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C'était hier - Page 553

  • C'était hier : Exercice nocturne pour les soldats du feu

    L’article mis en ligne aujourd’hui, avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 24 mars 1996.

    caserne jean-cabanier

    Le quartier de Bon-Accueil a connu dans la nuit de mardi à mercredi, une animation inhabituelle avec l’arrivée d’une trentaine de pompiers bénévoles, encadrés par une équipe de professionnels issus du corps des marins-pompiers de Marseille. L’impressionnante quantité de matériel déployé autour de la ferme de Bon-Accueil, visait à un exercice de sauvetage-déblaiement, effectué dans des conditions particulièrement difficiles, de nuit et sous une pluie battante. Le repérage des lieux et l’évaluation des dégâts provoqués par un tremblement de terre (simulé), a entretenu pendant près de trois heures, plusieurs équipes qui se sont efforcées de porter secours aux victimes du séisme. Découpe de planchers, évacuation des blessés par le biais d’une complexe mais efficace combinaison de cordages, rien ne manquait afin de mettre en situation les futurs spécialistes (photos archives, Mars 1996).

    caserne jean-cabanier

    caserne jean-cabanier

  • C’était hier : Vingt ans de Carnaval

    L’article mis en ligne aujourd’hui avait paru dans l’Indépendant, édition du lundi 18 mars 1996.

    badaluc,carnaval chalabreRoger Raynaud, René Berland, André Conte, un trio de magistrats qui fit rarement preuve de clémence (Photos archives mars 1996).

    La cour intérieure des Cèdres résonnait samedi en fin d’après-midi aux accords des musiciens de l’O.P.V.C qui bouclaient un tour de ville en musique à l’attention des Chalabrois, invités à venir découvrir une exposition entièrement consacrée à Badaluc, prince du Carnaval. Montée à l’initiative de Jean Martinez (photo ci-dessous), trompettiste du groupe, cette expo retrace les grandeurs et les servitudes de sa Majesté Badaluc au cours de ses vingt dernières années de règne en Kercorb.

    badaluc,carnaval chalabre

    Vingt fois accueilli avec faste et honneur, ce monarque très courtisé, n’a pourtant jamais réussi à résider plus de deux jours à Chalabre. Tantôt roi du pétrole, jardinier ou bien cosmonaute, prenant les traits du diable ou les défroques du capitaine Crochet, Badaluc n’est jamais parvenu à s’attirer la sympathie des magistrats chargés de veiller à son avenir. Pourtant une évidence s’impose, Badaluc est bon prince, et n’a pas la rancune tenace, puisqu’il a accepté de revenir cette année encore dans nos murs.Nul ne sait si le tribunal fera cette fois une exception, la lune de mars incitera peut-être les magistrats à plus de clémence.

    badaluc,carnaval chalabre

     

  • C’était hier : Les collégiens à la rencontre du chevalier à la Triste Figure

    L’article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 17 mars 2006. L’occasion d’adresser un bonjour à Manuel Menèndez, passé par le collège Antoine-Pons, et aujourd’hui directeur des Alliances Françaises do Vale do Paraíba (Brésil).

    Quijote Mars 2006.jpgLes potaches ont sympathisé avec l’ingénieux hidalgo (Photo archives, Mars 2006).

    Voilà plus de 400 ans qu’il promène sa silhouette de chevalier chargeant lance au poing les blancs moulins de la « Mancha ». Né de l’imagination de Miguel de Cervantès Saavedra commissaire au ravitaillement de l’Armada, Don Quichotte accompagné de son fidèle Sancho Pança a quitté sa chère « Meseta » castillane pour rendre visite au Kercorb. A l’initiative de Manuel Menèndez, professeur d’espagnol au collège Antoine-Pons, et en partenariat avec l’office de tourisme intercommunal, « El Quijote » a donc pris congé de la « venta » de Puerto Làpiche où il fut armé chevalier, pour accepter l’hébergement au n° 1 du Cours d’Aguesseau à Chalabre. Depuis le 13 et jusqu’au 18 mars, le chevalier à la Triste Figure vous attend pour une rencontre avec l’Histoire, à travers une exposition d’affiches prêtées par la colonie espagnole de Béziers. Une rétrospective que les élèves du collège accompagnés par leurs professeurs, ont visité durant toute la semaine, dans le cadre du 400e anniversaire de la mort de Cervantès. Les potaches qui travaillent sur ce thème ont apprécié la rencontre avec le plus noble et le plus simple des hommes, le plus fou et le plus sage, jugé sur sa « Rocinante » en quête de l’inaccessible étoile.

    Mercredi dernier, avait lieu la projection d’un film suivi d’un débat sur les aventures de Don Quichotte, avant une conférence animée par MM. Montané et Tejedor, professeurs d’espagnol à Béziers. Devant un parterre passionné, ils ont tour à tour proposé une analyse critique des versions traduites, avant de présenter leur interprétation propre du roman.

    « La semaine Cervantès » se poursuit jusqu’à demain samedi à l’office du tourisme (04 68 69 65 96), l’occasion de saluer encore l’excellente initiative de Manuel Menèndez (4e à partir de la gauche).

  • C’était hier : Un jour, deux images

    Les articles mis en ligne aujourd’hui avaient été publiés dans l’Indépendant, éditions du jeudi 14 et vendredi 15 mars 1996.

    Une grange en feu à Montjardin.

    Grange Montjardin Mars 1996.jpgLes flammes n’ont rien épargné (photo archives, mars 1996).

    Dans la nuit du samedi 9 mars, aux environs de 2 h 30, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean Cabanier de Chalabre, étaient appelés sur la commune de Montjardin où un violent incendie ravageait une grange appartenant à M. Marcel Franc, agriculteur. Malgré l’intervention rapide de nos soldats du feu, les flammes n’ont rien épargné, allant même jusqu’à menacer la maison d’habitation où loge la famille Franc. La proximité d’un stock de bouteilles de gaz aurait pu provoquer le pire, si les chiens alertés par le crépitement du brasier n’avaient en aboyant, réussi à tirer de leur sommeil, les membres de la famille de Marcel Franc. Au-delà du matériel entreposé dans la grange, deux véhicules ont entièrement été détruits par les flammes d’un incendie qui laisse planer des doutes quant à son origine. La brigade de gendarmerie de Chalabre procède actuellement à l’enquête d’usage, sachant que des indices suspects ont également été relevés dans un hangar situé à l’entrée de Chalabre.

    Satisfaction chez les fines gaules.

    Fine gaule Mars 1996.jpg

    Ouverture sur les rives de l’Hers, non loin du Falgas et du Ménéchal (photo archives, mars 1996).

    Investies de très bonne heure en ce samedi d’ouverture, les berges de l’Hers, du Blau et du Chalabreil ont reçu la visite de nombreux disciples de Saint-Pierre, encouragés par une météo très favorable. En réchauffant les eaux de neige venues de l’Ariège voisine, le soleil a invité les truites à sortir de leur « tutte », si bien qu’en milieu de matinée, la plupart des pêcheurs avaient déjà garni leur « garbuste ». C’est alors que le poisson a pu bénéficier d’un peu de répit, à l’heure où les « pescofis » décidaient de s’accorder une pause déjeuner amplement méritée. Quant à notre fine gaule, nul n’a pu savoir si elle avait sacrifié à cette tradition qui veut que le pêcheur embrasse sa première prise de la saison, avant de la rejeter à l’eau.