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  • Montjardin : Les citoyens de retour dans l’isoloir

    montjardin,francis routelousAutour de Jacques Boulbès, les élus montjardinois se retrouveront samedi prochain pour élire un nouveau maire.

    Dimanche 27 mars, les Montjardinois étaient invités en mairie à l’occasion d’une élection municipale partielle complémentaire, destinée à pourvoir un poste de conseiller municipal.

    montjardin,francis routelousAprès le décès du regretté Francis Routelous, maire de la commune survenu le vendredi 4 février dernier, il revenait à Jacques Boulbès, adjoint, de veiller au bon déroulement du scrutin. A la clôture du vote et sur 81 inscrits, les résultats laissaient apparaître une participation légèrement supérieure à 50%, avec 48 votants et 2 votes blancs.       

    Les 46 voix obtenues permettent à Dorothée Canard (photo), domiciliée au domaine des Vinsous, de  rejoindre l’équipe municipale, qui se retrouvera dès samedi 2 avril prochain. Il s’agira de procéder à l’élection du maire et des adjoints, au classement des conseillers communautaires, et à la désignation des délégués de la commune (RéSeau 11 et Syaden).  

  • Montjardin : Le mardi 23 mai 1944, à la ferme du Roudié

    2021 Augsute Cathala 001 bis.JPGLes proches d’Auguste Cathala ont fleuri la stèle du souvenir.

    Le destin tragique d’Auguste Cathala, assassiné par l’occupant nazi à la ferme du Roudié, a été évoqué dimanche, au pied de la stèle érigée à l’entrée du village par les FTPF (Francs-tireurs et partisans français). Cette journée du souvenir a été commémorée en présence de la famille d’Auguste Cathala, de Francis Routelous et Jacques Boulbès, maire et adjoint de Montjardin. Une cérémonie intime qui a permis de raviver la mémoire et de rappeler la chronologie des événements qui allaient précipiter le destin du fils aîné de Marius et de Marie Cathala, âgé de 19 ans. Harcelé par ceux qui seront bientôt ses bourreaux et qui le poussent sur le chemin devant les conduire jusqu’aux résistants, Auguste Cathala sait qu’il faut gagner du temps. Il choisira d’abord d’ignorer le chemin le plus court, puis, arrivé dans une clairière, il signale sa présence. Ainsi alertés, les membres du maquis « Faïta », établis dans la ferme du Roudié, échapperont aux griffes de la 5e compagnie du capitaine Nordstern.

    Les témoignages et les photographies retrouvées, ne laissent aucun doute quand à la manière dont les « hordes nazies », firent payer à Auguste Cathala un comportement qui permettait aux soldats de l’ombre, d’échapper à un piège tendu avec la complicité des miliciens chalabrois. La veille, dans la ferme familiale des « Vinsous », Auguste Cathala avait partagé le repas familial avec Paul Alcantara, André Riffaut, Lolo Mazon, et l’imminence d’un débarquement avait été évoquée. Le 25 mai, Auguste Cathala était inhumé dans le petit cimetière de Montjardin, et à la nuit tombée, sa sépulture recevra la visite d’un groupe de maquisards venus déposer un bouquet de fleurs orné d’un ruban tricolore.

    Soixante et dix-sept années ont passé mais ce cruel souvenir qui symbolise la générosité jusqu’au don de soi reste intact dans les mémoires. « Les meilleurs émergent de partout. Ils ne relèvent ni d’une caste, ni d’une tradition, ni d’une émission de diplômes. Ils émanent d’un acte de leur conscience et de leur énergie » (juillet 1946 André Rousseaux). 

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    Photo Maurice Mazon

  • C'était hier : Les voisins vont faire la fête

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 17 février 1996.

    totem,montjardinLe patron s’appelle Olivier (Photos archives 17 février 1996).

    Ce samedi 17 février à partir de 18 heures, le petit village voisin de Montjardin va vivre une grande première avec l’ouverture officielle du premier lieu public qu’aient connu les Montjardinois. La mémoire de ces derniers est unanime, l’expérience n’avait jamais été tentée auparavant et l’heureuse initiative est à mettre au compte de l’ami Olivier Serrus, pour lequel nous formulons tous nos meilleurs vœux de réussite. Le pub Le Totem ouvrira donc ses portes samedi prochain en fin d’après-midi, rendez-vous est pris.

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    Quelques semaines plus tard, le Totem accueillerait une soirée costumée 

  • Marcel Franc nous a quittés

    marcel franc,montjardinLundi 14 septembre, Montjardin rendait un dernier hommage à Marcel Franc, domicilié rue du Chalabreil et décédé à l’âge de 77 ans. Né le 7 février 1943 à la ferme de Gary, sur les hauts de la commune de Saint-Benoît, il avait grandi dans la propriété familiale, effectuant sa scolarité à l’école communale de Saint-Benoît, distante de quatre kilomètres. Un parcours quotidien qu’il effectuera à pied, cartable sur l’épaule, jusqu’au certificat d’études, avant de rejoindre ses parents sur l’exploitation. Appelé sous les drapeaux, il rejoint l’Allemagne et Berlin, jusqu’à son retour au pied du col du Millet et Montjardin, où il rencontre Monique Canal. Tous deux fondent un foyer et quatre enfants naîtront de leur union, qui grandiront à leurs côtés, tandis que Marcel travaille à l’usine Canat, avant de rejoindre les métiers à tisser de Sainte-Colombe-sur-l’Hers, puis ceux de Lavelanet. Il dans le même temps très engagé dans les travaux de ferme.

    Avec la mise en vente de la propriété de Jean Boulbès, Marcel Franc saisira l’opportunité qui lui est offerte de s’investir à son compte dans le milieu agricole, ne comptant pas les heures consacrées à une activité qui le porte. En août 1996, Marcel Franc sera éprouvé avec les siens par la tragique disparition de son fils Eric, âgé de 22 ans. En dépit d’ennuis de santé intervenus en 2016, Marcel Franc poursuivra ses activités, juché sur son tracteur ou son quad, attentif auprès de son bétail, jusqu’au bout.

    Passionné par la chasse et la nature, Marcel Franc a été accompagné jusqu’à sa dernière demeure par une nombreuse assistance recueillie en l’église Saint-Gaudéric. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Annie, Marc et Elodie ses enfants, à ses petits-enfants et arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

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    Avec les amis chasseurs, le 10 novembre 1984