Serge Pagès (à gauche) et le collectif Arac-Ardiep, ont préparé ce rendez-vous du souvenir.

Le rendez-vous annuel organisé à l’initiative de Andrée Zdrojower pour l’Ardiep (association des résistants, déportés, internés et emprisonnés politiques) et Serge Pagès pour l’Arac (association républicaine des anciens combattants), aura lieu le samedi 17 mai, sur le site de l’ancien camp.

Dès les premiers mois du conflit qui, de 1939 à 1945, allait mettre le monde à feu et à sang, s'ouvrirent dans l'hexagone, ces "enclos" que certains ont qualifié de "camps du silence" ou encore de "centres de séjour surveillés", où furent parqués les "indésirables", combattants des Brigades Internationales, réfugiés en France, à la fin de la guerre d'Espagne, Allemands et Autrichiens socio-démocrates fuyant le régime nazi, puis juifs de toutes les nationalités.

Cette cérémonie du souvenir se déroulera à partir de 10 h 45 au pied de la stèle érigée en 1996 et restaurée en 2012. Jean-Pierre Salvat, maire de Rivel, accueillera les représentants des associations d’anciens combattants et leurs porte-drapeaux, les élus. L’assemblée se rendra ensuite au monument aux Morts de Rivel.

La gare de Rivel, et le camp d'internement au deuxième plan.

Jean-Jacques Aulombard a présidé une cérémonie empreinte de recueillement.

Le 69^e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie a été marqué par une cérémonie solennelle à laquelle étaient associés le maire et conseiller général Jean-Jacques Aulombard, avec les élus de la municipalité, les associations d’anciens combattants, l'adjudant Michel Canilhac pour la gendarmerie, les sapeurs-pompiers des casernes Jean Cabanier et Georges Grammont, et les citoyens chalabrois.

Les enfants ont participé à cette journée du souvenir.

Il était 11 h à l’horloge de Notre-Dame, lorsque le cortège précédé par les porte-drapeaux René Authier (Fnaca), Gilbert Barthez (Anciens Combattants d'Indochine) et François Grauby (Rhin-et-Danube), s'engageait sur le cours Sully, afin de rallier musique en tête, le monument aux Morts. La mémoire des victimes de tous les conflits était honorée avec le dépôt de gerbe effectué par Jean-Jacques Aulombard, et les sonneries exécutées par les musiciens du quintet Batucada.

Gilles Taffet (photo ci-dessus), Croix de guerre, Vétéran de la guerre d'Indochine et Officier de la Légion d'Honneur, prenait la parole afin de rendre hommage à ses compagnons de combat, évoquant le destin tragique partagé lors de la bataille perdue de Diên-Biên-Phu, qui se termina voilà exactement soixante ans, le 7 mai 1954.

Le cortège rejoignait ensuite la maison commune, après une minute de recueillement et un dépôt de gerbe devant la maison natale du docteur Joseph Raynaud, tué le 7 juillet 1944 avec ses compagnons du maquis gersois de Meilhan. La cérémonie prenait fin avec une aubade mirapicienne, et l’apéritif offert par la municipalité.

La cérémonie commémorant le 69e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie, sera célébrée demain jeudi 8 mai à partir de 11 h. La municipalité et le comité de coordination des anciens combattants invitent les Chalabroises et les Chalabrois à partager avec eux cette journée du souvenir, le rassemblement est prévu devant la mairie, Cours Sully.

Avant de rejoindre le monument aux Morts, le cortège observera une minute de silence devant la maison du Docteur Joseph Raynaud. La partie musicale sera assurée par les solistes de Batucada, éléments de l'harmonie mirapicienne qui ouvriront le défilé et effectueront les sonneries.

Annie Gazza et Bruno Carbonnel, adjoints au maire, ont déposé une gerbe à la mémoire des Déportés (photo Jean-Marc Lofficier).

Le village a commémoré le souvenir des victimes et des héros de la Déportation, dimanche 27 avril, au cours d’une cérémonie très intime, en présence des élus et des corps constitués représentés par Gérard Couteau, président de la Fnaca.

Les drapeaux de Rhin et Danube et de la Fnaca déployés face au monument aux Morts, chacun a rendu hommage aux martyrs de l’idéologie nazie, avant le dépôt de gerbe effectué au pied de la statue de Jean Magrou par Annie Gazza et Bruno Carbonnel, adjoints au maire. Ce dernier adressait ensuite un message en direction des jeunes générations, invitées à sauvegarder la mémoire des événements douloureux vécus par leurs aînés. Ainsi prenait fin une cérémonie empreinte de simplicité et d’émotion.