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marc pont

  • Que votre année soit belle

    A quelques heures d'un an nouveau, Marc souhaite nous présenter ses Meilleurs Voeux pour 2022. L'occasion de lui adresser de chaleureux remerciements, pour accompagner ses notes d'optimisme.  

    Que votre année soit belle

    Deux mille 22 on attend tes lumières,

    Cuvée privilégiée (!) tout’emplie de promesses,

    De blés de qualité de vignes prolifiques,

    De l’eau tombée du ciel, de soleil généreux,

    Vont égrener le temps avant de moissonner,

    Cohorte de serments en boucle répétés.

     

    Année charnière sans pudeur nous serinent,

    Ne changera grand-chose à notre quotidien,

    De luttes fratricides pour once de pouvoir,

    D’idéologies perverses en veux-tu en voilà.

      

     Et peuple des campagnes aux oubliés absents,

    Qui aime son berceau, ses monts et ses merveilles,

    Compteront les points de thunes consumées,

    Pour une paix précaire achetée à grand frais.

     

    Citadins, Provinciaux, des villages et des villes,

    Faisons fi un instant de ce foisonnement,

    Laissons à notre porte les présages du vent,

    Votre année sera belle, votre bonheur paisible.

    Marc

  • Momosaïque

    Sous ce titre, l'ami Marc, de Montfort, à ne pas confondre avec un autre seigneur du Nord, lequel fut en d'autres temps animé d'intentions moins louables, Marc de Montfort, a mis sous la forme de fable, ce que lui inspirent ses visites sur un site dédié à la vie de Chalabre et à celle de ses résidants. La mise en ligne de cet écrit, fournit l’occasion de prendre en défaut le dicton selon lequel, « Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir ».

    Momosaïque

    Il nous la met en musique la « Prima Kerkorbis Civitas »

    Court, chemins, routes, sentiers, écume la campagne.

    Arpente Chalabre, ses satellites, quadrille le pays,

    Sillonne forêts, collines et champs, fleurs sans fusil.

    Sac à dos, pointe Bic, Reflex et réflexes opérationnels.

    De l’or en barre pour les expatriés, pour les autochtones.

    Jamais à cours d’idée, les claviers chauffent en matinée.

    En ce jour qu’en est-il ? Hier, demain, non il y a 100 ans.

    Plume alerte et quelle plume, plume noire, plume blanche,

    Plume qui n’a pas de manche, mais plume comme divinité,

    Plume légère jamais emplumée, comme l’artiste s’il en est.

    Des commentaires universels, notre Thot bien de chez nous

    Poétise au confluent des 3 rivières dociles ou impétueuses.

    Une star dans ses registres et même ailleurs, ronds ou ovales.

    De l’info, cocasse, sérieuse, rigolote, romanesque, dérisoire.

    Danseurs, conteurs, sportifs, fêtards et casaniers, jeunes,

    Vieux, empiriques, modernes, pour tous une parcelle de gloire.

    Chaque jour que Dieu fait, St-Pierre accompagne la mélopée

    De ce pays de cocagne, de ses anonymes, de ses héros.

    De l’ordinaire au remarquable, des nuages et du ciel bleu.

    Un exemple journalistique, cette pépite tous les jours conte

    Montagnes, plaines, ruisseaux, arrivées, départs. La vraie vie

    Sur les gens, les grands les petits, les affaires, les conflits,

    Sources, fermes, champignons, les chats, le soleil ou la pluie.

    Grandes nouvelles du monde, petites histoires bien d’ici.

    Quartiers, bienséance, délinquance, commerces, estaminets.

    Bénévoles au firmament d’une prose toujours renouvelée.

    Du cousu main, les lignes s’écoulent dans un flux Picharottien,

    Mélodieux, harmonieux, sagace, l’imagination au pouvoir.

    Toujours du grain à moudre, musique, politique, religion, annonces,

    Concert quotidien aux bruissements du Cers, servi sur un plateau.

    Pétri d’affect pour cette terre, ce beau monde qu’il affectionne.

    L’Hercule Poirot des trésors patrimoniaux

    Revivre le passé, les historiques de la cité le savent, il excelle.

    Sérieux sans se prendre au sérieux notre talentueux blogueur,

    S’il n’existait pas faudrait l’inventer, quelle chance nous avons !

    Pour préserver la flamme réveillons notre inter activité.

    Personne n’est irremplaçable ? Tant pis pour son humilité !

                          Marc, de Montfort-l'Amaury

  • Paris-Honfleur à vélo : Quatre Chalabrois l'ont fait

    Le valeureux quatuor a dû surmonter bien des épreuves pour atteindre Honfleur à la lumière des réverbères... Tous crevés, mais heureux. Le texte ci-dessous relate un périple vécu de l'intérieur, et que nous devons à Marc Pont, embarqué au coeur du peloton.

