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C'était hier - Page 568

  • C'était hier : Dix ans d'existence pour l'A.F.R.

    L'article mis en ligne ci-dessous avait été publié dans l'Indépendant, édition du vendredi 18 février 1994.

    association familiale et ruraleLes membres du bureau de l'A.F.R. De gauche à droite, Isabelle Rivals, Evelyne Baillet, Françoise Avargues, Géraldine Roncalli, Noëlle Danjou, Nicole Rivals. De dos, Jacques Montagné, M. Delos  (Photo archives, Les Cèdres, Février 1994).

    L'assemblée générale de l'Association familiale et rurale (AFR) de Chalabre et son canton, a eu lieu vendredi 11 février en présence de Jacques Montagné, maire, conseiller général et président du District du Chalabrais, de M. Delos, administrateur de la Caisse d'allocations familiales de l'Aude, ainsi que des adhérents de l'A.F.R.   

    1994 sera l'occasion de fêter le 10e anniversaire de la création de l'A.F.R. qui gère entre autre la crèche-halte-garderie. Cette dernière a accueilli au cours de l'année 1993, un total de 43 enfants. Le compte-rendu financier fait état d'un solde positif de 12.172 F.   

    Une convention a été signée avec la municipalité de Puivert, qui participe ainsi aux frais de garde des enfants de cette commune. Au terme de la réunion, un nouveau bureau a été élu, constitué comme suit : président Alain Croësi, vice-présidente Christiane Dumay, trésorière Nicole Rivals, secrétaire Géraldine Roncalli.      

  • C'était hier : Du souffle et des pointes ...

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du mercredi 16 février 2004 (Photo Archives Maurice Mazon, Janvier 1967).

    C'est dimanche et il est un peu plus de midi au pont du Blau. Les jeunes crossmen chalabrois et leurs homologues féminines sont de retour de Montréal, où ils ont participé aux rencontres inter-CAPS au pied de la Collégiale. C'était un dimanche de janvier 1967, et des minimes aux seniors, tout le monde avait tenu à poser devant l'objectif de Maurice Mazon. Souvenirs d'une période où les dimanches matins étaient consacrés à la pratique du cross-country sur tous les parcours du département, de Puichéric à Maquens en passant bien sûr par Chalabre, ou encore Lagrasse. Avec ce pincement au coeur plutôt grisant, à l'heure du rassemblement sur une ligne de départ tracée au plâtre ou à la chaux. Les banderoles et les arches gonflables ne viendraient que plus tard.  

    inter caps,cross-country,chalabre,maurice mazonDebout de gauche à droite : Jacques Adrados (professeur de gymnastique), Paul Bénet (†), Serge Murillo, Jean-Denis Navarro, Henri Sancho, André Huillet, Gomez Senior, Jean-Pierre Rey, Gomez Junior, William Murillo, Serge Rey, Daniel Delpech (†), Jean-Pierre Brzesc, Yves Cazas (†) (entraîneur école FCC), Aimé Catrier (†) (correspondant de l'Indépendant).

    Accroupis : Inès Rodriguez, Marie-France Sancho, Anne-Marie Sola, Catherine Martinez, Anne-Marie Raynaud, Patrice Rodriguez, Jean-Louis Delpech, Guy Sanchez, Christian Boyer, Christian Moralès, Jean-Claude Baby (†), Alain Laguerre (†), Jean-Luc Mot, José Navarro.

  • C'était hier : Les clefs de la ville ornent l'ancienne halle au blé

    L'article mis en ligne aujourd'hui avait été publié dans l'Indépendant, édition du lundi 23 février 2004.

    Marc & Francis Février 2004.JPGMarc Cros et Francis Amouroux ont uni leurs compétences.

    Le promeneur qui prend en enfilade les rues Ste Ursule et St Antoine passe immanquablement devant un petit carré de terre qui a échappé plus de trois siècles durant aux assauts du bitume ou du béton. Ce petit lopin attenant à l'ancienne halle au blé partage son quotidien avec un vieux marronnier à l'ombre duquel des générations de Chalabrois refont le monde depuis l'An XIII de la République Française. Le 17 Thermidor de cette année-là, le conseil municipal de Chalabre doit délibérer à la demande de monsieur le Préfet « sur les moyens à prendre pour faire rentrer dans la propriété communale, les portions de la place publique dont quelques particuliers se seraient emparés ».

