Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet noir - Page 135

  • Augustin Sibra n’est plus

    A. Sibra.JPGAugustin Sibra et sa clarinette ne manquaient aucune sortie de sa majesté Carnaval (photo archives Carnaval 1978).

    Vendredi 20 juillet était accompagné vers sa dernière demeure, Augustin Sibra, décédé à l’hôpital des Hauts de Bon-Accueil à l’âge de 89 ans. Né à Courtauly le 20 avril 1923, il avait grandi dans la cité chalabroise, où la famille était venue vivre du commerce du charbon de bois, exercé par le père. Ce dernier décèdera accidentellement, laissant un petit Augustin de six ans et sa sœur Juliette, quatre ans, seuls avec leur maman Baptistine. Tandis que la famille vit des travaux de confection à domicile, Augustin va s’installer comme cordonnier à l’âge de quatorze ans, au terme d’un apprentissage effectué à la maison Magna, l’enseigne incontournable du cours National.

    Cette entrée précoce dans le monde du travail ne le détournera pas d’une passion naissante pour la musique. Grâce à Pierre Taillefer son professeur, et aux gammes qu’il monte sur les hauteurs du hameau du Cazal, Augustin Sibra deviendra le talentueux clarinettiste que chacun connaissait. Il animera ainsi les bals du samedi soir, au sein de formations qui avaient alors pour nom le Novelty, le Sonore, le Splendid, ou Jean Serge (photo ci-dessous). La musique rythmait sa vie et c’est tout naturellement qu’il mettra sa maîtrise de la croche et du contre-ut, au service de l’harmonie-fanfare de l’Avenir du Kercorb, permettant à celle-ci d’atteindre son apogée, au début des années 1970. Marié en juin 1948 à Josette Clanet, Villefortoise aux côtés de laquelle il élèvera trois enfants, il partageait son temps entre musique et cordonnerie, dans un environnement qui fleurait bon le cuir, rue du Pont-de-l’Hers. En avril 1999, ils auront la douleur de perdre un fils, Jean-Claude, lui-aussi musicien, qui perpétuait une tradition solidement ancrée au sein de la famille Sibra.

    augustin sibra

    La formation Le Sonore en 1946, à l'occasion de la fête à Tréziers. De gauche à droite, debout, Félix Calvène, Paul Astégiani, Jean Chaussonnet. Assis, Fredo Pelizzari, Augustin Sibra, Pierre Langer, Jacques Favaron. 

    Au terme de la bénédiction célébrée en l’église Saint-Pierre, un dernier hommage  a été rendu à Augustin Sibra, qui repose désormais aux côtés de son épouse Josette, décédée le 15 septembre dernier. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Christiane sa fille, à son fils Serge, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • René Kergieter n'est plus

    René KergieterLe regretté René Kergieter.

    Samedi 23 juin était célébrée en l’église Saint Pierre, la cérémonie des obsèques religieuses de René Kergieter, enlevé à l’affection des siens à l’âge de 83 ans. Originaire de Labastide-sur-l’Hers (Ariège), où il était né le 8 juillet 1928, il avait commencé sa vie active sur les métiers à tisser de la vallée de l’Hers, avant de rejoindre la manufacture de chaussures Canat à Chalabre. Installé en Kercorb, il fait la connaissance de Francine Calcet, une jeune Ariégeoise qu’il épouse en août 1952 en l’église de Léran (Ariège). Son engagement dans la gendarmerie intervenu à la fin de l’année 1953, le dirigera dans un premier temps vers une unité mobile, il effectue alors ses premiers déplacements en Lorraine. Il intègrera par la suite les divisions de la gendarmerie départementale, avec des affectations dans le Jura, la Nièvre, et enfin les Hautes-Alpes. C’est là, à Saint Bonnet en Champsaur, qu’il fait valoir ses droits à la retraite, en 1983, date à laquelle il revient en pays chalabrais. Une carrière bien remplie, marquée de 1956 à 1959, par un service en Afrique du Nord (Kabylie), lors des événements d’Algérie.

    A présent retiré aux côtés de son épouse, dans le paisible quartier de la plaine du Pont-Neuf, René Kergieter cultivait son jardin et entretenait avec chacun, de parfaites relations. Un dernier hommage lui a été rendu lors de la bénédiction célébrée par les Soeurs de la Présentation de Marie. Avant que le cortège ouvert par les porte-drapeaux des Médaillés militaires et des Retraités de la gendarmerie de la section de Limoux, n’accompagne René Kergieter vers sa dernière demeure.

    En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Francine son épouse, à Reine, Michèle, Maryse, Didier et Christian ses enfants, ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige. 

