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C'était hier - Page 565

  • Au temps des métairies

    il était une fois chalabre,tome xiLa tour du Bourgat (ci-dessous, une vue d'ensemble de la ferme).

    Lors de la publication en décembre 2010, du Tome X de la série consacrée au passé du pays chalabrais, l'hypothèse d'une fin de cycle, scellant dix-huit années de recherches dans les "ballots d'archives", avait curieusement été évoquée. Aujourd'hui, et à l'image d'un printemps 2013 somme toute exact au rendez-vous, le collectif de l'association « Il était une fois Chalabre » est très heureux de pouvoir confirmer la parution d'un nouvel ouvrage, le samedi 11 mai, dans le cadre des fêtes de l'Ascension.il était une fois chalabre,tome XI 

    Il sera alors l'heure de dévoiler le sommaire d'un nouveau recueil, un Tome XI, qui va offrir entre autre sujet, une belle incursion dans le quotidien de ces Chalabrois qui vécurent en périphérie de la capitale du Kercorb. Le remarquable travail de recherche, réalisé par Josette Taffet-Brzesc et Jean-Pierre Boulbès, intitulé « Chalabre en ses écarts », redonne vie à nombre de métairies alentour, qui sont aujourd'hui et pour longtemps, la proie d'une végétation irrésistible, et indifférente face à un passé riche, et si proche.

    il était une fois chalabre,tome XILes ruines de la ferme de Roquefère.

  • C'était hier : Les cadets du FCC champions de l'Aude

    Voilà juste vingt ans, les cadets du Football-Club Chalabrois emmenés par Tony Colomer, décrochaient le titre de Champion de l'Aude, face à leurs homologues de Narbonne Atax. L'article mis en ligne ci-après avait été écrit par M. Roger Dumay (photo archives, dimanche 10 mai 1981), alors président du FCC. Ce compte-rendu avait été publié dans les colonnes du journal L'Indépendant.

    cadets,fc chalabre,roger dumayC'est fait ! Le FC Chalabre est enfin en haut de l'affiche. Nos cadets ont réalisé l'exploit : obtenir le titre de champion de l'Aude. Oh ! Cela n'a point été facile. Pour preuve, il a fallu d'abord décrocher la première place lors de la phase préliminaire. Ensuite, dans la deuxième phase, le même impératif était exigé, des six équipes restant en course, seule la meilleure avait droit au titre de champion.

    Le calendrier nous réservait pour ultime prestation, l'affiche suivante : FC Chalabre contre Narbonne Atax. Certes, Chalabre avait un point d'avance... Mais en contrepartie, nous avions deux de nos meilleurs joueurs suspendus.

    Aussi, les Narbonnais se ruèrent sur nos cages dès le coup d'envoi. Le premier quart d'heure fut pathétique. Chalabre souffrait, peinait et en deux ou trois occasions eut très chaud. Puis insensiblement, nos gars rentrèrent dans le match. Alors la partie s'équilibra. Mieux, à la 35e minute, suite à un coup-franc tiré par Nicolas Discala, Philippe Lara d'une tête magistrale lobait le goal adverse. 1 à 0 pour Chalabre aux citrons, Chalabre cherche le K.O et est tout prêt d'y parvenir quand Philippe Lara, encore lui, file au but. Le goal de Narbonne plonge et du pied parvient à détourner le ballon. Quelques minutes après, rush du n° 10 narbonnais qui trouve le moyen de marquer dans un trou de souris.

    Aïe.... Il reste 20 minutes à jouer, la souffrance revient car les Septimaniens multiplient les assauts et notre défense plie mais ne rompt pas. Grâce à une énergie sans faille, nos jeunes vont arriver au terme de la rencontre en obtenant ce nul (1 à 1) salvateur. Bravo à notre phalange de footballeurs, tous courageux au possible. Le F.C Chalabre peut être fier de tels gamins !

    cadets, fc chalabreChampions les cadets ! (photo archives, mai 1993),

    De gauche à droite. Debout : Tony Colomer (coach) et son fils Thomas, Thierry Cnocquart, François Sanchez (gardien), Stéphane Rouzaud, David Lara, Sébastien Rodriguez, Nicolas Bonneil, Mike Can. Accroupis : Valentin Petrini, Frédéric Rivals, Nicolas Discala, Frédéric Canal, Mathieu Mouton-Brady, Philippe Lara. Absents sur la photo : Benjamin Horte, Fabrice Canal, Cédric Courdil, Francis Gracia, Stéphane Baby, Eric Serrano, Christophe Rivals, Alexandre Moréno.

