Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cri du vent - Page 2

  • Retours sur l'assemblée du Cri du Vent

    cri du vent

    Comme évoqué précédemment (31 octobre 2024), le dernier lundi d'octobre a permis aux adhérents de l'association du Cri du Vent de prendre part à une assemblée générale extraordinaire. Outre la mise en place d'un nouveau bureau, l'actualité qui dispense son souffle sur les hauts du Quercorb a fait l'objet d'échanges avec des élus. Ainsi les interventions remarquées de Jacques Mamet, conseiller municipal de Chalabre, vice-président de la CCPA chargé du Tourisme et par ailleurs membre du Cri du Vent. L'assemblée était également honorée de la présence de Julien Saddier, maire de Sonnac-sur-l'Hers, qu'une délégation du Cri du Vent avait pu rencontrer dans les jours précédents. Celle-ci a attiré son attention sur le combat mené à Ste Colombe-sur-l'Hers, avant de signaler les tentatives d'implantation d'éoliennes qui se sont précédemment déroulées sur le Quercorb, et à Sonnac-Corbières en particulier, « lesquelles ont subi des échecs retentissants ».

    Ainsi étaient rappelées les origines de l’association créée en 2008, lorsque Gérard Joulia († 2012), nouvellement élu maire de Courtauly, avait découvert que Raz Énergie et la Compagnie du Vent, projetaient dans le plus grand secret, d’installer plusieurs dizaines d’éoliennes sur les communes de Montjardin, Courtauly, Sonnac-sur-l’Hers et Corbières.

    Les multiples actions menées depuis par l'association ont fait l'objet d'une brochure remise à l'attention des élus de Sonnac-sur-l'Hers. Sensible à la biodiversité, le premier magistrat sonnacois a par ailleurs confirmé un point évoqué lors de l'assemblée, notamment les obstacles que constituent les éoliennes pour les avions bombardiers d'eau en cas d'incendie : « Si l'on considère le réchauffement climatique, le risque incendie va évoluer défavorablement dans nos territoires jusque-là épargnés et de fait, ces implantations sont susceptibles d'être une contrainte supplémentaire dans la lutte contre les feux de forêts ».

  • Le Cri du Vent se dote d'un nouveau bureau

    cri du vent

    L’opposition à l'implantation de zones industrielles d'aérogénérateurs ne faiblit pas

    L'assemblée générale extraordinaire du Cri du vent s'est déroulée le lundi 28 octobre à la mairie de Chalabre, Cours Sully. Elle était ouverte par Jean Baudeuf, ancien président avant la démission en septembre dernier du président sortant Frédéric Hivet. L'ordre du jour a permis de procéder à l'élection à l'unanimité d'un nouveau bureau. Auparavant, l'assistance fédérée aux côtés d'une association qui dénonce l'éolien terrestre et les projets d'installation dont le Quercorb fait régulièrement l'objet depuis 2009, avait accordé la confiance à un conseil d'administration renforcé. Lequel va poursuivre son engagement face aux initiatives d’industriels issus du domaine privé, avec un nouveau bureau composé comme suit : président Daniel Bouichou, secrétaire Jonathan Liebling, trésorier Gilles Dorizon, trésorier adjoint Henri Dubois.

    cri du vent

    Daniel Bouichou (à gauche) est le nouveau président de l'association 

    Après la modification de trois articles des statuts, l'association a rappelé les activités engagées depuis la dernière assemblée tenue en mai dernier. L'occasion de donner des informations et des précisions, quant aux questionnements que suscitent les avancées des promoteurs sur les deux projets de centrales éoliennes industrielles du Quercorb. Pour rappel, ces projets concernent les communes de Sainte Colombe-sur-l'Hers / Rivel d'une part, Peyrefitte-du-Razès / Corbières / Sonnac-sur-l'Hers d'autre part.

    Avec l'évocation des enquêtes publiques en cours, l'assistance a réaffirmé « sa volonté d'oeuvrer à la préservation des paysages et du cadre de vie, à la sauvegarde du patrimoine commun du Quercorb et des communes environnantes ».

    cri du vent

  • Assemblée générale du Cri du Vent

    cri du ventLe collectif de l'association Cri du Vent communique :

    « L'assemblée générale extraordinaire de l'association aura lieu le lundi 28 octobre à 18 heures. Initialement prévue au théâtre Georges-Méliès, rue de l'Abattoir à Chalabre, elle se tiendra salle du conseil municipal, mairie de Chalabre, Cours Sully.

    A l'ordre du jour, dernières infos concernant les deux sites éoliens (Ste Colombe-sur-l'Hers et Sonnac-Corbières-Peyrefitte), élection des membres du conseil d'administration, élection d'un nouveau bureau et d'un nouveau président, rectification de l'article 2 des statuts, nouvelle adresse du siège social, questions diverses ».

