La soprano Ariane Wolhuter était accompagnée par le guitariste Philippe Mouratoglou.

Une soirée magnifique, un concert de musique classique offert par la Fondation du Patrimoine, c'était bien la première fois que l’église Saint-Jean-Baptiste accueillait dans ses murs, un concert pour le bonheur de ses auditeurs d'un jour.

En effet, Ariane Wolhuter soprano et Philippe Mouratoglou guitariste de renom, ont enchanté l’assemblée, pendant plus d'une heure, avec un duo voix et guitare, voix puissante pour Ariane, et sons magiques de guitare pour Philippe, entrecoupés de longs silences, suivis d'applaudissements chaleureux et spontanés.

Cette heure de bonheur s'est prolongée dans la soirée, autour de la table où un apéritif convivial a permis aux habitants, voisins, amis, de se retrouver un long moment. Pour cette belle soirée, un grand merci aux artistes pour leur talent et leur simplicité, merci à Mme Jaffres représentant la Fondation, et bien sûr, merci aux personnes qui ont aidé à mettre en place cette soirée avec beaucoup d'enthousiasme et de cœur. Une soirée inscrite il faut le rappeler, dans le cadre du projet de restauration de la toiture de l’église de Peyrefitte-du-Razès.

Ariane Wolhuter et Philippe Mouratoglou, aux côtés de Eliane Abat et Jean-Paul Martinez maire

Dans le cadre du projet de restauration de la toiture de l’église de Peyrefitte-du-Razès, la Fondation du Patrimoine fait cadeau du concert de musique classique (guitare Philippe Mouratoglou, soprano Ariane Wohlhuter), organisé en l'église Saint-Jean-Baptiste, le dimanche 28 juillet à 18 h. Chacun est cordialement invité à se joindre à cet après-midi festif, tous les dons petits et grands, seront les bienvenus et un apéritif convivial et chaleureux clôturera le rendez-vous.

Eric Fabre s'intéresse à la vie de nos campagnes.

A la faveur d'un partenariat assidu avec la Communauté de communes du Chalabrais, Eric Fabre poursuit ses investigations locales et a lancé une invitation pour une nouvelle rencontre programmée aujourd'hui vendredi 27 novembre à Peyrefitte du Razès. A l'ordre du jour, une conférence sur l'histoire du pays, intitulée "Naître et mourir en Chalabrais au XIXe siècle", au cours de laquelle il  décryptera les changements d'attitudes devant la vie et la mort.

Maître de conférence à l'Institut universitaire de Digne-les-bains et chercheur au Centre d'histoire quantitative de l'université de Caen-Basse-Normandie, Eric Fabre propose d'entreprendre un retour dans le temps, jusqu'au XIXe siècle qui a vu de profondes mutations dans les campagnes. Après une phase de surpopulation, les hommes se raréfient, attirés par la ville et les emplois qu'elle offre dans l'industrie et dans les services. Alors que la durée de vie s'accroît, la population diminue. Ce phénomène est aussi fortement lié au recul de l'âge au mariage et par voie de conséquence à la diminution du nombre d'enfants naissant dans chaque couple, sans compter que les techniques contraceptives tendent à se généraliser. De plus, si la peste a disparu du territoire national depuis le début du XVIIIe siècle, d'autres épidémies sont mortifères : la population du Chalabrais paie un lourd tribu au choléra ou à la typhoïde. Rendez-vous ce soir à 20h salle Petra Ficta (mairie de Peyrefitte du Razès), l'entrée est libre et gratuite.