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C'était hier - Page 568

  • C'était hier : Chasse-neige d’antan

    L’article mis en ligne aujourd'hui, avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du mercredi 28 février 1996. L’occasion de revenir sur un petit événement, qui venait de secouer au sens propre comme au sens figuré, le pays chalabrais. Il était 2h 46’ dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février de cette année bissextile, quant un long bruit sourd avait parcouru la capitale du Kercorb. Enregistré sur les instruments de l'Institut de physique du globe de Strasbourg, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, venait d’être ressenti sur une zone ayant pour épicentre le village d’Axat. Une dizaine de répliques seront encore enregistrées jusqu’à 3h 15, lesquelles ne feront que très peu de dégâts. Pour la petite histoire, il faut préciser que cette nuit-là, le pub « le Totem » ouvrait pour première fois ses portes du côté de Montjardin, à l’initiative d’Olivier Serrus.

    frédéric paillardManon et Frédéric ont sillonné sans relâche les rues de Chalabre (Photo archives Février 1996).

    A peine remis de leurs émotions dominicales provoquées par les sautes d’humeur d’une écorce terrestre en mal d’exercice, les Chalabrois voyaient fondre sur eux de lourds nuages gris qui allaient en en très peu de temps, blanchir le Kercorb. Au petit matin du mercredi 21 février, 10 à 15 cms de neige étouffaient le moindre son, mais un chuintement particulier parvenait tout de même aux oreilles des quelques téméraires qui se risquaient à pointer le nez entre leurs volets entr’ouverts.

    Paralysées par une neige tombée en abondance au cours de la nuit, une à une les artères du centre-ville redevenaient carrossables grâce notamment à la louable initiative d’un Chalabrois qui aime conjuguer le verbe rendre service, par tous les temps. Un drôle d’attelage aussi singulier que sympathique a ainsi permis de rendre les pavés aux piétons, depuis la rue des Cloutiers en passant par la rue des Pénitents blancs ou la rue des Boulangers. Guidée par Frédéric Paillard son maître, Manon, jument comtoise de 11 ans, a sillonné les petites rues, tractant derrière elle une étrave en bois dont l’efficacité a favorisé un rapide retour à la normale grandement apprécié par les Chalabrois qui adressent leurs vifs remerciements à Frédéric et à son fidèle compagnon.

  • Une pause en haut du col du Bac

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    Un jour dans les années 1930. Après avoir garé sa 201, François Mèche sert une tasse de café à Maurice et Jeanne Mazon. A leurs côtés, Lolo Mazon semble impatient de reprendre la route (photo Collection Jean Plauzolles).  

  • Le temps d'avant les paraboles

    Calvaire.jpg

    Depuis le 25 juillet 1958, date à laquelle la municipalité décrétait l’érection d’un relais de télévision sur les hauts du Mont Calvaire, la petite lucarne éclaire notre quotidien. Une décision d’intérêt public certes, mais qui a modifié l’environnement de la chapelle et de son ermitage.

  • C'était hier : Hommage aux Archers du Quercorb

    L'article publié aujourd’hui, avait paru dans le journal L'Indépendant, édition du samedi 17 février 1996.

    archers du quercorb,edmond arnouPrêts à décocher, de gauche à droite, Benoît Baby, Bruno Siérakowski, Edmond Arnou, Fabienne Siérakowski, Angel Gionco. Au premier plan, Jocelyn et Johanna Siérakowski (photo archives Février 1996)

    Ils sont adeptes d'une pratique sportive qui ne cesse de se développer discrètement dans le cadre du foyer d'éducation populaire, et c'est ainsi que les membres de la section de tir à l'arc ont rendez-vous chaque lundi à la tombée du jour, sous la majestueuse flèche de St Pierre. Réunis autour d'initiés aussi compétents que MM. Edmond Arnou et Angel Gionco, les débutants découvrent combien la pratique du tir à l'arc demande une excellente condition physique et une concentration de tous les instants. Ceux qui le désirent sont cordialement invités à venir se retrouver devant la cible, les adolescents d'hier, qui taillaient leurs arcs dans les bois de Terre Blanche, pourront constater la belle évolution des techniques : avec son système sophistiqué de poulies et sa lunette de visée, l'arc devient plus que jamais un instrument d'une redoutable précision. Une précision quasi mathématique qui n'empêche pourtant pas certains membres du club de trouver, entre deux traits décochés, l'inspiration nécessaire à l'écriture d'un poème dédié aux archets chalabrois :

        « Les Archers chalabrois

        Sont peu nombreux

        Mais ont la foi.

        Qu'ils soient deux, quatre ou trois,

        Ils sont toujours heureux

        De vider leur carquois.

        Ils s'entraînent en semaine,

        Au gymnase quand il fait froid

        Dehors, quand ils ont la veine

        D'avoir un soleil qui flamboie.

        Même lorsque survient le pire :

        La flèche qui heurte le bois,

        Ils gardent toujours le sourire

        Car ils décochent dans la joie

        Les Archers chalabrois.

        Et même quand ils seront morts,

        Sous terre, ils banderont encore...

        Leur arc, cela va de soi,

        Les vaillants Archers chalabrois ».

                         Edmond Arnou

    archers du quercorb,edmond arnou