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maurice rouzaud

  • « Eissalabra » a ouvert la fête en chansons

    chorale eissalabra,edouard garcia,jean brunet,maurice rouzaudUne brillante soirée avec Maurice et les choristes du Chalabrais.

    Dans le cadre des fêtes annuelles de l’Ascension, l’ensemble vocal « Eissalabra » remontait sur la scène du théâtre municipal, en avant-première d’un long week-end festif, et pour le plus grand plaisir des amateurs de beau chant. Embarqué sur la trace des sabots d’Hélène, un auditoire fourni se sera laissé guider jusqu’au Pog de Montségur, point de départ d’un long et beau voyage en chansons. D’une île paradisiaque à l’autre, parée de costumes ad hoc et accompagnée par Salvador, Clerc ou Voulzy, la croisière allait d’autant plus s’amuser qu’à la faveur d’une ou deux escales, un choriste retiré des estrades et autres tableaux noirs, offrait deux sketches dans une veine bien « mauricienne ».

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    Les invités venus voir les comédiens n’ont pas été déçus, d’autant moins que l’ensemble « Eissalabra » détenait dans ses cartons quelques classiques de  Fernandel et Bobby Lapointe. Dirigés par le duo Jean Brunet et Edouard Garcia, les choeurs du Kercorb ont offert un dernier clin d’œil, avec la complicité de Charles Trenet, conclusion d’une nouvelle soirée réussie. 

  • Le temps pousse les pierres

    Jouret.jpgSur les bords du vieux canal, un vestige de l'artisanat chalabrois. 

    Cette bâtisse en ruine qui jour après jour a modifié sa silhouette  en silence, fut entre 1920 et 1940 l'atelier Jouret, du nom de Louis Jouret, quincailler et épicier sur la place du marché.

    Dans le Tome V édité en juillet 2000 par l'association « Il était une fois Chalabre » et sous la plume de Maurice Rouzaud, il apparaît que Louis Jouret, Puivertain d'origine, fabriquait là des manches de couteau en corne avant d'y monter les fameuses lames du Puy-de-Dôme, venues de Thiers. Le délicat assemblage était réalisé dans un local de la Traverse de la Halle grâce au savoir-faire de François, Joseph et Guy Huillet, mais la bâtisse évoquée aujourd'hui se trouve route de Lavelanet, juste au pied des Genêts, après le petit pont de pierre. Ce bâtiment annexe à l'écart du village et pour cause, permettait le recyclage des rebuts après usinage de la corne, activité plutôt incommodante, étant donné l'odeur particulièrement tenace dégagée par le traitement de la matière première : «les déchets de corne de mouton et de bœuf étaient concassés et servaient à faire de la « cornaille », utilisée comme engrais. Une turbine lancée par la force motrice des eaux du canal permettait d'actionner machines et courroies, les vestiges du canal et l'emplacement de la turbine sont encore visibles ».   

     Les temps changent, la corne autrefois abondante a hélas cédé la place à la chose plastique mais bonne nouvelle, les vieilles pierres fatiguées refont leur vie quelque part sur les hauteurs du vieux Chalabre.