    Ces particuliers sont MM. Bruyères-Chalabre et Subreville, mais l'assemblée fait aussitôt apparaître que Monsieur Bruyères-Chalabre occupe cette place de droit, son père ayant acquis ces lieux en 1776 et 1777, sauf « douze pans (pouces) en carré de sol, qui furent inféodés à feu Maguelone, boucher, et dont jouit Monsieur Antoine Subreville ».

    Le surlendemain (19 thermidor), les possesseurs sont convoqués pour donner leur sentiment : Le Sieur François Jean Bruyères réplique que lui et sa famille ont toujours possédé la place entière tandis que Antoine Subreville défend ses droits de propriétaire des « 12 pans en carré » et sa possession légale d'un banc.

    Une enquête « commodo et incommodo » faite par le juge de paix du canton montrera qu'il n'y a pas dans la commune, de local « plus commodément et plus avantageusement placé pour l'établissement d'une place et d'une halle publique ». Et le 14 janvier 1824 en séance extraordinaire, le conseil municipal de Chalabre acquiert la propriété de la future halle au blé pour la somme de 8.000 francs.

    Marc & Francis Février 2004 bis.JPGCette brève incursion dans le passé que l'on doit aux précieuses recherches effectuées dans les archives communales par Marie-Louise Saddier (cf. « Il était une fois Chalabre » Tome IV), démontre que l'intérêt du plus grand nombre prime en toute circonstance. Et si le banc qui appartint jadis à Monsieur Antoine Subreville a aujourd'hui disparu, il reste toujours ses douze pans en carré de sol.

    Douze pouces qui allaient être délimités en février 2004 par un ouvrage conçu grâce aux talents de Marc Cros et Francis Amouroux (aujourd'hui retraité), employés de la commune qui avaient uni leurs compétences pour une réalisation digne de spécialistes en ferronnerie d'art. L'occasion de renouveler de sincères félicitations à ces deux maîtres-artisans.

  • C'était hier : Centre de secours : Claude Fernandez a tourné la page.

    L'article mis en ligne aujourd'hui, avait été publié dans le journal L'IOndépendant, édition du vendredi 4 février 1994.

    Claude Fernandez,centre de secours jean cabanierLes anciens ont posé en compagnie de la relève (Photos archives, Février 1994).

    Après vingt-quatre années de dévouement et de service rendus à la collectivité au sein de l'équipe du centre de secours Jean Cabanier, Claude Fernandez vient de raccrocher la tenue de cuir, faisant ainsi valoir ses droits à une retraite bien méritée. Les sapeurs-pompiers étaient rassemblés dimanche autour de l'adjudant-chef Alain Cayrol pour fêter l'événement au cours d'une sympathique réunion marquée par la présence de très nombreux anciens. Prenant tour à tour la parole, MM. Alain Cayrol, chef de corps, et Jacques Montagné, premier magistrat, ont témoigné leur reconnaisance et leur admiration à l'adresse de Claude Fernandez qui 24 années durant, a su parfaitement concilier ses obligations professionnelles avec les contraintes du volontariat.

    Claude Fernandez,centre de secours jean cabanierCe qui était un tour de force parfois, mais toujours rendu possible grâce au concours et à la compréhension de son épouse Raymonde, que les intervenants ont chaleureusement félicitée et remerciée. En sa qualité de nouveau retraité, Claude recevait de la part de ses collègues, un superbe trophé en bronze symbole de dévouement, et Raymonde, se voyait offrir un très joli bouquet de fleurs. L'embarras dans lequel semblait se trouver soudainement le chef de corps Alain Cayrol en intrigua plus d'un : et pour cause, le VTT qu'il était prévu d'offrir à Claude n'ayant toujours pas été livré, une promesse de cadeau sur l'honneur s'imposait. Amusé mais visiblement ému, Claude Fernandez a tenu à remercier l'assemblée et a convié la grande famille des soldats du feu à prendre avec lui le verre de l'amitié. En lui adressant à notre tour toutes nos félicitations, nous souhaitons à Claude une longue et paisible retraite.