L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du samedi 11 août 2012.
Claude Aymar aux côtés de Didier, Julien et Marielle (Photos archives, Juillet 2012).
C’était un dimanche festif, comme seul le Tour de France peut en procurer, et les cours chalabrois grouillaient d’une multitude cosmopolite, venue encourager les coureurs en partance pour l’Ariège, depuis Limoux. Bien avant que le trio d’échappés, formé de Sergio Paulinho, Martin Kruijswijk et le maillot vert Peter Sagan, ne s’engouffre dans une bastide pavoisée, les journalistes de France Télévisions avaient renoué avec la tradition.
Comme ils prennent plaisir à le faire chaque fois que la Grande Boucle passe par le Kercorb, les commentateurs sportifs réservent une visite à l’hôtel de France. Une bonne habitude qui date peut-être du Tour 1961, lorsque Robert Chapatte en délicatesse avec un direct imminent, avait essayé de négocier un casse-croûte à Barthélémy Guilhem. Mais ceci est une autre histoire.
Ainsi, après les consultants Raphaël Géminiani et Raymond Poulidor, les chroniqueurs Gérard Holtz, Nicolas Geay ou Laurent Bellet, Claude Aymar était présent dans les salons du France, accueilli par Didier et Marielle Limouzy, et leur fils Julien. L’occasion d’apprécier la sérénité d’une nuit chalabroise, et de refaire le plein d'énergie. Un copieux petit-déjeuner plus tard, et après avoir échangé quelques mots avec les sapeurs-pompiers de l’adjudant-chef Stéphane Ferrier, il était l’heure pour Claude Aymar de reprendre le fil du Tour. Non sans avoir salué l’hospitalité de ses hôtes qu’il reviendra saluer à la première occasion.
Les pensionnaires du centre du Kercorb en bonne compagnie sur la rampe du France
A l'heure du départ, Richard Conte et Nicolas Geay
Perception de casques imminente pour les motards de France Télévision