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Vie et mort d’une mule

1960 Pedro Sancho et La mûle.jpg

Pedro Sancho et son fidèle compagnon de labeur

Photos Collection Dominique Sancho

Extrait du registre de délibération de la commune, en date du 21 janvier 1966 : « Devant le conseil municipal réuni : M. le maire expose que M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, serait acheteur de la mule du Service du ramassage des ordures ménagères pour le prix de 1.200 francs. Il demande au conseil de vouloir bien dire s’il accepte le prix proposé. 

Le Conseil, ouï les explications de son Président et après en avoir délibéré, considère que l’offre correspond bien à la valeur de la mule et en autorise la vente à M. Aubry, Boucherie Chevaline à Carcassonne, au prix de 1.200 francs dès que la Commune aura reçu le Camion-benne Citroën ».

Dans le même temps, « l’achat d’un véhicule automobile en remplacement du corbillard » est également envisagé.

« M. le maire expose que la mule devant être vendue dès réception du Camion-benne destiné au ramassage des ordures ménagères il faut prévoir l’achat d’un véhicule automobile pour le transport des Corps en remplacement du Corbillard à traction animale…/… ».

Les deux délibérations seront visées au mois de juin 1966 par Emile Sédira, sous-préfet de Limoux.

La chère mule de Pedro répondait invariablement aux prénoms de « Marquise » ou « Mathilde », mais cela est encore une autre histoire. A retrouver peut-être au fil du Tome IX de l'association Il était une fois Chalabre, sous la plume de Josette Brzesc-Taffet.

1960 Années Réception camion.jpg

Aux abords du pont du Blau

Sébastien Hernandez, Antoine Escande, et Pedro Sancho prennent la modernité en marche

Commentaires

  • Jolis souvenirs toujours imprégnés d'une certaine quiétude ! Mais pauvre mule ! Je me rappelle bien et je trouvais horrible le corbillard et ses 4 pompoms . On me racontait qu'une fois la mule passant sur le pont neuf, s'était emballée et que tout le cortège courait derrière elle. Mais c'était certainement une blague. En tous cas cela me faisait bien rire

  • JE NE SAVAIS PAS QU ELLE AVAIT FINI CHEZ LE BOUCHER DE CARCASSONNE .
    QUELLE TRISTE FIN AVEC TOUT LE BOULOT QU ELLE A FAIT DANS NOTRE VILLAGE JE M EN SOUVIENS TRES BIEN QUAND ELLE DEVAIT DESCENDRE LA CITE CANAT ET MONSIEUR SANCHO QUI ESSAYAIT DE LA RETENIR
    C ETAIT UNE BELLE EPOQUE

  • Bonjour Anne-Marie et Cine,
    Elle aurait pu finir ses jours au fond d'un champ, à regarder passer le temps.

  • Où les trains Christian, il y en avait encore à cette époque !

  • C'était rituel, à chaque sépulture, Pédro cirait les sabots de "Marquise", avant de la couvrir d'une toile noire et argentée....Elle avançait ou s'arrêtait, au geste et au son de son maître...Je ne me rappelle pas qu'elle ait fini, dans un abattoir .....triste fin, merci Christian, de remémorer ces souvenirs.....

  • Et ce n'est pas tout. Vous vous souvenez de cette publication :
    "Allo, allo M. AUBRY boucherie chevaline à Carcassonne est arrivé sous la halle...."
    S'il le faut on l'a bouffé la pauvre marquise et c'est aujourd'hui qu'on l'apprend.
    Quelle horreur !

  • Juste une rectification,: Au centre sur la photo il ne s'agit pas de Jacques Escande mais de Antoine Escande dit ' Croquant'.

  • Merci Francis. J'avais hésité entre Jacques et Georges, et c'était Antoine, ce qu'au final je savais. Autant pour moi, c'est corrigé. J'en profite pour remercier Henri qui nous a donné le prénom de Marquise, et Marc pour sa suggestion à propos des trains que notre amie la mule n'aura pas eu le plaisir de voir passer.

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