin attenant à l'ancienne halle au blé partage son quotidien avec un vieux marronnier à l'ombre duquel des générations de Chalabrois refont le monde depuis l'An XIII de la République Française. Le 17 Thermidor de cette année-là, le conseil municipal de Chalabre doit délibérer à la demande de monsieur le Préfet « sur les moyens à prendre pour faire rentrer dans la propriété communale, les portions de la place publique dont quelques particuliers se seraient emparés ».

    Ces particuliers sont MM. Bruyères-Chalabre et Subreville, mais l'assemblée fait aussitôt apparaître que Monsieur Bruyères-Chalabre occupe cette place de droit, son père ayant acquis ces lieux en 1776 et 1777, sauf « douze pans (pouces) en carré de sol, qui furent inféodés à feu Maguelone, boucher, et dont jouit Monsieur Antoine Subreville ».

    Le surlendemain (19 thermidor), les possesseurs sont convoqués pour donner leur sentiment : Le Sieur François Jean Bruyères réplique que lui et sa famille ont toujours possédé la place entière tandis que Antoine Subreville défend ses droits de propriétaire des « 12 pans en carré » et sa possession légale d'un banc.

    Une enquête « commodo et incommodo » faite par le juge de paix du canton montrera qu'il n'y a pas dans la commune, de local « plus commodément et plus avantageusement placé pour l'établissement d'une place et d'une halle publique ». Et le 14 janvier 1824 en séance extraordinaire, le conseil municipal de Chalabre acquiert la propriété de la future halle au blé pour la somme de 8.000 francs.

    Marc & Francis Février 2004 bis.JPGCette brève incursion dans le passé que l'on doit aux précieuses recherches effectuées dans les archives communales par Marie-Louise Saddier (cf. « Il était une fois Chalabre » Tome IV), démontre que l'intérêt du plus grand nombre prime en toute circonstance. Et si le banc qui appartint jadis à Monsieur Antoine Subreville a aujourd'hui disparu, il reste toujours ses douze pans en carré de sol.

    Douze pouces qui allaient être délimités en février 2004 par un ouvrage conçu grâce aux talents de Marc Cros et Francis Amouroux (aujourd'hui retraité), employés de la commune qui avaient uni leurs compétences pour une réalisation digne de spécialistes en ferronnerie d'art. L'occasion de renouveler de sincères félicitations à ces deux maîtres-artisans.