L'article en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 26 septembre 2010.
L’équipe chalabroise est prête à se ranger sous les ordres du starter
Photos archives, Septembre 2010
« Rien ne sert de partir à point, il faut courir ». Cette vérité de Jean de la Fontaine revisitée par Luc Panabières et son équipe organisatrice de la 27e Ronde Cérétane, aura électrisé les dossards 150, 682 et 2250, portés par trois coureurs de fond chalabrois bien décidés en ce dimanche 19 septembre, à titiller le sablier catalan. Parfaitement placé sous l’arche de départ dressée avenue d’Espagne, le trio de V3, vétérans de plus de soixante ans, se sera fait plaisir sur un parcours emprunté par les 1409 participants classés sur les deux distances au programme. Auparavant, une équipe de randonneuses, composée de Maryse Amouroux, Annie Plauzolles, Geneviève Vila et Naoumie, était partie vers les hauteurs de Céret, pour une balade de 9 km sur des sentiers surplombant la capitale de la cerise.
Au coup de pistolet tiré à hauteur du Stade Fondecave, qui en fin d’après-midi verrait la victoire du Céret Sportif XV sur les Gersois de Gimont, Jean Plauzolles, Francis Amouroux et Jean-Pierre Silvestre emboîtaient le pas au Rwandais Gervais Hakizimana, futur vainqueur de l’épreuve.
Ce dernier profitait du premier virage en épingle pour leur fausser compagnie, juste avant que le redoutable « coll de Boussells » ne propose sa sélection de raidillons, à gravir deux fois. Engagé sur le 6 km, Jean Plauzolles était le premier à fouler le tapis rouge d’arrivée avec un chrono de 37’ 38’’ qui le place en 427e position.
Un Céretan impressionné par les perfs chalabroises
Dans le même temps, le candidat au prochain marathon de Toulouse et son partenaire attendu sur le Marathon Transpyrénéen Catalan, battaient la campagne cérétane, jusqu’à la Cabanasse. Les deux compères vont réapparaître sur le Boulevard Joffre à trois minutes d’intervalle, Francis Amouroux et Jean-Pierre Silvestre engagés sur le 20 km se classent respectivement 283e en 1h 41’ 29’’ et 347e en 1h 44’ 15‘’.
Fondeurs et supporters rejoignaient ensuite la place de la Liberté pour satisfaire à l’épreuve gastronomique et sur le tempo imprimé par la banda locale des « Tirouns ». Un « porro » de muscat plus tard, il était l’heure de rejoindre la place des Arcades où la Cobla Combo-Gili attendait les danseurs de sardanes. Le soleil passait derrière le Canigou lorsque les Chalabrois prenaient congé de Francis et Geneviève, après avoir signé une pétition en faveur du lycée Déodat de Séverac.