  • Cri du Vent : « Les éoliennes menacent notre patrimoine »

    C'est le message que tient à faire passer l’association Cri du Vent, laquelle en partenariat avec l’association Rivel Patrimoine avait cette année saisi l’occasion des Journées du Patrimoine (21-22 septembre), pour attirer l’attention sur les menaces que fait toujours peser le projet éolien de Ste Colombe sur la commune de Rivel.

    Comme tient à le souligner le collectif : « : Pourquoi cette date ? Parce qu’il s’agit principalement de notre patrimoine environnant qui est menacé par ce projet, qu’il soit paysager, naturel ou immobilier. Pourquoi ce lieu ? La Chapelle Sainte Cécile est un joyau pour le village. C’est l’ancienne l’église, seule restée debout alors que le village de Pendels fut rasé et son château détruit à l’époque médiévale, du temps des croisades. Restaurée à plusieurs reprises, elle bénéficie d’atouts certains. Avec son environnement pastoral, son allée de cyprès et son cimetière attenant, elle est devenue un site patrimonial remarquable et classé. De plus, son parvis en situation de belvédère, permet d’avoir une vision panoramique de grande amplitude sur un espace naturel préservé et de toute beauté. Préservé, mais jusqu’à quand ? »

    En effet, lancé maintenant depuis deux ans et demi par BayWa.re (société privée multinationale) ce projet d’éoliennes industrielles prévu au col de Sainte Colombe en limite de Rivel, suit son cours. Après la dépose du mât de mesure voilà bientôt un an, l’étude environnementale est faite, celle devant déterminer l’accès au site est en cours. Sachant que cette voirie envisagée doit faire impérativement 8 à 10 m de large à travers prairies et bois, son étude rencontre des difficultés au niveau du foncier et riverains.

    cri du vent

    Le Cri du Vent précise : « Cette photo montage présente une simulation du projet : des éoliennes gigantesques de près de 200 m en bout de pales, et à moins de 1500 m du site classé. Le village de Rivel situé à mi-distance, se verra écrasé et la quiétude de son environnement perturbée par le mouvement incessant des pales avec un bruit de fond lancinant et les flashs nocturnes ».

    Une autre vision du projet, réalisée à partir d’un « matte painting » pour l’occasion, sur le parvis :

    https://youtu.be/tSx0pwXr_XQ 

    L'association ajoute : « Si ce projet venait à se réaliser, il est certain que son impact serait désastreux pour tout le territoire environnant. En particulier : ce paysage pastoral si prisé par les randonneurs se verra défiguré par cette intrusion industrielle anachronique. Le milieu naturel sera considérablement atteint du fait de l’abattage de bois, garrigues et prairies agricoles sur plusieurs hectares pour permettre la création des plateformes de montage, des réseaux, de la voirie, avec une artificialisation des sols irrémédiable, sans compter l’injection de plusieurs milliers de m3 de béton armé pour les socles. Le milieu faunistique sera perturbé, en particulier les rapaces mis en réel danger par les pales tournant à 300 km/h alors que toute la zone sud de Rivel est classée Natura 2000 (protection européenne) et tout le Plantaurel en ENS (espace naturel sensible). Sans compter les pertes de retombées touristiques pour les gîtes du coin et les chutes de valeurs immobilières dues aux nuisances. C’est pourquoi il nous a semblé toujours important de mettre en garde les gens du pays et les amoureux des sites patrimoniaux en les invitant à porter un regard autre, à ces Journées du Patrimoine de Rivel. Elles ont non seulement permis d’assurer les visites de la chapelle sur les deux jours, mais aussi de présenter deux expositions .

    cri du vent

    L’une représentant la richesse animalière locale (cervidés et rapaces), photographiée par Gérard Cezera, chasseur d’image semi-professionnel du village.

    cri du vent

    L’autre étant une expo itinérante sur les mérites de Natura 2000, prêtée par l’Intercommunalité.

    Selon le programme établi, « Le samedi matin une balade pédestre guidée par Alan s'est déroulée sur la boucle nommée « Sentier des métiers du bois ». Rappelons que le territoire de Rivel est couvert par quatre boucles pédestres reconnues de qualité. Ce qui n’a pas échappé l’an dernier au Guide touristique de rando de Midi Libre.

    Enfin, dans l’après-midi s’est tenue la conférence-débat animée par Kévin Jeanroy, délégué de l’Aude de Sites et Monuments. Son intervention s’est avérée fort instructive en apportant quelques enseignements sur l'effet néfaste provoqué par la mise en place d'éoliennes sur les sites reculés audois et en particulier sur le mont Tauch, près de son village. Faute de la présence de Christian Riols de la LPO retenu au dernier moment, Gilbert Dargegen d’Alet-les-Bains, président de la Faspa (Fédération des Assoc.de Sauvegarde des Pays d'Aude) a également enrichi le débat en apportant lui aussi son expérience et des précisions d’ordres juridiques ».