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C'était hier - Page 570

  • C'était hier : Camille Amat a peint le mystère de Fluris

    Sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après avait paru dans l'édition de l'Indépendant datée du samedi 27 décembre 1997. Un retour vers le quotidien du pays chalabrais, tel qu'il était voilà tout juste quinze ans, en forme d’hommage à Camille Amat, disparue le 20 avril 2010.

    Camille Amat.JPGCamille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris (Photos archives Décembre 1997. A gauche, Andrée Mazon (†) le 23 janvier 2009).

    Lorsque le comité du Tricentenaire de Fluris propose de marquer d’une pierre blanche ce 300e anniversaire du 13 décembre, il ne sait pas encore qu’il compte en la personnalité de Camille Amat, sa plus fidèle alliée. Reconnue pour ses talents bien au-delà des frontières du Kercorb, Camille a offert une sublime évocation sur toile du mystère Fluris. Sous un clair de lune qui illumine Saint-Pierre et la demeure des Bruyères, le charivari prend vie grâce à la complicité de trois mystérieuses silhouettes mues par un tempo irréel. Seul manque peut-être cet élément majeur de la fête qu’est le bruit, mais à bien écouter, rien n’est moins sûr. Dans une alchimie de couleurs, de mouvements et de symboles, Camille Amat fait ressurgir toute la magie d’un mythe enfoui au plus profond de la mémoire collective chalabroise.

    Camille Fluris.JPG

    Avec cette même sensibilité et cette même force qui firent dire à un critique : « Dans l’art, il n’y a qu’un seul critère : la chair de poule ». Ce souvenir unique reproduit sous la forme d’une affiche en quadrichromie est disponible à la mairie Cours Sully ou auprès des responsables du Cercle Occitan du Quercorb et de « Il était une fois Chalabre ».  

  • Les haut-parleurs se sont tus

    C'était hier et c'était il y a quinze ans, le jeudi 18 décembre 1997, paraissait dans les colonnes de l'Indépendant et sous ce titre, l'article mis en ligne ci-après.

    haut-parleurs chalabreL'Europe a laissé nos haut-parleurs sans voix.

    "Allo ! Allo ! M. René Berland, marée à Chalabre est arrivé à son magasin cours Colbert, avec du poisson frais et de toutes qualités". A l'image de la sirène de l'usine Canat, dont les sons stridents ont cadencé la vie de plusieurs générations de Chalabrois, les haut-parleurs annonçant depuis la mairie, leur lot quotidien d'informations, faisaient partie intégrante du décor des rues chalabroises. Chacun pouvait vaquer à ses occupations sans qu'il n'échappat à personne la présence en nos murs de M. Trillou, volailler à La Tour du Crieu, ou celle du pâtissier de Labastide-sur-l'Hers, venus rendre une visite aux ménagères du Kercorb. En se faisant l'écho du glas de Saint-Pierre, le haut-parleur venait également informer les Chalabrois du décès de l'un des leurs. Mais les temps changent, apportant nouveautés et contraintes. Déclaré hors-norme, le réseau de nos chers haut-parleurs va disparaître pour laisser la place à des panneaux lumineux chargés de prendre le relais de "l'info" locale. Mis en place au nombre de deux avant la fin du mois de décembre, ces panneaux distilleront les nouvelles depuis le Pont du Blau et la place François Mitterrand. Après cette voix familière et caractéristique qui résonna si longtemps et sans exception dans chaque ruelle, dans chaque quartier, les haut-parleurs vont à leur tour cesser d'émettre.             

  • Un jour, une image

    Décembre 1976, dans les salons de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques.

    hôtel-dieu saint-jacques,opvcAu premier plan, Jean-Claude Naudy. De gauche à droite, Eliane Roncalli, Annie Plauzolles, Christian Moralès, Elisabeth Villena (masquée), Gérard Roncalli, Francine Sanchez, Jean-Paul Subreville, Christian Dhomps, Francis Labède (masqué), et Gaston Costes au violoncelle. 

    C'était un soir de décembre 1976 à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques, à quelques heures de la nuit de Noël. Les sociétaires de l'OPVC avaient répété un petit spectacle à l'attention des pensionnaires d'un établissement alors dirigé par Roger Arslanian. Des chants et des sketches avaient permis à un public à l'écoute, de passer une excellente soirée.  

  • Cross : Le titre départemental pour Olivia Campbell

    En ce mois de décembre et à l'heure où la saison des cross-country bat son plein, les lices de la Cité de Carcassonne auront vainement attendu leur lot de cavaleurs en chaussures à pointes. 2012, année fatale pour une tradition qui avait un cachet inimitable, instant choisi pour arrêter les chronomètres, voire inverser le sens des aiguilles. C'était en décembre 2002 et les sportifs du collège Antoine-Pons emmenés par leur professeur de sport Monique Rault, était venus tester leur souffle au pied de l'ancienne demeure de Dame Carcass. L'article mis en ligne ci-après avait été publié dans l'édition de l'Indépendant du samedi 14 décembre 2002.

    Olivia Campbell 2002.JPGLe sourire d’Olivia Campbell a éclairé une journée sans soleil (photo archives Décembre 2002).

    Pour une première, ce fut vraiment une première et les fondeurs du collège Antoine-Pons se souviendront certainement de ce dimanche de décembre au pied de la Cité, là même où se déroulaient les championnats de l’Aude UNSS de cross-country. Cette compétition couplée avec le cross international de la Cité, c’était là l’innovation, aura permis à la cadette Olivia Campbell de décrocher le titre de championne de l’Aude  malgré des conditions climatiques très défavorables. La pluie et la boue ayant transformé le circuit en patinoire, il fallait avoir du caractère et surtout des pointes bien vissées pour relever le challenge, ce que les sportifs chalabrois ont réussi de façon très courageuse.

    Les benjamines se classent 5e par équipe, grâce à Davina Azzi (17e), Nancy Lespinasse (23e), Delphine Roussel (30e), Jennifer Saunders (31e), Judicaelle Séris (34e) et Claire Lefèvre (35e). Les benjamins s’adjugent la 4e place avec Emmanuel Dernoncourt (28e), Damien Roussel (29e), Elie Franot (30e), Vincent Doublet (35e), Yannick Bernard (41e) et Rémi Chasseloup (42e).

    Ce sera un podium pour les minimes garçons qui montent sur la 3e marche avec Quentin Seyve (7e), Jean-François Silva (17e), Jérémy Porret (24e), Pierre-Quentin Lannes (25e), Yannick Martin (26e) et Kévin Lespinasse (27e). Pour les minimes filles enfin, la « qualif » sera au bout de l’effort avec l’arrivée dans l’ordre de Mélanie Sauvage (12e), Elsa Arnould (15e), Leila Doublet (16e) et Mattie Smith (20e). Une course à laquelle leur partenaire Leslie Sauvage n’aura pu participer, victime d’une chute peu après le départ, elle sera contrainte à l’abandon (entorse au poignet). Nos souhaits de prompt rétablissement à Leslie, félicitations à toutes et à tous, car à l’évidence, les potaches d’Antoine-Pons sont aussi des sportifs accomplis aux côtés de Monique Rault leur professeur d’éducation physique.  

    collège antoine-pons,olivia campbellLes minimes ont décroché leur "qualif" pour la finale académique, programmée à Lattes (Hérault). De gauche à droite, Jérémy Porret, Jean-François Silva, Yannick Martin, Quentin Seyve, Pierre-Quentin Lannes et Kévin Lespinasse (photo archives Décembre 2002).