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Carnet noir - Page 133

  • Richard Udzihg n’est plus

    La triste nouvelle nous est parvenue depuis le pays d’Aubagne et de l’Etoile où il résidait, Richard Udzihg a été enlevé à l’affection des siens à l’âge de 55 ans. Citoyen de la ville de Saint-Savournin (13), Richard et sa petite famille venaient régulièrement en vacances à Chalabre, depuis une quinzaine d’années. Ils avaient acquis un pied à terre rue du Capitaine Danjou et participaient aux activités festives d’été, telles que la fête des Voisins dans le parc des Cèdres, ou la fête du Cazal. Employé de la société des eaux, Richard Udzihg avait une prédilection pour les sports mécaniques, qui l’avait amené dans sa prime jeunesse à confirmer ses talents de pilote, spécialiste des courses de côtes. C’est d’ailleurs à ce titre, avec beaucoup d’humour et au pied levé, qu’il avait participé le samedi 24 juillet 1999, au « Grand Prix cycliste du Cazal », répondant à l’invitation des « Festejaïres », à la recherche ce jour-là d’un pilote un peu particulier (photo ci-dessous).

    Un de Baumugne. (Richard) JPG.jpgRichard Udzihg (à droite) s'était intégré avec plaisir dans l'équipe des farfelus du Cazal.

    La cérémonie d’adieu a été célébrée à Saint-Savournin en avril dernier, Richard Udzihg avait souhaité être incinéré. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Régine son épouse, à ses enfants, Jessica, Noémie et Michäel, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Claude Morat n’est plus

    Claude Morat.JPGLe regretté Claude Morat aux côtés de son épouse.

    Mercredi 27 avril étaient célébrée en l’église St Pierre, la cérémonie des obsèques religieuses de Claude Morat, brutalement enlevé à l’affection des siens à l’âge de 69 ans. Originaire du pays catalan, de Canet-en-Roussillon où il était né le 8 décembre 1941, le petit Claude Morat découvre le pays chalabrais en 1952, lorsque son père achète Falgas et crée la société de « Maison de repos du château de Falgas », acte fondateur du futur centre Christina. 

    Après avoir fait ses classes à l’école primaire de Chalabre, sous la houlette notamment de M. Hygounet, il rejoindra le lycée agricole de Marmillat à Clermont-Ferrand, puis Toulouse où il se perfectionne dans le domaine de l’électrotechnique. Spécialisation dans le droit fil d’une vocation familiale, et qu’il aura l’occasion de mettre en pratique en 1960, au sein du contingent, durant les événements d’Algérie.

    A la mort de son père, survenue en 1969, Claude Morat rachète la propriété des bords de l’Hers, fonde une exploitation  agricole qu’il ne cessera de faire prospérer, et aux destinées de laquelle il veillait encore, avant son hospitalisation d’urgence survenue peu de jours avant les fêtes pascales. En 1972 et avec le précieux soutien de son épouse Yolande, ils proposent un concept alors nouveau, le gîte à la ferme, précurseur de la chambre d’hôtes. Ils assument dans le même temps la charge d’un important cheptel de bovins, et managent un élevage de pur-sang arabes, ce qui les amènera à voyager souvent vers différents continents.

    Véritable force de la nature, doté d’un caractère serviable (ses amis d’enfance évoquent ses interventions régulières en faveur des plus petits), Claude Morat possédait un tempérament trempé et déterminé. Généreux de cœur, simple et tourné vers les autres, il affectionnait particulièrement les tablées entourées d’amis, de son équipe de chasseurs, tous régulièrement conviés à sa chère et traditionnelle « cargolade catalane ».

    En 1994, il passera le relais des chambres d’hôtes à son fils Rémy, qui vient de s’installer en agro-tourisme. Passionné de pêche en mer, Claude Morat possédait ses brevets de pilote d’avion de tourisme, passés avec succès à l’aéroport catalan de la Llabanère, où il fera la rencontre d’une jolie Aveyronnaise prénommée Yolande. Eloigné des rivages catalans, il affectionnait la chasse, la forêt, et un domaine agricole dont il avait forgé l’âme.

