1930, Café Rives, sur le cours Colbert
(Boucherie Charcuterie Didier Antonio)
1938, Café de la Paix, sur le cours Colbert
Le café Marty sur le Cours National...
... deviendra le Café de la Liberté
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1930, Café Rives, sur le cours Colbert
(Boucherie Charcuterie Didier Antonio)
1938, Café de la Paix, sur le cours Colbert
Le café Marty sur le Cours National...
... deviendra le Café de la Liberté
C’est la nouvelle contrariante de cette première fin de semaine de déconfinement, sa Majesté Badaluc le 52e est et reste interdit de sortie, et il n’y a pas d’attestation qui tienne. Depuis son lieu de séquestration (n’ayons pas peur des mots), sa Sérénissime Eminence appréciera certainement les mots de soutien que lui adresse Bernard Cnocquart, à travers un poème écrit à son attention (photo ci-dessus, archives Carnaval 1997, Le Vagabond).
Hommage à Badaluc
Pensez vous que Badaluc se soit dégonflé,
pourquoi reste-t-il donc caché au fond des bois,
a-t-il eu peur qu’on lui mette la main au collet
lui qui depuis des décennies défiait les Chalabrois ?
Non, rien de tout cela, mais faute du coronavirus,
il a fait acte de bonté pour ne pas nous contaminer,
et est resté bien loin sous un triste rictus
car il savait quand même qu’il serait condamné.
Bien sûr, on l’aurait encore accusé de tous les maux,
n’avait-il pas en ce mois de janvier gonflé le Chalabreil
et déversé dans ce paisible lac des tonnes d’eau,
perturbant bien des gens en ces jours sans soleil.
Mais en ce mois d’avril, Jojo ne l’a pas exposé
au son de la musique du cours Colbert à celui d’Aguesseau,
pas de confettis, pas de carabènes ni fécos épuisés
qui dansaient par dizaines devant tant de badauds.
Les cafés sont fermés, mais personne n’a soif,
les gars de la banda ont rangé leurs instruments,
pas de procès, pas de bûcher place de l’abattoir,
même les pétanqueurs attendent des jours plus cléments.
Dans les rues, pas de pierrot, pas d’arlequin ni de colombine,
pourtant à cause de ce virus il faut sortir masqué,
confiné, déconfiné, respecter une certaine discipline
pour que les semaines à venir soient moins compliquées.
Plus de rugby ni de football sur le stade Lolo Mazon,
les clameurs se sont tues faute de combattants,
et depuis la nuit des temps, la fête de l’Ascension
qui égayait le village manquera à tous les habitants.
Les haricots auront-ils le même goût à la fête du Cazal,
mais cause de distanciation sociale il manquera de place,
devra-t-on se contenter d’un sandwich plus frugal
et la course de brouettes tant appréciée par la populace ?
Nous avions bien aimé vibrer au son des Sérénades,
trembler en écoutant le gospel à l’église Notre-Dame,
et ces voix descendant des balcons en guise d’aubade,
mais rêvons un peu, oublions ce mélodrame.
Alors Badaluc, reviens vite nous rendre visite,
ramène dans les rues et les places joie et gaîté,
pour que tous, jeunes ou vieux en profitent
mais n’ais pas peur, ton procès ne sera pas truqué.
Bernard, le 13 mai 2020
Badaluc, Prince des airs, Carnaval 1996
Quelques échos mis en ligne, relevés dans les colonnes des journaux d'hier.
A la rubrique de Rivel, un article publié dans le journal Le Rappel de l'Aude du 18 juillet 1889.
A la rubrique de Bizanet, un article publié dans le journal La Fraternité du 1er février 1880.
A la rubrique de Chalabre, un article publié dans le journal L'Eclair du 4 décembre 1910.
Accidents à Chalabre, article dans L'Eclair du 30 août 1909
A la rubrique de Bram, match opposant Bram à Chalabre, dans le journal L'Eclair du 28 janvier 1921
L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 16 mai 2010.
Du tempo et du bonheur sur les planches du théâtre municipal (Photos archives mai 2010).
Le foyer d'éducation populaire et la section danse organisaient dernièrement leur gala annuel. Cette manifestation qui clôture une saison dédiée à l'expression corporelle s'est déroulée mardi 11 mai au théâtre municipal, sous la direction de Sandrine Prenant, professeur de danse et responsable de l'animation depuis de nombreuses années.
Parents et amis venus nombreux ont vibré au rythme de chorégraphies très soignées, offertes par une pléiade de jeunes artistes ayant préparé assidûment une soirée attendue avec impatience. Une petite note d'humour était inscrite au programme, qui a permis à de petites panthères roses de faire preuve d'une belle aisance sur les planches. Les danses traditionnelles étaient également au programme, avec deux prestations très remarquées de Bollywood dance, discipline inspirée de la danse indienne. La participation des élèves de l'école de danse de Mirepoix est venue parachever une animation de haute tenue (photo ci-dessus).
Le privilège de frapper les trois coups de cette soirée est revenu aux élèves de la classe d'éveil.
Réunis pour la scène finale, les artistes sont venues saluer leur public, et offrir un superbe bouquet de fleurs à leur professeur de danse. Félicitations aux responsables du F.E.P, bonnes vacances à tous, et meilleurs voeux à Sandrine Prenant, dans l'attente d'un heureux événement.