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C'était hier - Page 571

  • C’était hier : La trêve des petits footballeurs

    Les deux articles mis en ligne aujourd'hui, avaient été publiés dans l’Indépendant, édition du lundi 8 janvier 1996.

    fc chalabre footballUn goûter très apprécié des jeunes footballeurs (Photo archives, Décembre 1995).

    Profitant d’un repos bienvenu, les jeunes pousses du FC Chalabre se sont retrouvés, place Charles Amouroux, pour un après-midi gourmand auquel les avaient conviés les dirigeants du club chalabrois. Après avoir souhaité la bienvenue à tout ce petit monde, le président Francis Canal, entouré par Jacques Montagné, maire, et Roger Dumay, président d’honneur du FCC, a exprimé sa satisfaction devant la bonne santé affichée par l’école de football du Kercorb.

    Le groupe qui encadre cette riche pépinière de joueurs, formé par Raymond Dumay, Alain Guilhemat et Philippe Gérard (Débutants), José Planas (Poussins II), André Combes (Poussins I) et Philippe Cassagnaud (Pupilles), a reçu des encouragements très mérités, qui sont allés droit au coeur de ceux qui jonglent semaine après semaine avec leur emploi du temps, pour le plus grand plaisir de nos petits « accros » de football. En attendant le retour sur les stades, le Football-Club Chalabrois tient à remercier les Chalabroises et les Chalabrois pour l’accueil réservé à leur calendrier et adresse à tous, ses meilleurs voeux pour 1996 (Photos Archives, saison 1995-1996).

    fc chalabre football

    Raymond Dumay et Alain Guilhemat, avec les Débutants et Poussins du FCC. 

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    A La Digne d'Aval, Augustin Fontaneau et José Planas, entraîneurs des Poussins du Cougaing et du FC Chalabre.

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    Philippe Cassagnaud et l'équipe des Pupilles du FCC.

  • C’était hier : La capitale du Kercorb redécouvre ses racines

    il était une fois chalabreLe président Michel Brembilla remet le premier exemplaire aux représentants de la municipalité (photo archives, Décembre 1995).

    En juin dernier, fleurissaient timidement dans les rues de Chalabre, des affichettes n’ayant rien de commun avec l’événement politique qui alimentait alors les conversations. Sans bruit et n’osant trop y croire, un noyau de Chalabrois amoureux de leur ville natale, invitaient leurs concitoyens à fouiller dans les vieilles malles, à la recherche de documents susceptibles de réveiller le passé chalabrois.

    Au terme de longues et passionnantes soirées de travail et au seuil de la nouvelle année, l’association « Il était une fois Chalabre » vient de réaliser son voeu le plus cher, en présentant aux Chalabroises et aux Chalabrois, un premier tome adressé « à tous les petits enfants de Chalabre… et à ceux qui le restent ».

    Au cours d’une réception à la mairie, cours Sully, le président Michel Brembilla et Gilbert Huillet, autre brillante cheville ouvrière du projet, ont remis à Jacques Montagné, maire de Chalabre et Marie-Louise Saddier, responsable des archives communales, le tout premier exemplaire de cet ouvrage.

    il était une fois chalabre

    Les nombreux Chalabrois présents dans la salle du conseil ont découvert avec plaisir et curiosité, le visage d’une cité dont l’activité était rythmée par le sifflet des locomotives à vapeur, tandis que les promeneuses avaient tout loisir de tricoter au beau milieu du Pont-Neuf. Les temps sont lointains et révolus certes, mais l’enthousiasme avec lequel les Chalabrois ont accueilli cette réalisation, dépasse toutes les espérances de l’association qui compte à présent plus de 300 adhérents, la sortie d’un nouveau tome est envisagée vers la fin du premier semestre 1996.

    Rendez-vous est pris pour le mois de février, « Il était une fois Chalabre » proposera une soirée musicale, au cours de laquelle vin chaud et gourmandises locales seront également au programme.

    il était une fois chalabre

                

  • C'était hier : Rendez-vous sur le St Barth

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du 8 janvier 1996.

    st barthélémyLa pause déjeuner au sommet du pic. De gauche à droite, Jean Plauzolles, Michel Maugard, Francis Amouroux, « Emile » Jalabert, Jean Martinez (photos archives, Décembre 1995).

