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mike et sandra wagstaff

  • C’était hier : Luthès-Paris a pris ses quartiers à la gare

    L’article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du dimanche 30 juillet 2006. Il rendait compte de la signature du bail officialisant le partenariat entre la mairie de Chalabre, et son locataire, la société Luthès-Paris, installée en Kercorb depuis l’automne 2005.

    luthes-paris,mike et sandra wagstaffMike et Sandra Wagstaff aux côtés de Christian Guilhamat procèdent à la signature du bail (photos archives, juillet 2006).

    « Au train où vont les choses, les choses où vont les trains ne seront bientôt plus des gares ». Ce mot de Pierre Dac a pris récemment toute sa valeur avec l’installation dans l’ancienne gare de Chalabre de la société « Luthès-Paris », managée par Mike et Sandra Wagstaff. Cette société commercialise des instruments à corde fabriqués en Chine. « Nous avons vécu, mon mari et moi, une quinzaine d’années à Hongkong où j’avais une entreprise de lutherie et de réparation d’instruments anciens » explique Sandra Wagstaff, cogérante de la société. « C’est là que je me suis rendue compte qu’en près de dix ans, la fabrication manuelle d’instruments à cordes devenait de plus en plus performante et prenait une grande expansion. Ce phénomène est dû au développement de l’initiative privée et aussi au fait que le bois est sur place : l’érable pour le dos, les éclisses et les volutes, l’épicéa pour la table. Seul l’ébène nécessaire au manche doit être importé. Concernant les clefs, les Chinois utilisent un bois dur qui ressemble au buis, utilisé traditionnellement. C’est ce qui nous donné l’idée de créer une entreprise de distribution de ces instruments en France et en Europe ».

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    L’entreprise créée en 2001 s’installera dans un premier temps à Vitry-sur-Seine, avant de choisir le Kercorb à l’entrée de l’hiver 2004. Elle emploie sept personnes et travaille en France, mais aussi avec l’Europe du Nord, tout en développant sa clientèle en Espagne et en Italie. « Nos clients sont essentiellement des luthiers qui souvent achètent les instruments non équipés et les habillent ensuite d’accessoires européens plus performants. Ce sont des clients exigeants qui veulent voir sur place les instruments que nous proposons ».

    luthes-paris,mike et sandra wagstaffLuthès-Paris travaille avec des ateliers sélectionnés offrant un travail de haut niveau. « Nous allons environ quatre fois par an en Chine, car nous devons garder le contact avec nos fabricants. Nous travaillons avec de petites structures, qui permettent des rapports plus souples, notamment lorsqu’il faut faire des modifications ». Luthès-Paris possède aujourd’hui une large clientèle, confortée par des mailings et la participation à trois salons annuels, Paris, Francfort et bien sûr Crémone, ville de naissance du violon et berceau d’Antonio Stradivarius.

    Jeudi 27 juillet, Luthès-Paris ouvrait ses portes par le biais d’une exposition de violons, violoncelles et contrebasses, là même où les trains observaient jadis une halte. L’occasion pour Christian Guilhamat, maire de la commune accompagné des membres du conseil municipal et du personnel des services techniques, de partager une soirée conviviale en compagnie de Mike et Sandra Wagstaff, hôtes des lieux qui ont ainsi officialisé leur partenariat avec Chalabre.

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  • C’était hier : Le duo Rosa Laurent enchante les bois de Borde Blanque

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 23 juillet 2006.

    gérard rosa,linda laurent,borde blanque,mike et sandra wagstaffGérard Rosa au violon et Linda Laurent au piano ont envoûté le public dès les premières mesures (Photos archives, juillet 2006).

    La corde soyeuse et satinée de Gérard Rosa en harmonie avec la clarté étincelante du clavier de Linda Laurent ont conquis près de deux heures durant, un parterre de mélomanes réunis dans le cadre paradisiaque du confortable et robuste manoir de Borde Blanque. Ce concert proposé sur les hauteurs qui dominent le lac de Montbel par la société Luthès Paris et ses managers Mike et Sandra Wagstaff, avec le précieux concours de Helen Calkoen maîtresse des lieux, a subjugué un public sous le charme. Avec la sonate en sol majeur K301 de Mozart, le duo Rosa Laurent démontrait d’emblée son unité et sa spontanéité. Promoteurs de la musique contemporaine, Gérard Rosa et Linda Laurent offraient ensuite quatre improvisations de Francis Poulenc, avant un retour dans le temps et l’interprétation d’un « Trè giorni son che nina », œuvre anonyme apportée à Londres pendant la saison 1748-1749 par une compagnie italienne d’opéra.

