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Carnet noir - Page 135

  • Paul Lagarde n’est plus

    Paul .JPGLe regretté Paul Lagarde.

    Vendredi 22 octobre se déroulait à Rivel la cérémonie des obsèques religieuses de Paul Lagarde, décédé à Chalabre en son domicile de la rue Ste Anne, à l'âge de 79 ans. Natif de Rivel où il avait vu le jour le 2 février 1931, « Chiquet » avait quitté très jeune la vallée du Riveillou pour la région centre et Vierzon où il avait effectué sa carrière professionnelle, au sein des effectifs d'EDF. Dans le même temps, il avait mis son temps disponible au service du club de basket-ball local, en temps qu'entraîneur d'une formation féminine du CAJO Vierzon Basket. Il avait quitté le Cher à l'heure de la retraite.

    Installé depuis lors à Chalabre, Paul Lagarde était resté très actif et ce militant assidu au service de la défense de la langue occitane avait publié en janvier 1998, un recueil de contes qu'il avait intitulé « Al pè del fuoc ». Il animait d'ailleurs des veillées au coin du feu dans les petits villages de la voisine Ariège et était également membre à part entière de l'équipe dirigeante du Football Club Chalabrois. Après le décès de son épouse, Irène, survenu en 2005, Paul Lagarde partageait son temps entre Chalabre et sa famille rivéloise. Sa présence régulière sur les boulevards de la bastide lui offrait l'occasion de guider les touristes en balade sur les cours, visites gratuites agrémentées de récits sur l'histoire locale. Une assistance recueillie lui a rendu un dernier hommage avant son inhumation dans le petit cimetière de l'église Ste Cécile. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à la famille.  

    Lagarde 1000 frs.JPGEn janvier 1995, Paul Lagarde ici aux côtés de Lucien Jeunesse, avait participé au Jeu des Mille Francs (photo archives, théâtre municipal de Chalabre).

  • Au revoir Roger

    Roger.jpgLa nouvelle du décès de Roger Raynaud, survenu aux premières heures du jeudi 16 septembre dans sa 87e année, a jeté un voile de tristesse sur le village qui l'avait vu naître, le 7 novembre 1923. La peine et l'émotion se mêlaient, à l'évocation du souvenir de Roger, figure attachante et incontournable de la cité du Kercorb.

    Roger Raynaud était entré dans la  vie active au sein des établissements Noy, artisan en chaussures, dont l'activité serait ensuite reprise par Antoine Canat. Très vite, le jeune Chalabrois affiche de prometteuses dispositions pour le sport, et plus particulièrement pour le ballon ovale, objet d'une passion qui ne le quittera jamais. Le stade Jean de Mauléon voit évoluer un jeune trois-quart centre de talent, au tempérament explosif, qui décrochera le 20 mai 1951 avec les copains de l'US Chalabre XIII, le titre de Champion de France Honneur, face à l'ASM Toulon. S'il quitte le club de ses premiers pas,  il connaîtra encore et souvent les joies des grandes victoires, avec les clubs de Lézignan, de l'AS Carcassonne XIII, mais aussi Narbonne, Lavelanet ou Laroque d'Olmes XV, club avec lequel il enlèvera un dernier titre de champion de France. Il mettra un terme à sa brillante carrière à l'US Chalabre, comme joueur puis entraîneur d'un club dont il était resté un inconditionnel supporter. Sa présence invariable en bord de touche transcendait ses cadets, en compagnie desquels il était encore et toujours le 24 juillet dernier, à l'occasion de la fête du Bouclier Raymond Fort (photo ci-dessus).

    80 chasseurs.JPGLe « Ravageur », comme aimaient à l'appeler ses partenaires de l'ASC XIII, avait fait sienne la célèbre devise des sang et or, « Sempre en davant ! », et Roger n'était jamais le dernier pour prolonger les rencontres. Ainsi ses talents de chanteur auront souvent mis en valeur et pour le bonheur de nombreuses générations, la fabuleuse équipe des « 80 chasseurs ». D'humeur toujours égale et doté d'un solide sens de l'humour, il s'était naturellement retrouvé aux côtés de René Berland et André Conte, fieffés complices avec lesquels il forma un inoubliable trio de notables, chargé d'assurer le séjour en pays chalabrais de sa majesté Badaluc.

