Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet noir - Page 134

  • Robert Roncalli n’est plus

    Janvier 2010.jpgRobert Roncalli travaillait à l’élaboration de l’almanach du Cercle occitan du Quercorb.

    Dimanche 11 novembre en fin de matinée, Robert Roncalli était enlevé à l’affection des siens après avoir courageusement lutté, jusqu’à ce que les forces viennent à lui manquer. A la nouvelle de son décès, survenu à l’âge de 78 ans, la cité du Kercorb s’est retrouvée mardi, afin de lui adresser un dernier adieu.    

    Natif de Chalabre où il avait vu le jour le 2 juin 1934, Robert Roncalli n’avait rien oublié d’une enfance insouciante, racontée dans un ouvrage édité en 1997 et véritable trésor d’anecdotes. Il avait également vécu la transformation industrielle du pays chalabrais, symbolisée par l’essor de la manufacture Canat. Il avait ensuite mis son expérience et ses compétences au service de diverses unités de production de la Haute-Vallée de l’Aude, c’est là qu’il avait mis un terme à sa carrière professionnelle. Dans l’intervalle, Robert Roncalli avait traversé la Méditerranée, en tant qu’appelé du contingent, affecté au corps des troupes aéroportées en Kabylie.

    A l’heure de la retraite, il retrouvera un cadre on ne peut plus familier, et son implication dans la vie associative chalabroise lui permettra de conserver une activité pour le moins soutenue. Secrétaire de la section cantonale de la Fnaca, trésorier et auteur au sein de « Il était une fois Chalabre », président du Cercle occitan du Quercorb, soliste baryton et fantaisiste avec ses complices de la chorale Eissalabra, membre assidu d’un tribunal en charge de la défense de sa majesté carnaval (photo ci-dessous), il aura également veillé aux destinées de la capitale du Kercorb, en qualité de conseiller municipal, de 1989 à 2001. Diminué par de sérieux ennuis de santé, Robert Roncalli s’efforçait de rester actif, travaillant notamment à l’élaboration de l’almanach annuel du Cercle occitan.

    robert roncalliJugement de sa Majesté Badaluc XXVIII, Place Charles Amouroux, de gauche à droite, André Babou (†), Robert Roncalli, René Berland (†) (photo archives Mars 1996).

    Durant la bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre, Soeur Hélène invitera à saluer sa mémoire, évoquant par la même occasion, le souvenir de Jean XXIII, le cousin. Un hommage à la conclusion duquel les amis de l’ensemble vocal Eissalabra offriront une émouvante interprétation de la « Montanara ».

    Sous les drapeaux en berne, les Chalabrois ont adressé un dernier adieu à Robert Roncalli, inhumé dans le caveau familial où il repose aux côtés de son épouse Huguette, disparue en 1989. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Thierry et Rolande ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Vincent Desjardins n’est plus

    V incent Desjardins.JPGVincent Desjardins avait joué sous les couleurs du FC Chalabre (photo archives, Octobre 1995).

    Les Chalabrois accompagnaient tout dernièrement Vincent Desjardins, décédé subitement en son domicile rue de la Mairie, à l’âge de 39 ans. Originaire de Beauvais (Oise), où il était né le 15 mars 1973, il avait découvert le pays du Kercorb aux côtés de ses proches, installés à Chalabre au début des années 1990. Il s’était très vite intégré à la vie locale, par le biais notamment de son investissement au sein du Football-club-chalabrois. Joueur complet, il pouvait évoluer à la pointe de l’attaque ou en défense, au poste de gardien de but.

    Travailleur infatigable, Vincent Desjardins possédait une formation dans le domaine de l’agriculture et louait régulièrement ses services. Au terme d’une émouvante cérémonie civile, célébrée dans le cimetière de Saint-Pierre, parents et amis lui ont adressé un dernier adieu.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Mélissa sa fille, à Bernard et Annie ses parents, à Philippe, Anita, Bruno, Alex, Ludovic et Laëtitia ses frères et sœurs, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

    vincent desjardinsVincent Desjardins assurait également avec le maillot de gardien de but (photo archives, Avril 1996 à Pennautier).

  • Marie-Thérèse Bastard n’est plus

    La Mere et Vanille 2006.JPGLa cité chalabroise rendait dernièrement hommage à Marie-Thérèse Bastard née Noguès, enlevée à l’affection des siens à l’âge de 88 ans. Native de Saint-Gonnery (Morbihan), où elle avait vu le jour le 6 janvier 1924, elle avait uni sa destinée à celle de Marcel Bastard, le jeune meunier du moulin de Saint-Caradec. Dans un pays breton meurtri par la guerre, le couple s’installera comme cultivateur et verra son quotidien égayé par les naissances de Marie et Yolande. En 1947 et au gré des hasards que l’existence peut réserver, la petite famille va découvrir le Kercorb, où les attend Pacifique Le Joly, le cousin de Marcel.

    La ferme d’en Roques sera le premier point de chute, avant l’installation tour à tour dans la ferme de la Leude, sur le col du Bac, les métairies d’En Crème, et de Baychère. Un petit Marcel naîtra sur les hauts de Montbel, avant que Marie-Thérèse Bastard et les siens n’aménagent dans la rue d'En Plumet à Chalabre, au début des années 1950. Employée avec son époux à la manufacture Canat, les naissances de Jean-Luc et Yvan viendront enrichir l’existence d’un foyer qui en août 1967, s’installe aux Genêts. C’est là, en septembre 2004, que Marie-Thérèse et Marcel, enfin retraités, avaient fêté leurs noces de diamant.

    La cérémonie civile célébrée dans le cimetière Saint-Pierre, a permis à chacun d’adresser un dernier adieu à Marie-Thérèse Bastard, qui a été inhumée dans le caveau familial où elle repose aux côtés de sa fille Yolande, décédée le 1er janvier 1969. 

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Marcel son époux, à Marie, Marcel, Jean-Luc et Yvan ses enfants, à ses petits enfants, ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil affecte.

  • Guy Gougaud nous a quittés

    C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès de notre compatriote Guy Gougaud, médecin en chef des armées, survenu le 1er août à l’hôpital Val-de-Grâce à Paris, des suites d’une longue maladie. Médecin à 24 ans, Guy Gougaud a servi dans plusieurs grands hôpitaux militaires. Chef du service ophtalmologie à l’hôpital universitaire Larrey de Versailles, il quitte l’armée à 44 ans, année de son inscription au grade de général, pour poursuivre une deuxième carrière à la clinique ophtalmologique de Thionville. Guy Gougaud aimait profondément Puivert, son village, où il repose désormais. 

    A sa femme Monique, ses enfants Emmanuel et Olivier, à sa sœur Maryse, son filleul Philippe, son cousin Edmond, et à toutes les personnes affectées par ce deuil, nous présentons nos très sincères condoléances.