  • André Cabrera n’est plus

    A. C.JPGMardi 29 mai étaient célébrées les obsèques religieuses d’André Cabrera, décédé vendredi 25 mai à l’âge de 71 ans, des suites d’une longue maladie. Né à Montlaur le 2 juillet 1940, il avait quitté les Corbières en 1954, en compagnie de ses parents métayers, rejoignant d’abord Villefort puis Chalabre, où la famille élira domicile. En novembre 1960, il traverse la Méditerranée en tant qu’appelé du contingent, intégré à la 1ère Cie du 15e BCA. Il effectue vingt-deux mois de service en Afrique du Nord au cours desquels il aura la douleur de perdre sa maman, avant un retour à la vie civile en septembre 1962. Après le décès du père, il assume sa part de responsabilités au sein d’une famille nombreuse, et trouve le temps d’assouvir sa passion pour le rugby, au sein de l’US Chalabre XV. Sa vie professionnelle passera par une installation en qualité d’artisan-plombier, avant une reconversion dans le textile en terres du Pays d’Olmes. Dans l’intervalle, il fera la connaissance de Marie-Louise Parrenin, jeune Chalabroise qu’il épouse en juillet 1964.

    Après l’intermède professionnel en Ariège, André Cabrera et son épouse choisissent de revenir dans la cité de leur jeunesse, et s’installent sur les hauteurs des Genêts, en qualité de retraités. Passionné de jardinage et toujours au fait de l’actualité rugbystique, André Cabrera ne manquait pas d’aller soutenir ses cadets, depuis les tribunes d’un stade Lolo Mazon tout proche. 

    andré cabreraUne nombreuse assistance précédée des porte-drapeaux de la Fnaca, Déportés du travail et Rhin et Danube, s’est recueillie sous la nef de l’église St Pierre, où un hommage lui a été adressé lors de la bénédiction assurée par les Sœurs de la Présentation de Marie. Au terme de la cérémonie, André Cabrera a été incinéré et repose à présent dans le caveau familial. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Marie-Louise son épouse, à René son frère, à Françoise, Marie-Rose, Antoinette, Madeleine et Gisèle, ses sœurs, à toutes les personnes frappées par ce deuil.  

    (photo ci-contre, archives, Expo Fnaca, Septembre 2010)  

  • Raymond Dumay nous a quittés

    Raymond Dumay.JPGUn grand sourire s’est éteint (photo archives, Mai 1999, Challenge Roger Dumay).

    Vendredi 1er juin, à l’heure où le tournoi annuel de tennis engageait une fin de semaine festive, un drame s’est noué en quelques secondes en marge des courts. Malgré l’intervention immédiate de sapeurs-pompiers présents, Raymond Dumay victime d’un malaise, n’a pu être ranimé. Le décès subit à l’âge de 57 ans, du président en exercice du Football Club Chalabrois, a voilé de tristesse le pays chalabrais sur lequel le temps s’est arrêté, à l’annonce de la tragique nouvelle.

    Technicien dans un laboratoire d’analyses médicales à Lavelanet (Ariège), Raymond était très impliqué dans le domaine sportif, et plus particulièrement dans le milieu du ballon rond. Après avoir fait les beaux jours du FCC durant près de trois décennies, couronnées entre autre par une montée en division honneur régionale (saison 1980-1981), il s’était vu confier la présidence du « Feuceuceu », club cher à Roger, son père, président disparu en avril 2001. De fait, rien n’aura été plus évident aux yeux d’un Chalabrois, que de voir un membre de la famille Dumay à la tête du club de football du Kercorb. Après Léon et Roger, Raymond avait tout naturellement pris en charge les destinées d’une institution qui devait fêter dans quelques semaines, sa soixantième année d’existence. Avant-centre d’une redoutable efficacité sur tous les périmètres engazonnés, il était tout aussi résolu à présent, dès lors qu’il fallait défendre ses joueurs et des couleurs qui bénéficiaient de son investissement permanent.

    raymond dumay,fc chalabre footballAvec l'équipe fanion du FCC, lors de la saison en DHR (1981-1982).

    A un humour malicieux, Raymond alliait le plaisir procuré par la quête des trésors enfouis en sous-bois. Un contact au plus près de la nature qui l’inspirait certainement. Il était ainsi parti au printemps 2010, souffler les bougies de son anniversaire sur les hauteurs du Piton de la Fournaise, célébrant pour l’occasion, « 20.000 jours d'existence », à 2.631 mètres d'altitude. S’il avait raccroché les crampons, Raymond avait gardé le contact avec la compétition par le biais du tennis. Sa présence régulière sur les courts du lac, participait à la bonne marche du Tennis Club du Chalabrais, qui a pris la décision de mettre un terme à l’édition 2012 de son tournoi. 

    Un dernier hommage lui sera rendu lors de la cérémonie des obsèques religieuses qui sera célébrée aujourd’hui lundi 4 juin à 16h à Camon (Ariège). En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Christiane son épouse, à Jeanine sa maman, à ses fils Renaud et Davy, à Danielle sa sœur, à Guy son frère, à toutes les personnes que ce deuil afflige.