Les sapeurs du centre du Kercorb a l’heure de percevoir leur nouveau matériel.

Les personnels du centre de secours du Kercorb étaient réunis tout dernièrement afin de prendre possession d’un nouveau véhicule destiné à la lutte contre les feux de forêts. Cette réception de matériel était supervisée par le commandant Julien Saddier, chef du Groupement Sud, et le capitaine Antoine Azzi, chef de centre.

A leurs côtés, dix jeunes sapeurs réunis sous la bannière née de la fusion entre les unités de Ste Colombe-sur-l’Hers et Chalabre. Chacun a pu se familiariser avec le fonctionnement d’un camion citerne feu de forêt (CCF), équipé d’un système d’autoprotection.

Si les pompiers et leurs véhicules se retrouvent encerclés par le feu, ils peuvent se réfugier à l’intérieur de la cabine et déclencher l’autoprotection. Ce système permet d’envoyer de l’eau tout autour du véhicule et sur les pneus (photo). Comme le précise le commandant Saddier, « Des buses disposées tout autour de la cabine du véhicule font écran et refroidissent l’habitacle, le temps que le front de flammes soit passé ». Le CCF dispose d’une réserve d’eau de minimum 300 litres réservé à cela, et lorsque le niveau d’eau est bas, une alarme sonore avertit l’équipage. De plus, ce dernier bénéficie de bouteilles placées à l’intérieur de l’habitacle, afin d’assurer les besoins en oxygène.

Un exercice qui a précédé de quelques minutes la sortie de ce même véhicule, appelé sur la commune de Ste Colombe-sur-l’Hers, après une alerte concernant fumées et odeurs suspectes.

Sur les hauteurs de Campsadourny, Richard et l'équipe de bénévoles en terminent avec la vérification du matériel sur le départ.

La feuille de route est prête et les bénévoles qui mènent depuis 1994 des actions à vocation humanitaire sont sur le point de partir pour une nouvelle mission. Après avoir lancé une campagne de collecte de matériel à destination de l’Ukraine, l’antenne de l’association Humanitaire sans Frontière basée à Puivert, partira le jeudi 21 avril en direction des frontières de l’Est. Grâce à la constante détermination d’une équipe emmenée par Richard Verganzonès, 20 à 30 tonnes de matériel, représentant un volume de plus de 100 m3, vont être acheminées par camion vers leur destination finale. Des cartons contenant médicaments, matériel médical, produits de soins, vêtements, une fois chargés, rejoindront d’abord la cité limouxine où sera formé le convoi. L’itinéraire emprunté par les camions aux couleurs « d’Humanitaire sans frontière » passera par les routes de l’Italie du Nord, de l’Autriche et de la Hongrie, avant l’entrée en Roumanie. Il s’agira alors de mettre le cap sur Siret, ville située à la frontière ukrainienne, qui devrait être ralliée autour du 25 ou du 26 avril. Une première étape avant de rejoindre Isaccea, sur la rive droite du Danube (29 ou 30 avril), et enfin Carpineny le 4 ou le 5 mai, à la frontière de la Moldavie.

A cette collecte de dons en fournitures, viendront également s’ajouter les produits de la vente d’œuvres d’art solidaire, tenue au domaine Flassian à Limoux, en faveur de l’Ukraine et de l’association. Les personnes désireuses d’apporter leur contribution sont invitées à se rapprocher de Richard ou de Carol. Les pilotes sont dans les starting-blocks, prêts à se relayer, l'occasion de souhaiter très bonne route à Richard, Mathias.

Les professionnelles de la Petite Enfance sont prêtes à prolonger leur mouvement.

Ce jeudi 31 mars, les professionnelles de la Petite Enfance oeuvrant au sein des deux crèches de l'association Vanille et Chocolat (Chalabre et Sainte-Colombe-sur-l’Hers), ont pris part à un mouvement de grève national. Cette opération à mettre à l’initiative du syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), s’est déroulée tout au long de la journée, devant les locaux de la crèche de Chalabre. Assistantes maternelles, auxiliaires de puériculture, directrice de crèche, se sont mobilisées afin de sensibiliser sur le manque de reconnaissance à leur égard.

Rassemblées sous le préau de la structure dressée au pied de la rue Saint-Pierre, elles ont souhaité informer la population de leur démarche, invitant chacune et chacun à venir comprendre et échanger sur leurs revendications. « Le but étant de montrer à quel point le secteur de la Petite Enfance est oublié ». Comme elles l’indiquent, « Nous avons toutes et tous constaté l’absence d’interventions de l’État à l’égard de la Petite Enfance pendant toute la crise sanitaire, alors que les professionnelles étaient présentes, signifiant ainsi le manque de reconnaissance de leur engagement ».

Elles dénoncent également les conditions d’accueil des enfants et des familles exigées par l’État (nouveau décret qui sera mis en place dès septembre 2022), avec une politique de chiffres toujours plus présente, des conditions d’accueil qui se dégradent avec peu de moyens pour y pallier, le manque de personnel. Ce cri d’alarme lancé à quelques jours du premier tour présidentiel, vise également à mettre en lumière une dérive vers le « tout rentabilité », rentabilité qui se fait aux dépens des employés, mais surtout aux dépens du bien-être des enfants.

« Où sont vos enfants au milieu de tout ça ? ». Dans une lettre à destination des parents, les professionnelles de l’association expliquent combien il leur semble important que ces derniers s’impliquent à leurs côtés dans les actions à venir. Avec un durcissement du mouvement envisagé, et notamment des fermetures sur plusieurs jours d’affilée. La crèche Vanille et Chocolat est joignable à l’adresse ma.vanillechocolat@wanadoo.fr