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C'était hier - Page 569

  • C'était hier : Chalabre, du changement à l'Indépendant

    L'article qui suit, publié dans les premiers jours de l'année 1993, avait été rédigé par la rédaction du journal L'Indépendant, lors du départ à la retraite du regretté Aimé Catrier, correspondant local de ce même journal.

    aimé catrier,l'indépendant chalabreUn hommage chaleureux a été rendu à M. Aimé Catrier (Photo archives, Patrice Garcia, Janvier 1993).

    L'Indépendant que tous nos fidèles lecteurs chalabrois trouvent chaque matin en bonne place au kiosque de Mme Monique Garros, sur le cours d'Aguesseau, vient de tourner une grande page de son histoire locale. Après plus de trente années passées à l'écoute de la vie à Chalabre, M. Aimé Catrier, notre correspondant, vient en effet de passer la main. C'est désormais Christian Moralès qui prend la relève et qui va assurer la chronique chalabroise dans nos éditions quotidiennes.

    Fervent sportif, passionné de football et de cyclisme, Christian Moralès sera tout comme son prédécesseur, à l'écoute de toute la communauté villageoise, pour distiller l'information au jour le jour, dans une cité où la vie associative est particulièrement dynamique.

    Mais après toutes ces années de fidélité à notre titre, M. Aimé Catrier qui a déjà reçu des mains de M. Jacques Montagné, maire et conseiller général, la médaille d'honneur de la ville de Chalabre, méritait l'hommage de L'Indépendant. Samedi matin, MM. Hubert Beauchamp, journaliste chargé de l'animation du réseau des correspondants de l'Aude, Stéphane Jaouen, inspecteur des ventes responsable de l'édition de Carcassonne, et Serge Bonnery, chef de l'agence de Limoux, ont donc remis un cadeau à M. Catrier en souvenir d'une longue et fructueuse collaboration.

    On peut dire de M. Aimé Catrier qu'il a fait et incarné L'Indépendant à Chalabre. Nous ne serons jamais assez reconnaissants de tout ce qu'il a fait pour notre journal. C'est pourquoi nous le remercions très chaleureusement et lui gardons toute notre estime, en lui adressant ainsi qu'à son épouse Denise, tous nos voeux de longue et paisible retraite. Quant à M. Christian Moralès, nous lui souhaitons la réussite dans cette succession.

    Et le mercredi 27 janvier 1993 paraissait l'article ci-après, le tout premier envoyé à l'agence de Limoux par le successeur d'Aimé Catrier, à l'attention de Josy et Chantal, secrétaires de rédaction. C'était il y a tout juste vingt ans. 

    Cyclos un bilan positif.

    AG Cyclos 1994 bis.jpgDe belles coupes pour des sportifs assidus. De gauche à droite, Robert Béret, César Martinez, Hervé Franot, Jean Quério, Roger Théron (Photo archives, Janvier 1993).

    Les cyclos du Chalabrais étaient en roue libre ce samedi, levant volontairement le pied afin d'effectuer le traditionnel tour d'horizon de la saison écoulée. A l'image de ses membres tous très actifs, le club affiche une forme et une sérénité de bon augure pour 1993.

    Une assemblée des plus attentives, entièrement acquise à la cause de la petite reine et de son team directeur, a pu suivre l'exposé d'un bilan remarquablement positif.

    Après discussion et adoption des différents thèmes à l'ordre du jour, l'ensemble dirigeant s'est vu renouveler confiance et sympathie : président d'honneur François Lopez, président actif Roger Théron, vice-président César Martinez, secrétaire Robert Guilhemat, trésorière Aline Guilhemat. La grande famille cyclotouriste n'avait plus qu'à desserrer cales et cale-pieds, pour entamer la descente vers le siège café de la Paix, remplir les bidons, s'engager dans une dernière ascension jusqu'à l'hôtel de France, et parachever ainsi la saison 92.

    A vos manivelles et bon vent à tous ! 

  • Un jour, une image

    C'était une fin de semaine festive à Puivert, et l'harmonie-fanfare de l'Avenir du Kercorb étaient allée offrir une prestation musicale aux Puivertains et à leurs invités. Une fois le défilé terminé, les musiciens s'accordaient quelques instants de repos aux abords de la halle. Le temps de déguster une boisson offerte par les organisateurs de la fête, et il était déjà l'heure de repartir en bus vers Chalabre.  

    avenir du kercorb,vincent mesado,jean-pierre huillet

    Vincent Mesado, Jean-Paul Subreville, Raymond Fournès, Jean-Pierre Huillet, et Daniel Lopez, venu encourager ses camarades.

  • Bulletin paroissial de Chalabre, mois de janvier 1923

    En janvier 1923, le "Bulletin Paroissial de Chalabre", édité mensuellement par le conseil paroissial du Kercorb sous la responsabilité de l'abbé Pierre Salomon, curé doyen de Chalabre, publiait le compte-rendu d'une cérémonie qui s'était déroulée quelques semaines auparavant en l'église Saint-Pierre. Le voici reproduit ci-dessous, tel qu'il avait paru voilà exactement 90 ans.

    secteur paroissial du kercorbNous offrons à tous nos abonnés et lecteurs, nos voeux de bonne année, et demandons pour eux et pour leurs familles l'abondance des biens spirituels, comme la multiplication des avantages temporels.

