Une information qui a son importance, sur les hauts de la colline de Terre-Blanche. Le promeneur est averti (photo archives, Juin 2003).
Chalabre - Page 1994
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Un jour, une image
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Football : L’école du FCC, fidèle parmi les fidèles
Ils ont vécu une belle expérience en compagnie du TFC.
Ils gardent toute leur confiance envers un onze qui lutte désormais pour son maintien en Ligue I, et c’est bien là que l’on reconnaît le vrai supporter. C’est ainsi que les derniers jours de février, ont vu près de cinquante pensionnaires de l’école de football du FC Chalabre (Moins de 7 à Moins de 15 ans), franchir les portes du Stadium de Toulouse, afin de partager une journée en compagnie des partenaires du capitaine Martin Braithwaite.
Partis en autobus depuis le stade Lolo Mazon, les jeunes pousses du FCC attendus pour 9 h 30 dans la cité des Violets, ont d’abord effectué une visite dans l'antre du TFC (vestiaires, banc de touche, salle de presse). Ils ont ensuite été invités à assister à l'entraînement des « pros », sur un stade annexe. A l’issue de la séance, les joueurs du « Téfécé » se sont prêtés à des séances photos et dédicaces, en compagnie des jeunes licenciés de l'école du club cher au président Olivier Cazas. Au terme d’un pique-nique apprécié sur place, tout ce petit monde a pris le chemin du retour en fin d'après midi. Au final, un super intermède sportif, sous un beau soleil toulousain, pour des footballeurs en herbe qui étaient encadrés par les éducateurs de chacune des catégories.
L'école du FCC et ses éducateurs devant le Stadium.
Wissam Ben Yedder, s'est prêté à la séance de dédicaces.
Conférence de presse sereine pour les futurs "pros".
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Rugby : L’USKBP chute à Rieucros
Après avoir essuyé un K.O, le capitaine Johan Rivals a laissé le brassard à son partenaire de jeu Frédéric Lacanal (Photos archives 6 décembre 2015, match aller USKBP-COR).
Dimanche 6 mars, le quinze de l’US Kercorb-Bastide-Peyrat se rendait aux portes de l’Ariège pour y disputer l’avant-dernière journée du championnat de 4e série Midi-Pyrénées, face au Club Omnisport Rieucrosain. Une rencontre dirigée par Frédéric Tournan, qui a vu le COR s’imposer sur la marque de 13 à 8 (mi-temps 10-3).
Avec un déficit final de cinq petits points, comme lors du match aller (6 à 11), le quinze du président Jacques Cunillera aura payé cash une entame manquée, ce dont les Ariégeois profiteront pour franchir la ligne à deux reprises (10-0). Un à deux réglages plus tard, l’Entente des trois clochers va montrer un nouveau visage et contrer des Ariégeois qui ne passent plus. A la 25e minute, le buteur Eliot Floch réduira la marque, d’un coup de pied de pénalité consécutif à une faute d’un Chalabrois expatrié.
10 à 3 aux citrons, le COR vire en tête mais son jeu est perturbé par des « bleus » privés de leur capitaine Johan Rivals, victime d’un choc qui le laisse groggy sur la pelouse. L’USKBP confirme les bonnes dispositions affichées lors des dernières sorties, et à la 63e minute, Jérémy Roncalli inscrit l’essai de l’espoir (10-8). Mais à deux minutes du trille final, c’est le COR qui fait avancer le planchot, en inscrivant la pénalité de la gagne (13-8).
Prochain et dernier rendez-vous en championnat, dimanche 20 mars au stade Lolo Mazon, l’USKBP recevra le RC Cruxéen, la formation de Ste Croix-Volvestre.
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Villefort : Louis Vives n’est plus
Le regretté Louis Vives, lors d’une intervention sur le camp d’internement de Rivel (Photo archives, Rivel Avril 2001).
Mercredi 2 mars, un dernier hommage était rendu à Louis Vives, domicilié au Hameau de Saint-André, enlevé à l’affection des siens à l'âge de 94 ans. Natif de Limoux où il avait vu le jour le 10 janvier 1922, Louis Vives y avait effectué ses études primaires et supérieures, avant de poursuivre à l'école normale d'instituteurs de Carcassonne. Alors que le deuxième conflit mondial fait rage, il est requis pour le service du travail obligatoire et quitte la France le 22 juin 1943. D’abord affecté dans une ferme à Mauer, 25e arrondissement de Vienne (Autriche), il est transféré en novembre 1944 sur la frontière austro-hongroise, où il creuse tranchées et fortifications devant arrêter l’armée russe.
Le 6 juin 1945, il quitte Vienne libérée et entreprend le retour au pays, via Linz, Innsbruck, l’Arlberg, puis la Suisse. Il retrouve la France à Annemasse (Haute-Savoie) le 20 juin 1945, au terme d’un an et 363 jours de déportation du travail. Profondément marqué par cette épreuve, il renoue avec la vie en se préparant au métier d’enseignant, aux côtés de MM. Salvat, Moutou et Blanc, instituteurs à Chalabre et Caudeval.
En cette même année 1945, il fonde un foyer avec Aline Jean, une jeune Villefortoise qui va partager l’existence d’un jeune instituteur nommé à l’école de Joucou (1946), puis à Gaja-et-Villedieu (1952), et Rivel (1957), où il prendra sa retraite le 31 janvier 1977. Chevalier des palmes académiques, Médaille d’honneur départementale et communale argent, Louis Vives aura mené les fonctions d’enseignant et de secrétaire de mairie en milieu rural, apiculteur à ses heures, en parfaite harmonie avec la nature.
Musicien passionné de musique classique, retiré à Villefort, il poursuit ses recherches sur le passé du Kercorb, et participe assidûment à la rédaction des « Murmures du Riveilhou », publication sur l'histoire locale d’un village occitan. Avec son ami Jean Tisseyre, il éditera un document rassemblant les témoignages recueillis auprès de plusieurs survivants du camp d’internement de Rivel (1940-1944), publié en 1992 dans le bulletin de la Société d’Etudes Scientifiques de l’Aude (SESA).
Une nombreuse assemblée réunie en l’église de Villefort, est venue saluer la mémoire de Louis Vives, dont le cercueil était recouvert, selon sa volonté, par un drapeau à trois couleurs. Confectionné pendant sa déportation en Autriche, sa combinaison de travail pour le bleu, son sac de couchage pour le blanc, et un morceau du drapeau autrichien pour le rouge, ce symbole de Liberté l'avait accompagné tout au long de son voyage de retour vers les siens. Louis Vives repose désormais dans le caveau familial, sur les hauteurs de la colline du Casteillas.
En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à son épouse Aline, à Paul-Louis et Claudine ses enfants, à ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.
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