     En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Yolande son épouse, à Rémy son fils, à sa fille Ambre et Alain son beau-fils, à Floris et Fiona ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.  

  • Jeannette Ferrier n’est plus

    jeannette ferrier,hauts de bon-accueilVendredi 1er avril se déroulait la cérémonie des obsèques religieuses de Jeannette Ferrier, née Jeanne Gomez, décédée à l’hôpital local de Chalabre à l’âge de 87 ans. Native de Rieux-Minervois où elle avait vu le jour le 18 mai 1923, Jeannette était arrivée très jeune en pays chalabrais, c’est là qu’elle fera la connaissance de François Ferrier. Tous deux fondent un foyer et s’installent rue des Bains-douches. Passionnée de théâtre, elle participe dans le même temps aux activités du groupe artistique local « Classe 44 », aux côtés de son amie Jeannette Cammages-Navarro, disparue le 5 avril 2010.

    jeannette ferrier,hauts de bon-accueil

     

    La famille va s’agrandir, puis rejoindra les hauteurs de la cité Canat. François et Jeannette s’installeront ensuite au lotissement des Genêts où résonne encore l’écho de grandes et festives réunions familiales. Depuis novembre 2009, ils résidaient ensemble au centre de long séjour des Hauts de Bon-Accueil. Par leurs visites régulières, les enfants l'ont accompagnée dans ses derniers jours, en respectant le mode de fin de vie qu’elle avait choisi. Au terme de la bénédiction célébrée en famille dans la chapelle de l’hôpital par les Soeurs de la Présentation de Marie, Jeannette Ferrier a été inhumée dans le caveau familial du cimetière St Pierre. 

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à François son mari, à ses enfants, Jean-Joseph, Francis, Michel, Henri, Gilbert, Yvan et Daniel, à ses petits-enfants et arrières petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil affecte.    

  • Chantal Discala nous a quittés

    Chantal.jpgCe premier jour de printemps aura été porteur d’une sombre nouvelle, avec l’annonce du décès de Chantal Discala, née Michelou, survenu à Chalabre à l’âge de 54 ans. Au terme de longs mois de lutte menée avec courage et lucidité contre la maladie, et l’indéfectible soutien de ses proches, l’espoir a cédé la place à un cruel dénouement.

    Mardi 22 mars, la petite cité de Montjardin accueillait une foule innombrable et sous le choc, venue lui rendre un dernier hommage et témoigner soutien et affection à sa famille. Chantal Discala avait vu le jour à Carcassonne le 14 juillet 1956 et avait effectué l’essentiel de sa carrière professionnelle comme aide-soignante à l’Hôtel-Dieu St Jacques, puis à l’hôpital local des Hauts de Bon-Accueil où elle exerçait la fonction d’aide médico-psychologique auprès des pensionnaires. Responsable du comité d’animation de l’établissement, elle avait initié diverses activités à l’attention de nos aînés, dans et hors de l’hôpital, notamment des rencontres inter générations très appréciées de tous.

    Chantal Discala et son mari Jean-Philippe avaient découvert le pays de Kercorb au milieu des années 1970, par l’entremise du ballon rond et une rencontre avec Roger Dumay, alors président du FC Chalabre. Tous deux avaient été adoptés par la communauté chalabroise et avaient fondé ici une belle petite famille, aujourd’hui orpheline d’une maman et d‘une mamie aimante et attentionnée. La cérémonie d’adieu célébrée dans l’église de Montjardin, d’où montaient les émouvants accords d’une trompette, a été suivie de l’inhumation dans le petit cimetière où Chantal Discala repose à présent.   

    En ces douloureuses circonstances, nos pensées et toute notre sympathie vont vers Jean-Philippe son mari, Nicolas et Mélanie ses enfants, ses petits-enfants, Luna, Nathan et Gaetan. Très sincères condoléances à toute la famille.