  • Un enfant de Rivel, mort pour la France, ... au Mexique

    A quelques jours de la célébration du 150e anniversaire de la Bataille de Camerone, M. Louis Vives, déporté du travail de 1943 à 1945 à Vienne (Autriche), se souvient avoir visité la célèbre Crypte des Capucins. Dans ce lieu de sépulture qui a accueilli depuis 1633, 146 membres de la Maison de Habsbourg, se trouve le sarcophage de Maximilien 1er. Ce dernier avait été pressenti pour occuper le trône du Mexique en 1863, afin de satisfaire les ambitions impérialistes de Napoléon III. Les historiens classiques n’ont généralement pas été tentés de s’étendre sur les détails de la guerre du Mexique, mais un triste destin emmènera l'archiduc devant un peloton d'exécution, le 19 janvier 1867 à Queretaro.

    camerone,louis vives,campagne du mexique

    Louis Vives, instituteur aujourd'hui retraité et membre de l'équipe de rédaction du journal de Rivel, avait écrit un article publié en 2007, dans le n° 24 des "Murmures du Riveilhou". Dans lequel il fait le parallèle entre deux destinées, dans les termes suivants : « Notre état-civil permet aujourd'hui de rendre les honneurs à un enfant de notre commune, décédé à Mexico le 27 juin 1863, « par suite d'affection typhique ». Nous apprenons dans cet extrait mortuaire, transcrit par le maire de Rivel, M. Auguste Rolland, que le militaire Jean Renoux, voltigeur au 95e Régiment d'infanterie de ligne, 1er Bataillon, était né à Rivel, au hameau de La Calmette, le 11 novembre 1836. Il était le fils de Jean Renoux et de Marguerite Roux. L'acte précise qu'il est décédé à l'ambulance du quartier-général, à Mexico. Nos voisins de Chalabre célèbrent chaque année la mort héroïque du capitaine Danjou, pendant cette expédition du Mexique où la Légion Etrangère se couvrit de gloire, principalement à la Bataille de Camerone. Suite à nos recherches, nous pouvons dire qu'il y avait aussi un enfant de Rivel, qui a laissé sa vie dans cette guerre parfaitement inutile. Le corps de Maximilien repose dans la Crypte de Capucins à Vienne, au milieu de toute la famille royale d'Autriche, mais où Jean Renoux a-t-il été inhumé ? ».

  • C'était hier : Effet de manche fatal pour Badaluc XXXV

    Sous ce titre, l'article qui suit avait été publié le jeudi 3 avril 2003, dans le journal L'Indépendant. Sa Majesté Carnaval venait d'en terminer avec la visite annuelle qu'elle effectue en pays chalabrais. L'occasion de rappeler que le digne descendant de la Dynastie des Badalucs, sera en nos murs les 19, 20 et 21 avril prochain.   

    badaluc,carnaval chalabreAladin et sa lampe n'ont rien pu faire pour Badaluc (photo archives mars 2003).

    La nouvelle en a surpris plus d'un, sa majesté Badaluc le XXXVe a péri dans les flammes de l'enfer, dimanche peu avant le coucher de soleil. Que dire de plus sinon que rien ne laissait présager cette issue fatale pour celui qui, la veille, avait conquis la confiance des gens du Kercorb.

    Bâti comme un chêne, ce digne descendant de Saint-Louis avait non seulement la prestance de Salomon mais aussi le bagout du célèbre juge Roy Bean, représentant de la loi à l'ouest du fécos. Ainsi, depuis les hameaux des Tataoubas jusqu'à la Borde des Défabaïres, tous étaient venus pour réserver un accueil triomphal à Badaluc. Mais ce dernier, chargé expressément de traquer les "cerca rambalh" qui fourmillent sur les cours chalabrois, a tout au contraire filé la parfaite entente avec les musiciens de l'OPVC.

    Un agissement coupable au demeurant très compréhensible, au regard de la maestria avec laquelle ces virtuoses de la croche et du contre-ut auront animé les artères chalabroises, constellées de superbes masques. Enivré par ce tourbillon carnavalesque, ce qui devait arriver arriva, Badaluc tombait sur une patrouille, en l'occurrence un quintet de bric et de broc en robe rouge et noire. Il n'en fallait pas plus à Mestre Doulentizo pour faire envoyer ad patres sa sérénissime seigneurie, malgré la brillante intervention de la défense, en la personne de Mestre Refresco Barrals. Trahi par ses pairs et emporté par de divines volutes de fumée, Badaluc XXXV trône désormais aux côtés des siens, même pas en colère.