Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Echos - Page 116

  • C’était hier : Une grange en feu à Montjardin

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du jeudi 14 mars 1996.

    caserne jean-cabanierLes flammes n’ont rien épargné (Photo archives, Mars 1996).

    Dans la nuit du samedi 9 mars, aux environs de 2 h 30, les sapeurs-pompiers de la caserne Jean-Cabanier de Chalabre étaient appelés sur la commune de Montjardin où un violent incendie ravageait une grange appartenant à M. Marcel Franc, agriculteur. Malgré l’intervention rapide de nos soldats du feu, les flammes n’ont rien épargné, allant même jusqu’à menacer la maison d’habitation où loge la famille Franc. La proximité d’un stock de bouteilles de gaz aurait pu provoquer le pire, si les chiens alertés par le crépitement du brasier n’avaient en aboyant réussi à tirer de leur sommeil les membres de la famille de Marcel Franc.

    Au-delà du matériel entreposé dans la grange, deux véhicules ont entièrement été détruits par les flammes d’un incendie qui laisse planer des doutes quant à son origine. La brigade de gendarmerie de Chalabre procède actuellement à l’enquête d’usage, sachant que des indices suspects ont également été relevés dans un hangar situé à l’entrée de Chalabre.

    caserne jean-cabanier

  • Maître Renard sur un arbre perché

    Maître Renard.JPG

    (Photo archives, Février 1993)

    Si l’on se réfère au dictionnaire Larousse, le terme « renard » date du milieu du XIIIe siècle et vient de renart, nom propre d’homme (avocat parisien), qui a éliminé l’ancien terme « goupil », après le succès du Roman de Renart (XIIe siècle). Plus près de nous, un bien triste sort a été réservé à maître goupil, qui se balance à tous les vents depuis plus de trente jours.

    « Capitaine renard allait de compagnie avec son ami bouc des plus haut encornés. Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez, l’autre était passé maître en fait de tromperie » (Jean de La Fontaine). Cette fois pourtant, sa ruse légendaire lui a fait défaut, un seul instant, mais un instant de trop. Et ses bourreaux ont tôt fait de lui ériger un gibet sur le chemin menant vers la ferme désormais abandonnée d’En Crème. Le Petit Prince a perdu son ami.