Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La croix du col de Saint-Benoît

    2021 12 mai Croix de St Benoît 001.jpg

    Après le virage en épingle qui permet de revenir sur Chalabre à la sortie de Saint-Benoît, une stèle surmontée d’une croix se dresse dans les premiers virages qui ouvrent la montée du col. Grâce à l’étude faite en 1995 par Robert Roncalli et Gilbert Huillet sur les sobriquets de Chalabre (Tome II, Il était une fois Chalabre), il apparaît que cette pierre mémorielle fait le lien avec M. Bourrel, Chalabrois d’hier, surnommé « Mascaré ». Voici ce que nos amis Robert et Gilbert avaient pu recueillir :

    « M. Bourrel était le père de Jeanne. Un ancêtre qui habitait à la ferme de Courtalpla (ndlr : vers le sommet du col de Festes), était charbonnier, son visage était souvent recouvert de noir de charbon de bois. Autrement dit, il était « mascaré ». Cet homme fut assassiné par des voleurs de grands chemins à Saint-Benoît, sur le bord de la route, pour lui voler les quelques pistoles qu’il avait sur lui. Quand vous passerez sur la route de Limoux, à Saint-Benoît, vous verrez une croix qui indique le lieu du crime ».

    Le clocher de Saint-Benoît.jpg

    Le clocher de Saint-Benoît

    Photo Maurice Mazon

  • Carnet noir

    Vendredi 7 mai était célébrée en l’église de Lavelanet, une cérémonie religieuse à la mémoire de Gérard Mason, décédé à l’âge de 68 ans. Si son parcours professionnel l’avait éloigné de Sonnac-sur-l’Hers où résidaient ses parents, Gérard avait effectué sa scolarité à Chalabre. Impliqué notamment au sein de l’association sportive du collège, ses camarades d‘alors gardent aussi le souvenir du musicien et de l’accordéoniste. Ses prestations très appréciées sur la scène du théâtre municipal de Chalabre, coïncidaient souvent avec les goûters de Noël auxquels étaient conviés les enfants de l’usine Canat.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à ses proches et amis.

    gérard mason

    Le regretté Gérard Mason, 3e debout en partant de la droite 

    Année scolaire 1966-67, rencontre de hand-ball à Lézignan-Corbières

    Les jeunes sportifs avec Marc Jean-Pierre, directeur du collège 

    Photo Studio Costesèque 

  • C’était hier : Budget 2011 : Les taux d’impositions revus à la baisse

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du samedi 14 mai 2011.

    DSC_2604.jpgChristian Guilhamat a acté le souhait d’une majorité des conseillers municipaux, et présenté une baisse des taux d’imposition (Photo archives, Avril 2011).

    Après le report du vote du budget primitif 2011 intervenu le vendredi 29 avril dernier, une nouvelle rencontre programmée le jeudi 5 mai  a permis aux membres du conseil municipal d’aller cette fois au terme d’un ordre du jour portant sur la révision des taux d’imposition. En préambule, Christian Guilhamat confirmait la prise en compte des souhaits formulés par une majorité de son équipe, avant de revenir sur les deux aspects majeurs de la politique budgétaire menée depuis son élection en mars 2001 : désendetter la commune, et dégager assez d’excédents afin de permettre l’auto financement des projets en ayant recours le moins possible à l’emprunt. Chiffres à l’appui, il indiquait une capacité d’auto financement pour 2010 de 89,24 %, contre 24,95 % en 2009.

    L’heure était alors venue de remettre la pomme de discorde sur la table, et d’évoquer la baisse des taux d’imposition, concernant essentiellement la taxe d’habitation et la taxe foncière. Après consultation des documents de référence et saisie des services de la direction générale des finances publiques, il apparaît que si modification des taux il y a, elle doit affecter l’ensemble des taux. A la question posée par Christian Guilhamat demandant quels foyers allaient réellement bénéficier de ces révisions, Yves Ettori souhaitait l’ouverture d’un débat afin de déterminer qui paye les impôts.

    Une ambiance électrique     Question éludée car ne figurant pas à l’ordre du jour. Le premier magistrat énonçait alors dans le détail les nouveaux taux et leurs modifications actées dans le budget primitif 2011. La taxe d’habitation passe de 21,04 (2010) à 19,164, le foncier bâti de 42,12 (2010) à 38,36, le foncier non bâti de 90,76 (2010) à 82,667, enfin la CFE (ex taxe professionnelle) de 30,37 (2010) à 27,66.

    Avant de procéder au vote, Christian Guilhamat revenait sur la séance du 29 avril, et le clair désaveu (mal vécu), exprimé par ses pairs, quant à son action au service de la cité chalabroise. Un bref retour en arrière qui provoquera un incident de séance, l’assemblée perdant à cet instant un de ses membres. Les débats se poursuivront avant que les élus ne soient invités à procéder aux votes, de la baisse des taux, puis du budget primitif 2011. L’ensemble sera validé à l’unanimité. 

  • C’était hier : Ode à Badaluc XXXIIIe

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du lundi 14 mai 2001.

    badaluc 2001Le Prince de Carnaval a rejoint son paradis (Photos archives Avril 2001).

    Quelques notes de musique résonnent encore sur les cours chalabrois, qui ont inspiré à notre amie Malou Saddier, quelques quatrains à la mémoire de sa Majesté Badaluc, héritier d’une prestigieuse lignée.

    « Oui tout cela fut réussi !

    Le temps, le soleil, le rire.

    Mais si l’on veut dire merci

    A qui, d’abord, faut-il le dire ?

     

    A ceux qui, dès l’idée première,

    Sans les nommer, par crainte d’oublier.

    A ceux qui jusqu‘à l’heure dernière,

    Oeuvrèrent pour ce Roi, faut-il le signaler.

     

    Ce Badaluc ! Bravo l’artiste !

    Et à ceux qui l’ont fabriqué

    L’un mit la note fantaisiste

    L’autre un brin de légèreté.

     

    Mais j’insiste sur une chose.

    Lorsque commença la soirée,

    Sous la place souvent morose,

    Que de longs regards extasiés !

     

    Dans le silence de l’écoute,

    Les notables ont fait l’accueil,

    Avec une ardeur sans déroute,

    Momo, Maurice et sans écueil.

     

    Puis ce furent rires et danses,

    Avec Edouard d’Eissalabra

    Et avec sérieux et nuances

    Il faut se rendre à l’évidence.

     

    Oui, ce fut un jour réussi.

    A Jojo qui, par sa présence,

    Mena à bien tout ce suivi.

     

    A ceux qui ont œuvré dans l’ombre

    Taillant, cisaillant à l’envie

    Tôt le matin, dans la nuit sombre

    Merci à la bande à Thierry ! ».

    badaluc 2001

    Photos archives, Carnaval 1991