    Mars 96 Trio R R A.JPG.JPGEn mars 1996, Roger Raynaud, René Berland et André Conte étaient les invités d'honneur d'une exposition sur Carnaval, aux Cèdres. Inoubliable trio de juges, qui fit rarement preuve de clémence.

    Au cours de l'été 2006, Roger et Simone son épouse, avait fêté soixante années de vie commune, noces de diamant célébrées en famille au coeur d'une petite chapelle du pays catalan. Roger et Simone avaient fait le chemin à l'envers, jusqu'à ce samedi frisquet de l'année 1946 au cours duquel l'abbé Fourtanier les avait unis sous la nef de St Pierre.  

    Roger Raynaud sera inhumé aujourd'hui samedi 18 septembre à 10h en l'église Saint-Pierre où les Chalabrois viendront lui rendre un ultime hommage. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Simone son épouse, à Michel, Anne-Marie et Marie-Chantal ses enfants, à sa soeur Jeannette, à ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    Coupe de l'Indépendant.JPGEn 1942, Roger Raynaud et l'US Chalabroise remportent la Coupe de l'Indépendant face à l'Entente Pomas/St Hilaire.  

  • Jeanne Nys n’est plus

    Mardi 14 septembre étaient célébrées en l'église Sainte Pierre de Chalabre, les obsèques religieuses de Jeanne Nys, née François, décédée à l'âge de 95 ans. Originaire de Triel sur Seine (Yvelines) où elle était née le 23 janvier 1915, la regrettée défunte résidait en Kercorb depuis novembre 1956. Sa venue à Chalabre, aux côtés de Marcel son époux, décédé en décembre 1995, avait coïncidé avec l'ouverture du château du Falgas. Un havre de tranquillité aux portes de la ville, transformé en une maison de repos et de convalescence qu'elle dirigea avec son mari, jusqu'en 1987. Tous deux avec leur fils Christian, furent à l'origine du projet de construction de l'actuelle résidence « Christina », érigée route de Limoux et dans laquelle nombre de pensionnaires continuent à trouver accueil et soins toujours aussi excellents. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Christian son fils, à ses petits-enfants et ses arrières petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • Joseph Trujillo n’est plus

    José Trujillo.JPGJosé Trujillo s'était grandement impliqué dans la vie de la cité.

    Jeudi 19 août se déroulait la cérémonie des obsèques civiles de Joseph Trujillo, décédé mardi à l'hôpital local, à l'âge de 87 ans. Natif de Laroque d'Olmes (Ariège) où il avait vu le jour le 27 août 1922, José Trujillo aura connu une jeunesse marquée par la guerre et une forte implication au sein des groupes de résistance des maquis de la Haute Ariège. Chargée d'intercepter les miliciens fuyant vers l'Espagne après le débarquement en Normandie, son unité se retrouvera par mégarde au-delà de la frontière espagnole. Joseph Trujillo et ses compagnons tombent entre les mains des rebelles aux ordres du général Franco. Sa nationalité française lui épargne le peloton d'exécution mais il passera cinq années et demi de sa vie dans les prisons franquistes. Une période qui le marquera à jamais et durant laquelle il adhère aux thèses communistes, au contact de ses camarades d'infortune. Après sa libération, il reviendra en Kercorb et entreprendra une nouvelle existence dans plusieurs secteurs d'activité du pays chalabrais. Il s'impliquera ensuite dans la vie de la commune et effectuera deux mandats d'élu au poste de premier adjoint, avec René Boyer (1983-1989) et Jacques Montagné (1989-1995). Il prendra ainsi une part active à l'élaboration de projets de rénovation de son village, notamment l'aménagement du coeur de la bastide.

    JT I.JPGLors du Bicentenaire célébré le 14 juillet 1989, José Trujillo (à droite), Malou Saddier (absente sur la photo), Hubert Carcy et Jacques Montagné avaient planté l'arbre de la Liberté (à la manoeuvre, Jean-Luc Bénet).

    Pensionnaire de l'hôpital local aux côtés de son épouse, José Trujillo conservait depuis le belvédère des Hauts de Bon-Accueil, un regard sur une cité au service de laquelle il s'était grandement impliqué. Une nombreuse assistance précédée par le drapeau de l'Amicale des Guerrilleros espagnols a accompagné José Trujillo vers sa dernière demeure où chacun lui a adressé un ultime adieu. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son épouse Thérèse, à Laurent et Gérard ses enfants, à ses soeurs Ascension et Sara, à toutes les personnes que ce deuil afflige.