    Henryk Wieniawski et son scherzo-tarentelle résonnaient sous les frondaisons de Borde Blanque, avec le concours inattendu d’un cortège d’oiseaux ayant pris le parti de s’inviter à un si beau concert. Après un bref intermède, Gérard Rosa et Linda Laurent interprétaient avec le même degré de perfection et d’intense concentration, l’adagio de la sonate Op.8 en hommage au compositeur carcassonnais Paul Lacombe.

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    Une sonate de César Franck venait conclure une soirée marquée par une troublante coïncidence, quand les deux interprètes plongés dans la pénombre par une rupture de secteur, allaient jouer les trois derniers mouvements de mémoire. A l’image du violoniste belge Eugène Isaye et de la pianiste Marie Bordes-Pène, lesquels connurent en 1886 pareille mésaventure, alors qu’ils donnaient la première audition de cette sonate au musée de Bruxelles, où tout éclairage artificiel était interdit. Comme ses prédécesseurs, le duo Rosa-Laurent aura offert sous le ciel de Borde Blanque, une musique rayonnant dans l’obscurité de la nuit.

    Mike et Sandra Wagstaff donnent rendez-vous le vendredi 25 août prochain à 20 h 30 pour un nouveau concert, organisé en partenariat avec la mairie de Chalabre et le parc de loisirs Château-Chalabre. Dans la vieille demeure des Comtes de Bruyères, le quatuor à cordes Kryptos présentera des oeuvres de Schubert, Mozart et Sibelius.

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    Sandra Wagstaff est venue féliciter les deux artistes...

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    ... et remercier chaleureusement Helen Calkoen pour son accueil

  • C’était hier : Le Quatuor Kryptos fait vibrer les vieilles pierres du château

    C'était le vendredi 25 août 2006, la demeure des Comtes de Bruyères accueillait les musiciens du Kryptos Quartet, dans le cadre d’un concert organisé en partenariat avec Luthès-Paris, Château-Chalabre et la municipalité chalabroise. Une soirée exceptionnelle pour les mélomanes, au cours de laquelle Alain Poincheval avait tenté le pari de formuler la magie des notes sur sa toile. Tout en haut du grand escalier, face à son chevalet, Alain Poincheval avait jonglé avec les notes, afin de trouver le point d’accord entre le doute de Cézanne, et le goût d’harmonie d’un Mozart fougueux et désespéré (cf photos en fin d'article). Ce soir là, le Kryptos Quartet et Alain Poincheval avaient œuvré de concert. L’article mis en ligne aujourd’hui avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 1er septembre 2006.

    alain poincheval,quatuor kryptosLe Quatuor Kryptos et Alain Bednarczyk, ont été les nouveaux invités de marque de Mike et Sandra Wagstaff, dans le cadre du château des de Bruyères (Photos archives Août 2006).

    Il faut imaginer Thomas Pons de Bruyères le Châtel heureux, à l’heure où le Quatuor Kryptos offrait les premières notes du mouvement pour cordes en ut mineur D 703 de Franz Schubert. Au pied de ce mélomane soustrait pour un soir à son éternité, un auditoire privilégié aura vibré lui aussi aux accords d’Hanna Drzewiecka et Elisabeth Wybou au violon, Vincent Hepp au violon alto et Anthony Gröger au violoncelle. Invités par Mike et Sandra Wagstaff de Luthès-Paris, en partenariat avec la mairie et Château-Chalabre, le quatuor Kryptos proposait également une œuvre de Jean Sibélius, quatuor à cordes en ré mineur, op.56 « Voces intimae » (cinq mouvements), et une très célèbre composition de Wolfgang Amadeus Mozart. Une quintette pour clarinette et cordes en la majeur, K 581 dont les quatre mouvements auront été magistralement interprétés avec le concours du clarinettiste d’Alain Bednarczyk.        

    Sous les voûtes de la demeure ancestrale des de Bruyères, cinq musiciens de talent sont partis en quête de la sonorité parfaite, de ce mystère caché dans les arcanes de chacune des partitions et qu’il faut découvrir ensemble. Un vrai défi parfaitement réussi, par des artistes qui conjuguent leur talent sous une dénomination issue de la langue grecque, « kryptos » signifiant caché.

    A la conclusion d’une nouvelle soirée exceptionnelle dans l’enceinte du château, et avant de rejoindre Bruxelles où ils participeront le 8 septembre prochain au Klarafestival, les jeunes solistes ont été invités à partager une coupe conviviale aux côtés d’un public conquis.

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    A l'issue du concert, Elisabeth Wybou et Anthony Gröger, aux côtés d'Alain Poincheval.  

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    Esquisse d'une toile, les notes vibrent sur le chevalet d'Alain Poincheval.

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    Retour dans la maison familiale, l'œuvre prend forme.