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  • C'était hier : Car'Al'Oulo nous a offert « Le silence de la mer »

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du lundi 7 décembre 1998.

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    Superbe performance d'acteur pour Noël Camos

    Photo archives, Décembre 1998

    Le 20 février 1942, quelque part dans Paris, deux résistants de la première heure, Pierre de Lescure et le dessinateur Jean Bruller fondent une maison d'édition clandestine, les éditions de Minuit. Dans le secret le plus absolu et dans le minuscule atelier d'un imprimeur de faire-part, une première publication est réalisée, il s'agit d'une nouvelle intitulée « Le silence de la mer ». Elle est signée Vercors, pseudonyme qui cache Bruller lui-même. Cette nouvelle dédiée à la mémoire du poète Saint-Pol Roux assassiné par les Allemands le 18 octobre 1940 était mise en scène par la compagnie Avant-Quart, invitée vendredi sur la scène du théâtre municipal par Car'Al'oulo, réseau culturel du Chalabrais.

    La voix du maréchal rompt le silence et d'emblée le spectateur se retrouvé plongé dans le climat de la France occupée. Un officier allemand est logé dans une maison dont les habitants, le narrateur et sa nièce, se sont réfugiés au coeur de la bibliothèque. Cultivé et admirateur de la civilisation française, il s'efforce en leur rendant visite tous les soirs, d'établir avec eux un contact humain, mais il se heurte à un silence obstiné, le silence de la mer dont le calme n'est qu'apparent. Dans une France écrasée par le nazisme, l'occupant semble disposé à « collaborer » et à oublier l'intermède militaire. Mais face à lui, nul n'est disposé à distinguer le nazi de l'Allemand, à chercher sous le lieutenant l'étudiant, sous le soldat le paysan ou l'ouvrier. Et en définitive, le monologue de l'officier ne parviendra pas à vaincre le silence.

    Superbement servis par Noël Camos, impressionnant de présence sur scène, les écrits de Vercors dictés par l'esprit de résistance à un moment où l'Histoire n'était pas encore écrite, invitent à espérer, à résister et à croire en la vie, en luttant contre toutes les injustices, les violences du pouvoir et les haines. Le rideau tombe dans un silence troublant, les spectateurs étant ensuite invités à parcourir les tableaux d'une exposition sur la Résistance, où l'on retrouve l'Affiche Rouge et le Réseau Manoukian, où l'on découvre la lettre édifiante d'un délateur...

    Félicitations à Noël Camos, à la compagnie Avant-Quart et au réseau Car'Al'oulo, un rendez-vous est pris pour le jeune public, la pièce sera présentée aux écoles primaires du canton de Chalabre.

  • C’était hier : Car’Al’Oulo frappe les trois coups

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 14 janvier 2003.

    car'al'ouloTom Torel chante Léo Ferré (Photo archives).

    En ouverture de sa saison 2003, le réseau culturel du Chalabrais Car’Al’Oulo, propose de vivre une histoire d’amour d’un soir avec Léo Ferré. Grâce au duo Tom Torel et Bruno Degaille de la Compagnie du Clapas, interprètes d’un spectacle intitulé « Si au moins ça pouvait ressembler à l’Italie », sur des textes de Léo Ferré extraits de « Poètes… vos papiers ».

    « Léo, on ne sait s’il sortait d’un bal populaire au petit matin, les yeux rougis et tout transpirant d’avoir trop dansé le tango avec une jolie môme ou bien d’une barricade érigée en plein front de la bêtise humaine . En tout cas l’homme au regard de fou et aux cheveux d’ange a ouvert sa grande gueule et ses paroles de visionnaire sont restées intactes, pour ne pas dire d’actualité. Il faut dire qu’un poète « anar » ça laisse des traces ».

    Avec Léo l’Italien, et ces grands bonheur de l’écriture que sont Louis Aragon et Jean-Roger Caussimon, mais aussi Charles Baudelaire et Guillaume Apollinaire, le spectateur est invité à une promenade plus ou moins paisible au pays des hommes, le vendredi 17 janvier à 21 h, salle de la mairie à Puivert.   

  • C’était hier : « Coquineries » : humour et érotisme avec Car'Al'Oulo

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 13 mars 2002.

    car'al'ouloJean-Marc Pierson et Pascale Chèvreton vous invitent à une soirée érotico-coquine (Photos archives, mars 2002).

    Dans le cadre de sa programmation de spectacles vivants, le réseau culturel du Chalabrais « Car'Al'Oulo » lance une invitation placée sous le double signe de l’humour et de la coquinerie. « Coquineries » est d’ailleurs le titre parfaitement évocateur d’un spectacle pour tout public averti, au cours duquel érotisme, devrait rimer avec humour, tendresse et sourires. Jean-Marc Pierson et Pascale Chèvreton, complices dans la vie comme sur les planches présenteront des « contes de l’envie d’elle et du désir de lui ». Une histoire vieille comme le monde contée par un duo très coquin, sur des textes de Henri Gougaud. Sans jamais tomber dans la vulgarité, les deux artistes se proposent de nous offrir une autre approche de la séduction, de l’acte charnel, du désir, de la découverte de l’autre. Une proposition tout à fait honnête, en direction d'un public invité à afficher une humeur mutine. 

    « Il apparaît que les mille jeux du sexe furent partout célébrés à l'égal des manifestations les plus sacrées du bonheur d'être... et qu'il n'est pas de plus joyeux devoir que de célébrer ces outils qui nous furent donnés » (Henri Gougaud).

    Pour tout renseignement complémentaire et réservations, contacter le foyer d’éducation populaire au 04 68 69 24 87. 

  • C’était hier : Saison culturelle 1996/1997 : les choix de Car'Al'Oulo

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mercredi 9 octobre 1996.

    car'al'oulo,faolLes associations du canton autour d’Alain Baurès (Photos archives, octobre 1996).

    Les membres de Car'Al'Oulo, réseau culturel du Chalabrais qui rassemble les représentants des différentes associations du canton, étaient réunis mardi soir au collège Antoine-Pons afin de mettre au point la nouvelle programmation de spectacles pour la saison à venir. A partir d’un éventail de représentations avancées par la Fédération Audoise des Oeuvres Laïques (FAOL), regroupées dans le réseau « Chemins de traverse », le choix effectué propose les animations suivantes : samedi 21 décembre au théâtre municipal, le Théâtre de la Rampe présentera « Occitania 39-45 », composé de deux pièces, « La croz erbosa » et « Catinou et Jacouti ».

    Vendredi 14 mars à Rivel, « Arlecchino All Black », de Bryan Divers. Un conte spectacle qui touchera les (vieux) parents sportifs, leurs petits (à partir de 9 ans environ), et tous ceux qui confondent ballon de rugby et olive géante. Vendredi 23 mai, « Chanson pour le plaisir », invitations aux voyages avec Christine Costa, un spectacle pour tout public. Samedi 12 avril, un drôle de ballet intitulé « Pas perdus », et qui a bien sûr pour cadre une gare et son immense salle des pas perdus, à moins que ce ne soit un tribunal.

    Eclairé dans ses choix par une présentation détaillée à mettre à l’actif d’Alain Baurès, responsable auprès de la FAOL, Car'Al'Oulo souhaite avoir mis sur pied un programme qui obtienne l’adhésion du plus grand nombre.

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    Cathy Autonès, Valérie Puerto, Alain Baurès

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