    Le dimanche 26 novembre dernier eut lieu dans notre église de Saint-Pierre l'inauguration solennelle du monument destiné à perpétuer le souvenir des soldats de Chalabre morts pour la France.

    Il est placé dans la chapelle faisant face à la principale porte d'entrée. C'est l'oeuvre de Monsieur Paul Silvestre, originaire de Puivert, grand prix de Rome, résidant à Paris. Elle a été exécutée avec des soins particuliers, le sculpteur travaillant pour la contrée qui l'a vu naître, dans laquelle s'est écoulée son enfance.

    C'est un bloc de granit surmonté d'une croix. Hauteur cinq mètres, largeur trois mètres quarante centimètres. Trois colonnes portent en lettres d'or soixante-treize noms, au-dessus desquels est couché un soldat. Sur le côté une magnifique statue de la victoire tient de la main droite une couronne, pose la gauche sur la poitrine du héros.

    Après la messe de 10 heures, procession et absoute au cimetière, discours dans lequel notre compatriote, le colonel de Brignac, exprime en termes concis les plus nobles pensées au double point de vue patriotique et religieux.

    A 3 h. chant des vêpres en faux-bourdons. Après le Magnificat, le Père Hilaire, qui a prêché la mission, monte en chaire, prononce un éloquent discours, rappelant les maux de la guerre, la bravoure de nos bataillons, indiquant les moyens d'éloigner le retour de pareilles calamités, la nécessité de prier pour ceux qui nous ont procuré la victoire et la paix.

    Monsieur le Curé, précédé des orphelins de la guerre, se dirige processionnellement vers le fond de l'église. En ce moment retentit à la tribune, entonné par la Chorale le chant impressionnant : Heureux ceux qui sont morts. Paroles de Charles Péguy, musique de H. Février.

    secteur paroissial du kercorb

    Le P. Hilaire lit ensuite lentement du haut de la chaire la liste des morts. Le silence, l'illumination des lustres, des autels, les murs tapissés de verdure, d'oriflammes et de drapeaux, les enfants s'avançant après la bénédiction du monument, et déposant sur le socle des couronnes de fleurs, tout cela fait couler les pleurs et provoque les gémissements de l'assistance. Au retour de la procession, la musique, Monsieur Arnou battant la mesure, joue la Marche funèbre de Chopin. On entend aussi le Pie Jesu, de Th. Dubois, le Tantum ergo, de Buëllmann, à quatre voix, dirigé par Monsieur Rouzaud. Le choix et l'exécution de ces divers morceaux ont été remarqués.

    La cérémonie se termina par la bénédiction du Très Saint Sacrement. Les fidèles, que notre basilique pouvait à peine contenir, se retirent vivement émus, pénétrés de reconnaissance et d'admiration pour ceux qui ont organisé cette touchante manifestation.

    Celle-ci a été relevée par la présence de Messieurs Combes, chanoine titulaire à Carcassonne ; Touja, curé de Puivert ; Graulle, curé de Sainte-Colombe-sur-l'Hers ; Rives, curé de Rivel ; Tichadou, vicaire à Saint-Just, Narbonne, qui a rempli l'office de cérémoniaire.

    Nous omettons pour ne pas insérer un trop long article, des détails qui auraient paru intéressants.

  • C’était hier : L’Epiphanie fêtée dans la joie

    L'article qui suit avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du jeudi 9 janvier 2003.

    épiphanie,mont calvaire,frédéric paillardCélébration en musique avec Sophie à la boudègue et Sergi Pan à la flûte (Photos Archives, Janvier 2003).

    Les portes de la chapelle du Calvaire se sont ouvertes en ce dimanche de l’Epiphanie, sur une colonne de hardis pèlerins, venus partager une tradition familiale avec Frédéric Paillard, nouvel ermite des lieux. Après avoir gravi une à une les stations qui jalonnent le chemin de croix menant jusqu’à l’ermitage de Notre-Dame des Sept Douleurs, chacun a pu apprécier le calme et la sérénité qui règnent sur le Mont Calvaire. Ce site très prisé par les nombreux serviteurs du culte mais aussi par les randonneurs de passage, a servi de cadre à une belle fête, célébration de la présentation de Jésus enfant aux Rois Mages.

     

    épiphanie,mont calvaire,frédéric paillardépiphanie,mont calvaire,frédéric paillardComme le veut la tradition en cette journée qui célèbre aussi le premier miracle des noces de Cana (de l’eau changée en vin), la galette a été partagée en autant de parts que de convives plus une. Un intermède gourmand et convivial qui s’est poursuivi en musique grâce aux talents de Sophie Jacques de Dixmude et de Sergi Pan, très heureux d’apporter la touche musicale à ce premier dimanche de l’année 2003. Avant de se quitter, nos pèlerins et leur hôte ont pris rendez-vous pour le dimanche 2 février prochain, jour de la Présentation au Seigneur.

    Ebéniste, vannier et ancien compagnon du tour de France, Frédéric Paillard propose en effet une visite guidée des lieux le premier dimanche de chaque mois de 14h à 18h, il veille également aux destinées de l’association « Les amis du Calvaire ».  

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