Un poème de JIEL en ce lundi 14 février, journée dédiée aux amoureux, qui le sont, qui le restent, qui vont l'être.
Le foudroyé
Dans les vertes collines bercées de langueur,
Les oiseaux tapageurs s’agitent en vain ;
Les plus belles fleurs te refusent leur senteur,
Les heures de l’absence s’étirent sans fin.
La fraicheur du soir te caresse à peine,
Dans le ciel d’été la lune se voile de satin,
Tu ne perçois rien tant est grande ta peine,
D’une séparation si longue, depuis le matin.
Tu n’es plus maître des pensées profondes,
Ton être tout entier ne t’appartient plus,
Une obsession irrépressible en toi gronde,
Cette douleur vive et douce ininterrompue.
Dans ce grand désarroi, d’un simple regard,
Celle que tu espères chaque seconde,
Brisera les chaines détruira les remparts,
Tu ne vois plus qu’elle et s’efface le monde.
L’éclair fulgurant t’a frappé sans crier gare,
Tu es amoureux ! C’est là ta seule souffrance,
Celle qui peut rendre fou qui est si rare,
Que tous espèrent ressentir un jour de chance.
JIEL
Commentaires
magnifique poème
Toute une passion sous la plume qui s'envole.
Bonheur parfait.
Merci pour ce très beau texte.