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Chalabre - Page 1358

  • C’était hier : Concours des villages fleuris : un deuxième prix mérité

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 13 novembre 2000.

    village fleuri

    Aux côtés des élus, Marcel Martinez a tenu à complimenter les Chalabroises et les Chalabrois (photos archives Novembre 2000).

    Tout dernièrement, la cité du Kercorb se voyait attribuer le 2e prix ex aequo du concours des villes et villages fleuris année 2000, dans la catégorie des communes de 1 000 à 1 500 habitants. A cette occasion, la salle du conseil municipal accueillait Jacques Montagné, maire et conseiller général, accompagné des membres du conseil municipal, réunis afin de remercier et féliciter publiquement les lauréats. Présent aux côtés de nos élus, Marcel Martinez, président du Comité départemental du tourisme a également complimenté les artisans de ce succès, au premier rang desquels figurent les employés de la commune ainsi que les administrés ayant oeuvré en faveur de l’esthétique des artères chalabroises.

    Des lauriers bienvenus et mérités pour les amoureux des fleurs, prolongement naturel et encourageant pour tous ceux qui vont certainement trouver l’hiver encore trop long. Le printemps, vite !

    village fleuri

  • Rivel : Antoinette Marzura n’est plus

    Antoinette Marzura 001.JPGLa chapelle Sainte-Cécile de Rivel réunissait mardi 10 novembre, une assemblée recueillie, venue rendre un dernier hommage à Antoinette Marzura, née Lucchèse, décédée samedi 7 novembre à l’âge de 85 ans. Née en juin 1935 et originaire de Mansuè, province de Trévise, elle quitte l’Italie pour la France dans les années 1950, et s’installe avec une partie de sa famille dans le département de la Creuse. Un nouveau départ l’emmènera sur le territoire de Mirepoix en Ariège, où elle fera la connaissance de Pierre Marzura. Tous deux fondent un foyer en octobre 1958, avant de venir s’établir à la ferme de Campcaïrole, sur la commune de Sainte-Colombe-sur-l’Hers.

    Cinq enfants viendront agrandir le cercle familial, dans le même temps, Antoinette apporte sa contribution aux travaux du domaine aux côtés de Pierre. Vers le milieu des années 1960, ils font l’acquisition d’une ancienne usine de peignes sise à l'entrée de Rivel, qu’ils transforment en maison d’habitation et où ils se fixent en 1972.

    Le passe-temps favori, dans un emploi du temps bien fourni, était le jeu de loto, auquel Antoinette s'adonnait plusieurs fois par semaine. Confronté à des problèmes de santé, le couple devra par la suite s’éloigner de son cher cadre de vie, et en 2016, Antoinette intégrera l'Ehpad de Fronton (Haute-Garonne).

    Au terme de la bénédiction, Antoinette Marzura a été inhumée à Sainte-Colombe-sur-l’Hers où elle repose aux côtés de Pierre son mari, disparu en janvier 2018. Sincères condoléances à ses enfants, à ses petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • C’était hier : Entraînement intense pour les juniors de l’USK XV

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 11 novembre 2000.

    us kercorb xvChristian Laffont a supervisé ce stage, aux côtés de Frédéric Zonzon Lacanal (photos archives Novembre 2000).

    Les juniors de l’US Kercorb n’en finissent pas de guetter le bulletin officiel du comité Midi-Pyrénées, à l’affût de l’information qui donnerait la date de leur entrée en lice. Depuis septembre en effet, et leurs premiers contacts avec le ballon ovale, les protégés de Stéphane Baby, Thierry Cnocquart et Thierry Ferrier rongent leur frein, en attendant le coup d’envoi de la compétition. Cette longue attente n’entame en rien leur envie de jouer bien au contraire, pour preuve le stage effectué durant les vacances de Toussaint sous la houlette de Christian Laffont. Cet ancien titulaire du club chalabrois dans les années 1965, devenu Berrichon pour raisons professionnelles, est spontanément venu apporter sa pierre à l’édifice que l’équipe du président Julien Bonnéry a entrepris de bâtir.

    Pour autant qu’ils se souviennent, les anciens de l’USC devenue aujourd’hui USK n’ont jamais connu de formation junior au club. C’est chose faite depuis l’automne 2000 et les futurs titulaires de l’équipe fanion sont prêts à relever le défi, ils viennent de le démontrer en participant avec une assiduité sans faille, à cette semaine placée sous le signe de l’ovale. Par l’intermédiaire de son éducateur délégué, l’US Berry est donc venue prêter main forte à l’US Kercorb, une initiative appréciée par tous et qui vient en complément de l’excellent travail effectué depuis septembre par Titou, Steph et Titi. A la conclusion, une rencontre amicale était programmée samedi face aux représentants du R.P.O (Rassemblement du Pays d’Olmes). Les commentaires glanés au hasard de la main courante en disait long sur les possibilités d’une équipe en devenir.

    us kercorb xv

  • Quatorze

    En cette journée du souvenir, qui ne permettra pas aux Chalabroises et aux Chalabrois de se joindre à l'hommage officiel rendu aux Poilus, JIEL propose un poème pour ne pas oublier.

    jiel

    Une croix et un poppy déposés au monument aux Morts par la communauté anglophone

    Dimanche 8 novembre 2020

    Quatorze

    Dans cette nuit d’été au ciel de lumière

    Le vacarme des canons a brisé leurs tympans

    Les hurlements bestiaux venus des ténèbres

    Ont changé ces hommes en fantômes rampants

     

    Les rats effrayés ont regagné leur tanière

    Les poilus sont comme eux gris et puants

    Recouverts de poudre de sang de poussière

    A peine savent-ils encore qu’ils sont vivants

     

    Dans ces dernières minutes avant le chaos

    Ils serrent sur leur coeur une photo froissée

    Ou le papier usé de mots d’amour si beaux

    D’une mère adorée ou d’une bien-aimée

     

    A la première lueur de ce jour dérisoire

    Ils bondiront hors de leur refuge misérable

    Pour aller chercher les larmes de gloire

    D’une course éperdue d’un destin pitoyable

     

    Le silence est revenu l’obscurité s’éteint

    Les yeux de mes camarades d’infortune

    Racontent leur vie prédisent leur fin

    Les regards d’effroi leur dernière torture

     

    Ils oublient désormais la misère des jours

    Les blessures du corps les fêlures de l’âme

    La peur de la mort dans les tripes toujours

    Demain pour certains pour les autres le drame

     

    Le soleil va bientôt pointer sur la nature absente

    Serrés comme un seul dans des odeurs confuses

    De merde et de vinasse dans une agitation lente

    La baïonnette au canon quand déjà les balles fusent

     

    Le sifflet retentit les hommes devenus fauves

    Au prix de mille efforts se lancent dans la terreur

    Et courent sans penser et tombent sans cause

    Dans une folie collective de mort et d’horreur

    JIEL