Le jeune homme qu'était Auguste Cathala en 1944, a payé de sa vie l'aide apportée aux Maquisards. Une cérémonie a salué sa mémoire.
Marthe Carrié et Janine Plantier ont rendu hommage à leur grand frère.
Le 23 mai 1944, un jeune Montjardinois de 19 ans mourait sous la torture, assassiné à la ferme du Roudié par l’occupant nazi. Le destin tragique d’Auguste Cathala, a été évoqué ce dimanche 24 mai, au pied de la stèle érigée par les FTPF, à la mémoire de leur camarade.
Aux côtés de la famille d’Auguste Cathala, les associations d’anciens combattants du Pays-de-Sault et du Chalabrais, les élus, la brigade, se sont souvenus du sacrifice consenti par un partisan, sommé de conduire une colonne allemande jusqu’au campement du Maquis « Faïta Jean Robert », caché sur les hauteurs de la ferme familiale des Vinsous.
Les témoignages, et les photographies retrouvées, ne laissent aucun doute quand à la manière dont les « hordes nazies », firent payer à Auguste Cathala, un comportement qui permit aux soldats de l’ombre, d’échapper à un piège tendu avec la complicité des miliciens chalabrois.
Au nom d'une grande et belle famille, Marthe et Janine, deux des sœurs d’Auguste, ont effectué un dépôt de gerbes, avant que Francis Routelous, maire de Montjardin, ne relate les circonstances et le déroulement de ce 23 mai 1944. Le jour le plus long pour Auguste Cathala, enlevé aux siens à quelques jours d’un débarquement qu’il attendait avec confiance, et qu’il avait évoqué la veille lors du repas familial, avec Paul Alcantara, André Riffaut et Lolo Mazon. Il sera inhumé dans le petit cimetière de Montjardin le 25 mai, et à la nuit tombée, un groupe de maquisards viendra déposer sur sa tombe, un bouquet de fleurs orné d’un ruban tricolore.
Après une minute de silence et de recueillement, le Chant des Partisans et un chant pour la Paix se sont élevés vers le Roudié, interprétés par les choristes d’Eissalabra sous la direction d’Edouard Garcia.