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  • Sonnac-sur-l’Hers : Maurice Plantier n’est plus

    maurice plantier,sonnac-sur-l’hersJeudi 16 juillet était célébrée en l’église Saint-Jean-Baptiste, la cérémonie des obsèques de Maurice Plantier, décédé mardi 14 juillet, à l’âge de 83 ans. Né en 1936 dans la maison familiale du hameau de Lacoume, Maurice était le fils unique d’Albertin et d’Alice Plantier. Il avait suivi sa scolarité à l’école communale de Sonnac-sur-l’Hers, jusqu’au certificat d’études. A l’âge de 19 ans, et alors qu’il travaille à la ferme aux côtés de ses parents, il est appelé sous les drapeaux et part en Algérie où il intègre le 2e Régiment de Zouaves basé à Oran. Il y effectue la totalité de son service militaire, deux années durant.

    Dès son retour au foyer, Maurice Plantier rejoint les services de la Poste. Il y effectue des remplacements, tout en maintenant son activité sur la propriété familiale. Les fêtes locales de septembre à Sonnac-sur-l’Hers favorisent une rencontre avec Jeanine Cathala, qu’il épouse à Chalabre le 27 avril 1963. Le cercle de famille s'agrandira avec les naissances de leurs deux garçons, Thierry et Jacques, tandis que tournées du facteur et activités fermières rythment son quotidien. Dans l’intervalle, il aura porté le maillot de l’US Chalabre XV, puis effectué trois mandats de conseiller municipal, de 1989 à 2007. A l’heure de la retraite professionnelle en 2001, il adresse un au revoir à ses collègues du bureau de poste de Chalabre, avant de prendre un peu de distance avec la chose agricole. Il n’en reste pas moins actif mais un accident de santé à Noël 2018 le fragilise et sa santé ira en s’altérant.

    La cérémonie religieuse a permis de lui adresser un dernier adieu, avant l’hommage rendu par ses compagnons de la Fnaca, et son inhumation dans le caveau familial.

    Très sincères condoléances à Jeanine son épouse, à Thierry et Jacques ses fils, à ses petits-enfants, Elsa, Pauline, Alexis et Thomas, à Timéo et Vaéna ses arrière petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • C’était hier : « Nina Mendez », premier roman de Josette Taffet-Brzesc

    L'article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du vendredi 5 août 2005 (photos archives août 2005).

    nina mendez,josette taffet-brzescNina a seize ans quand éclate la guerre d’Espagne. Elle est la fille du chauffeur du consul de France à Barcelone, jeune fille romanesque et fantasque qui peut être égoïste, jalouse, calculatrice, mais aussi courageuse. A travers l’histoire de « Nina Mendez », Josette Taffet-Brzesc a souhaité faire revivre une période qui a engendré deux guerres, la première étant en quelque sorte cette « répétition générale » pressentie par l’un des personnages de ce roman historique. « Une histoire certes, mais dans l’Histoire. Je me suis attachée à la plus grande rigueur dans la recherche et la présentation des faits historiques et des opinions affichées du moment, et cela sans parti pris. Ma préoccupation première a été de faire preuve d’impartialité et d’objectivité et pour ce faire, donner vie à des personnages aux opinions différentes, mon seul objectif étant d’éclairer et de faire comprendre cette période si chargée de passions ».  

    Entre 1938 et 1944, entre les derniers mois de la guerre d’Espagne et la fin de l’occupation allemande, Josette Taffet-Brzesc suit ses personnages dans le fracas des armes, les affres des passions sentimentales et les difficultés du quotidien dans ces terres disputées entre le nazisme, le franquisme et l’idée meurtrie de la République.

    Un message de paix     Josette Taffet-Brzesc signe une fiction qui a pour cadre le pays qui l’a vu grandir, où la frontière est omniprésente. On la passe dans les cohortes des exilés espagnols, on la repasse avec les fugitifs d’après 1940, terre de refus, terre de mémoire, terre de traditions. « Nina Mendez » est l’oeuvre d’une femme qui place une femme au cœur de son roman. Tiraillée entre deux hommes qui l’aiment, confrontée aux hommes qui font la guerre, l’héroïne porte un message de paix très actuel.

    nina mendez,josette taffet-brzesc

    Répondant à l’invitation de la municipalité, Josette Taffet-Brzesc présentait samedi son premier roman, le roman d’une vie puisqu’elle a passé près de cinq ans à en ciseler chaque phrase. « Nina Mendez » est paru aux éditions Empreinte et est disponible en librairie.

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  • C’était hier : Quand passent les brouettes

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 5 août 2000.

    cazal 2000Mathieu Bedin et Pierre Laoudedj brandissent un trophée très convoité (photos Juillet 2000).

    La quatrième édition de la Course à la Brouette réunissait dimanche au Cazal, le gratin des pilotes régionaux, pour une manche du futur championnat d’Europe. Disputée devant un nombreux public de connaisseurs, l’épreuve a permis au plus jeune équipage en course de damer le pion à des pilotes expérimentés mais fatigués. A l’issue des quatre tours imposés, Mathieu Bedin et Pierre Laoudedj s’adjugent la victoire finale devant les vétérans du Team Hermès, qui n’ont pas su exploiter le bénéfice d’une pole position habituellement décisive. Animée de bout en bout par le speaker John Martin Ace (comme au tennis), la course a tenu en haleine plus de 400 spectateurs disséminés sur un circuit sélectif et éprouvant pour les machines. Chaque équipe donnant comme d’habitude le meilleur d’elle-même, le spectacle fut intense sur chaque mètre d’un parcours au pourcentage inégal.

    cazal 2000

    Le passage de la chicane de la rue Chopin et l’inévitable ascension du Col de Jo ont opéré une impitoyable sélection, dont les victimes principales seront les représentants des limonadiers locaux, un peu à l’étroit dans leurs pagodes. Magnanimes et unanimes, les commissaires de la course attribueront la palme de la combativité conjointement au duo des Rescapés du FCC, et au gallinacé embarqué dans le bolide des jeunes Thomas Maugard et Jérôme Escande. A noter la contre performance des favoris blagnacois, contraints de partir avec le mulet et échouant ainsi pour la passe de trois.

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    2000, An I pour le Wheelbarrow Trophy, créé par Titou, Jean-Marie et Manu

    Les Festejaïres del Cazal, organisateurs du Wheelbarrow Trophy, avaient mis cette année la barre très haut, eu égard à la valeur inestimable du trophée promis aux vainqueurs. Une œuvre d’art que Mathieu et Pierre ont eu le privilège de brandir pour la toute première fois devant une foule enthousiaste, au terme d’une course émaillée de multiples coups de théâtre. Cette édition 2000 aura valu par la multiplicité et la qualité esthétique des prototypes engagés, à l’évidence, l’imagination est plus que jamais au pouvoir. Seul incident à déplorer peut-être, lors du contrôle antidopage, qui a vu un concurrent ayant pignon sur rue, épancher ses états d’âme sur John Paul Potatoes, médecin homologué par la FICB. Une plainte a été déposée auprès de la fédération.

    Le Cazal a donc vécu dimanche un grand moment sportif et l‘ensemble des concurrents mérite pour cela de vives félicitations. Les Festejaïres leur donnent rendez-vous le dimanche 22 juillet 2001 à 18 heures précises, pour un nouveau défi au départ de la Grand Place de la commune libre du Cazal, trophée en jeu.

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