    Paris-Honfleur 2013.jpgArrivée aux greniers à sel de Honfleur. De gauche à droite : Marc Pont, Michel Raynaud, Michel Merle le chauffeur, Christian Laffont, Jean-Pierre Silvestre.

    6 h du mat, vélos étincelants, avec Michou, notre ami chauffeur, nous quittons – Michel Raynaud. Jean-Pierre Silvestre. Christian Laffont et Marc Pont - le QG de Montfort l’Amaury dans les Yvelines pour un départ groupir à Levallois Perret à une encablure de la capitale. Fringants et pimpants nous donnons nos premiers coups de pédales et, malgré un crachin persistant, sommes loin d’imaginer ce qui nous attend dans les 216 km à venir.

    Pluie et klaxons      Sortie laborieuse d’une banlieue parisienne pleine de feux tricolores, de carrefours giratoires, de passages à niveau et des klaxons de nos Franciliens toujours pressés pour aller ne rien faire en ce samedi 14 septembre. Nous laissons, enfin, l’agglomération sous un plafond à 100 m alternant le gris et le noir, il pleut des cordes et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sommes trempés comme des canards. Qu’à cela ne tienne, à l’abri tout relatif d’un vent d’ouest pleine bille qui ne nous quittera plus et dans les roues encore nombreuses, nous rallions Thoiry, premier ravito au 50e. Jean-Pierre a déjà crevé deux fois !

    Concours de crevaisons     Café, chocolat, far breton et Michou qui brille par son absence, on repart, mouillés jusqu’aux os, direction Glisolles, à 72 bornes. Et les vrais enquiquinements commencent. Marc décroche le pompon avec cinq perçages à son actif. Fil rouge de l’édition, avec des crevés tout au long de la trajectoire. Il n’y a plus une seule chambre à air dans tout le Calvados. Jean-Pierre, toujours la main dessus avec un courage et une dextérité hors du commun, rustinant à outrance, nous sauve d’une inévitable voiture-balai, pleine à craquer. Nous rallions Glisolles tant bien que mal pour un taboulé-poulet enfilé à la barbare. La route toujours vallonnée est dégagée. Sur 2900 inscriptions, nous ne sommes plus que 2200, entre les dégonflés du petit matin, les abandons et les « sans chambre à air » déconfits au bord de la route. Fort heureusement, l’ambiance est au beau fixe. Frigorifiés, nous reprenons nos montures pour en découdre et surtout faire du vélo ! Autant nous tourner en dérision et se marrer de nos déboires, pas de jérémiade, ni de lamentation, la route est encore longue, plus que 122 km ! Petit à petit nous retrouvons nos jambes de 20 ans (!) et assurons le tempo dans les groupes que nous reprenons, la cadence est vive. Christian, au relais, bis-repetita, crève, coupant notre élan, et nous revoilà dans le cambouis, Jean-Pierre aux manettes. Dommage, Laffont était devant.

    Trois heures de retard     Raynaud enchaîne, Silvestre, rageur, nous mène un train d’enfer et, de concert, Pont en remet quelques couches. Sommes tous dans le coup, sans illusion pour rattraper nos trois heures de retard cumulé passées à réparer et même mendier chambre à air et pneu éclaté, habillés d’eau de pluie et, pas de celle de la Manche. On roule comme des métronomes et, nez dans le guidon, Marc expédie le gruppetto Kerkorbien dans la campagne normande, hors circuit et hop…. quinze bornes supplémentaires. Marche arrière gratuite mais, comme chacun le sait, « Quand on aime, l’on ne compte pas ». Sourires aux lèvres nous arrivons à Appeville, dernier ravito où l’on s’empiffre des restes et sirotons quelques timbales de menthe à l’eau. Faut pas traîner, bicyclettes, vannes à deux balles, provocs et rigolades, la dernière étape de quarante kms sera avalée sans sourciller et, miracle, sans crevaison ! On a voulu voir Honfleur, l’on ne verra pas Honfleur, sinon à la lueur des lampadaires. Et la mer ? C’est où la mer ? En revanche, les greniers à sel, Michou en tête, nous ferons fête et nous, la fête aux casse-croûtes. Nos compteurs indiquent 236 km. Quadriceps endoloris certes, mais quel plaisir d’en finir !

    21 h, retour à Montfort, notre pilote expérimenté qui a trouvé le temps long, nous ramène sans encombre. Vivement dimanche, on refera la course devant un cassoulet de derrière les fagots. En matière de déconne, l’on atteindra les sommets sinon le pire. Minuit, collation, tout le monde au plume. 2014 : 30e édition. Sous le soleil exactement !