(Photos archives 15 novembre 2015 USKBP-Mas d’Azil 13-30)

Dimanche 28 février, l’US Kercorb-Bastide-Peyrat rechaussait les crampons en Volvestre, à la faveur de la onzième journée du championnat de 4e série de Midi-Pyrénées. Une journée en retard initialement programmée le 14 février, qui a vu la victoire de l’US Mas-d’Azil sur la marque de 18-3 (mi-temps 13-0). A 15 h, Laurent Bartolo libérait trente joueurs sur la pelouse du stade de Castagnes, pour un match dans lequel les partenaires du capitaine Johan Rivals auront du mal à entrer. Il faudra vingt bonnes minutes avant de voir le quinze des « trois clochers » se réveiller et tenter de prendre le jeu à leur compte. Mais dans l’intervalle, les Aziliens auront inscrit deux pénalités (15e et 35e), et un essai transformé (20e) pour un score de 13 à 0 à la pause.

L’état du terrain marécageux n’aura pas favorisé les grandes envolées, et les nombreuses fautes de main auront nuit fatalement à la qualité du jeu. L’USKBP engagera la deuxième mi-temps sur les chapeaux de roues, pour développer un rugby d’attaque récompensé par deux pénalités hélas non converties. Les locaux aggraveront ensuite le score par un essai inscrit consécutivement à une « pénaltouche » (67e), Eliot Floch clôturant la marque sur une pénalité qui donnera trois points aux « bleu et blanc » (70e). Malgré la défaite, les joueurs du président Jacques Cunillera auront fourni une nouvelle prestation encourageante, dans la perspective d’un dernier déplacement, prévu le dimanche 6 mars à Rieucros.

Anthony Rodrigues

Le piège blanc a fini par se refermer sur les « bleu » du FCC.

Ce dernier dimanche de février a vu le onze du président Olivier Cazas, échouer dans la quête d’un billet pour la demi-finale de coupe Georges Favre. Opposée à son homologue de l’AS Bram, qu’elle avait battu le dimanche précédent en championnat (1-0), la formation du Kercorb a terminé la rencontre k.o debout, à l’issue d’une séance de tirs au but favorable aux Bramais (score final 2-2).

Cette rencontre parfaitement dirigée par le trio arbitral Khichane-Lacote-Tadlaoui, aura été riche en rebondissements, au gré d’un ballon qui a pris son temps avant de choisir son camp. La première mi-temps très équilibrée ne donnera rien, excepté une belle occasion pour Fabien Conte, juste avant les citrons. La pause sera bénéfique pour des Bramais qui ouvriront le score à la 58e, par Thibault Andrieu, bien décalé sur l’aile gauche (0-1). Les « bleu et blanc » multiplient les offensives et parviendront à égaliser à huit minutes du trille final, sur un service de Hugues Ferrié vers Nicolas Discala, qui d’une frappe toute en précision, loge le cuir sous la transversale de l’ASB (1-1). L’homme en noir siffle la fin du temps réglementaire sur ce score de parité, avant des prolongations qui permettent au FCC de prendre enfin l’avantage (119e). Christopher Gomez s’échappe avant de servir Kévin Leboeuf qui remise le ballon au fond des filets visiteurs (2-1, photo ci-dessous).

Mais l’AS Bram qui joue à dix depuis la 105e minute (photo ci-dessus), parviendra à égaliser sur un ultime corner, frappé pendant les arrêts de jeu (2-2). Une tête de Wilfried Duquesnoy envoie les vingt-deux joueurs vers une séance de penalty, qui sera fatale à un FCC contré une fois par la transversale, et deux fois par le keeper de l’ASB. Enorme déception pour un onze qui va se concentrer sur la venue du leader Alzonne (6 mars), félicitations à l’AS Bram, qui aura cru en ses chances jusqu’à l’ultime seconde, et des souhaits de prompt rétablissement à l'adresse de Mickaël Padet, victime d'un choc frontal, avec suspicion de fracture du nez.

Cyril Léris a trouvé sa place en position de dernier défenseur.

 Christopher Gomez fait la différence, pour un but qui ne suffira pas.

Le gardien est battu mais ce ballon n'ira pas au fond des filets.

Les attaquants du FCC ont mis le gardien bramais à contribution.

Les offensives initiées par Gaël Planas n'ont pas été payées en retour.

Le FCC a été trahi par la séance des tirs au but.

Pas de demi-finale pour le FCC, ni pour ses supporters.

C'était un jour de la fin de l'année 1976, ou 1977. De jeunes Chalabrois et leur ami mirapicien étaient réunis dans le local du foyer d'éducation populaire, ancienne école des Garçons, rue du Chalabreil. Une pensée pour Jean-Jacques, disparu en juin 2004.

De gauche à droite : Christian Sanchez, Yvan Bastard, Maïté Boulbès (Babou), Marie-Ange Roncalli, Francis Labède, Jean-Jacques Conte (†), Christophe Roncalli, Alain Laurent.

L’article mis en ligne aujourd'hui, avait été publié dans l’édition de l’Indépendant du mercredi 28 février 1996. L’occasion de revenir sur un petit événement, qui venait de secouer au sens propre comme au sens figuré, le pays chalabrais. Il était 2h 46’ dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 février de cette année bissextile, quant un long bruit sourd avait parcouru la capitale du Kercorb. Enregistré sur les instruments de l'Institut de physique du globe de Strasbourg, un tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 sur l’échelle de Richter, venait d’être ressenti sur une zone ayant pour épicentre le village d’Axat. Une dizaine de répliques seront encore enregistrées jusqu’à 3h 15, lesquelles ne feront que très peu de dégâts. Pour la petite histoire, il faut préciser que cette nuit-là, le pub « le Totem » ouvrait pour première fois ses portes du côté de Montjardin, à l’initiative d’Olivier Serrus.

Manon et Frédéric ont sillonné sans relâche les rues de Chalabre (Photo archives Février 1996).

A peine remis de leurs émotions dominicales provoquées par les sautes d’humeur d’une écorce terrestre en mal d’exercice, les Chalabrois voyaient fondre sur eux de lourds nuages gris qui allaient en en très peu de temps, blanchir le Kercorb. Au petit matin du mercredi 21 février, 10 à 15 cms de neige étouffaient le moindre son, mais un chuintement particulier parvenait tout de même aux oreilles des quelques téméraires qui se risquaient à pointer le nez entre leurs volets entr’ouverts.

Paralysées par une neige tombée en abondance au cours de la nuit, une à une les artères du centre-ville redevenaient carrossables grâce notamment à la louable initiative d’un Chalabrois qui aime conjuguer le verbe rendre service, par tous les temps. Un drôle d’attelage aussi singulier que sympathique a ainsi permis de rendre les pavés aux piétons, depuis la rue des Cloutiers en passant par la rue des Pénitents blancs ou la rue des Boulangers. Guidée par Frédéric Paillard son maître, Manon, jument comtoise de 11 ans, a sillonné les petites rues, tractant derrière elle une étrave en bois dont l’efficacité a favorisé un rapide retour à la normale grandement apprécié par les Chalabrois qui adressent leurs vifs remerciements à Frédéric et à son fidèle compagnon.