    Les randonneurs du Kercorb très attachés à leurs vieilles habitudes, ont une nouvelle fois terminé l’année, en se rendant sur les pentes de ce bon vieux pic Saint-Barthélémy. Le peu d’enneigement a grandement facilité l’approche vers la mine désaffectée, et l’utilisation des crampons sur la neige glacée a permis une montée très rapide, le sommet étant rallié en moins de trois heures.

    st barthélémy

    La cordée vivra tout de même quelques frayeurs, notamment lorsque l’ami Emile marchant en parallèle sur les traces d’un isard, manquera de disparaître dans une crevasse traîtresse (photo ci-dessus).

    En prenant le temps de souffler, les marcheurs auront eu parfois l’impression d’avoir devant eux le dôme de la fameuse Aiguille Verte, un mirage certainement provoqué par le manque d’oxygène, phénomène pourtant rare à 2.348 mètres d’altitude. Si la descente par les lacs n’a pas été possible, le bon air emmagasiné sur les crêtes ariégeoises a tonifié nos randonneurs chalabrois, qui ont réussi entre deux réveillons, une petite « hivernale » fort salutaire.

    st barthélémy

    De retour vers la vallée, les montagnards n’ont pas manqué de signaler le passage critique où leur ami a vu son taux d’adrénaline tutoyer les sommets.

  • C’était hier : Les collégiens découvrent un Noël dans les tranchées

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 25 décembre 2005.

    joyeux noël,collègeLes élèves ont été sensibles aux paroles des Poilus (Photo archives, Décembre 2005).

    « L’issue de la guerre ne se jouera pas ce soir. Personne ne nous reprochera d’avoir posé nos fusils une nuit de Noël ». Ces paroles du lieutenant écossais Gordon sont extraites du film de Christian Carion « Joyeux Noël », que les élèves de 3e du collège Antoine-Pons étaient invités à découvrir, quelques heures avant les vacances de fin d’année.

    Cette œuvre de fiction s’appuie sur plusieurs faits qui se sont déroulés autour de Noël 1914 en certains endroits du front, et qui ont vu Allemands, Britanniques et Français, fraterniser le temps d’une courte trêve. Une immersion dans le quotidien des soldats engagés dans le conflit de 1914, qui aura permis aux collégiens de franchir les limites des versions officielles proposées par leurs manuels scolaires et de découvrir les paroles de Poilus.      

    Entre guerre et paix     Visiblement émus par les événements mettant en scène les soldats impliqués dans ces fraternisations (messe commune, match de football, enterrement collectif des morts), les potaches ont très bien relevé que la frontière sur le « no man’s land » n’était pas entre les camps, mais plutôt entre ceux qui faisaient la guerre et ceux qui voulaient qu’elle soit faite. Si le général Mangin chef d’état-major français fit confisquer les clichés montrant ces scènes, de nombreux témoignages sont passés entre les mailles de la censure. A l’image des carnets de guerre du caporal Louis Barthas, écrivant : « Qui sait ! Peut-être un jour sur ce coin de l’Artois, on élèvera un monument pour commémorer cet élan de fraternité entre des hommes qui avaient l’horreur de la guerre et qu’on obligeait à s’entre-tuer malgré leur volonté ».

    A la faveur d’une discussion avec Hélène Cortès leur professeur d’histoire, les élèves sont longuement revenus sur cette guerre vue par ceux qui l’ont faite, sans oublier d’évoquer le souvenir d’un chat navigant à loisir entre les lignes et qui aurait été fusillé pour intelligence avec l’ennemi. Les élèves adressent un Joyeux Noël à tous et remercient le cinéma de Lavelanet (séance spéciale), le foyer socio-éducatif et Yannick Callat principal du collège qui leur a offert « la chance d’assister à la projection ».

    Un monument en l'honneur de ces jeunes combattants a été inauguré, jeudi 17 décembre 2015, à Neuville-Saint-Vaast, en Artois.