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  • C'était au temps des conscrits

    Ancien tambour des armées impériales de Napoléon, un Puivertain conduisait les conscrits à Chalabre.

    L’article qui suit avait paru dans une édition du journal le Midi Libre, dans le courant des années 1960. Archivé grâce aux bons soins d’André Galaup, journaliste retraité, bien connu notamment en pays limouxin, une anecdote ressort aujourd'hui du chapeau.

    Tambour Napoléon.JPGLe diplôme de la médaille de Sainte-Hélène.

    Le hasard fait bien les choses. Ainsi, M. Pierre Sabatier, ancien charron à Puivert eut l’idée dernièrement de jeter un coup d’œil dans un vieux carton, genre haut de forme et qui s’ouvre en dessus par un couvercle. Et à l’intérieur de ce coffre, il découvrit le livret militaire et un diplôme d’un lointain aïeul qui était tambour dans les armées impériales du grand Napoléon.

    Actuellement chez sa fille, à Alaigne, M. Sabatier a bien voulu nous montrer ces documents qui ont pris maintenant une valeur à la fois familiale et historique. Le livret militaire, en parchemin, porte les indications : "Fargues Jean-François, tambour, n.matricule : 8327", les années de campagne et l’armement : "un fusil, un sabre et une caisse". Le tambour faisait donc partie de l’armement. Sur le diplôme portant attribution de la médaille de Sainte-Hélène, on lit : « Napoléon 1er, à ses compagnons de gloire, sa dernière pensée. Sainte-Hélène 5 mai 1821. Le grand chancelier de l’Ordre impérial de la Légion d’honneur certifie que M. Fargues J., 67e de ligne à Puivert, ayant servi durant la période de 1792 à 1815 a reçu la médaille de Sainte-Hélène. Inscrit à la grande chancellerie n.202.767 ». Quant à la médaille, la famille la conserve précieusement.   

    A la lumière de ces documents, on apprend qu’un citoyen de Puivert, Fargues Jean-François, s’en alla en guerre en 1792. Il fit toutes les campagnes de l’épopée napoléonienne. M. Sabatier va refouiller dans les archives de famille pour retrouver les écrits sur les campagnes et la carrière militaire de ce valeureux ancêtre. La belle-mère de M. Sabatier a connu ce vieux soldat. Elle avait huit ans et elle l’entendait raconter tant et tant de choses sur les grognards. Revenu à la vie civile, Fargues Jean-François avait conservé le culte du grand Napoléon. Il jouissait, à Puivert, de la plus grande considération. Et chaque année, il se faisait un devoir avec son tambour, de conduire à pied, les conscrits de Puivert à Chalabre. Et ran ! plan ! ran ! plan ! Ils faisaient le tour de ville au chef-lieu de canton. Puis, après quelques canons de vin, la cohorte repartait toujours à pied et au son du tambour, à Puivert où la journée ou plus exactement la soirée, se terminait à l’auberge. C’est qu’à cette époque n’était pas tambour qui voulait. A plus forte raison un tambour de Napoléon.

  • « Il était une fois Chalabre » a présenté son dernier recueil

    DSC_2132 bis.JPGL’équipe du président Brembilla (livre en mains) a relevé un dixième challenge. 

     

    Embarquée depuis les derniers jours de 1995 dans une quête permanente du temps passé, l’équipe du président Michel Brembilla avait fixé un nouveau rendez-vous à ses fidèles adhérents. C’était à quelques heures d’une douce nuit et l’objet de ces retrouvailles était la naissance d’un nouveau recueil de souvenirs, dixième ouvrage d’une collection consacrée à l’histoire de Chalabre.

    Le Tome X a ainsi été présenté tout au long d’une vraie journée d’hiver, qui a peut-être refroidi certaines ardeurs. A l’heure dite et devant un café bien chaud, les membres actifs de l’association ont accueilli les premiers adhérents, invités à parcourir un sommaire permettant de découvrir dans le détail  les aventures de Jean de Pressoires, seigneur de Tournebouich, racontées par Josette Taffet-Brzesc. Un texte de Gaston Maugard sur les Facturiers en pays chalabrais pour la période de 1782 à 1848, des photos signées du maître Maurice Mazon, la naissance d’une passion pour la géologie proposée par Freddy Marty, le fameux échange aigre doux entre le chroniqueur Robert Chapatte et le cuisinier Barthélemy Guilhem, le conte de « l’Estamarou » imaginé par Michel Raynaud, la Chanson de Chalabre ranimée grâce aux souvenirs de Robert Roncalli, ou encore les chroniques journalistiques du début du siècle dernier, recensées par Yves Ettori. Des chroniques qui font la part belle au chantier de construction de la ligne de chemin de fer Bram-Lavelanet, qui fut hélas le cadre de nombreux accidents. 

    Loco.JPGUne locomotive quitte Chalabre, en direction du passage à niveau de la ferme Saint-Martin.

    Au terme de cette journée de présentation, un peu plus de 200 exemplaires avaient trouvé leur place dans l’intimité des chaumières. Pour l’heure, les expéditions vers les adhérents « expatriés » se poursuivent, grâce à la diligence de Marie-Annick Saddier secrétaire et Yves Ettori trésorier. Le Tome X édité par l’imprimerie du Noisetier à Lavelanet est également disponible chez Bernadette Boffy et José Sanchez, ainsi qu’au secrétariat de la mairie, cours Sully. 

  • Avec nos Meilleurs Voeux

    DSC_2266.JPGLes abords du pic Saint-Barthélemy, un matin de décembre 2010.

    Une des joies simples que procure l'arrivée d'une année nouvelle, est d'échanger des voeux sincères et cordiaux. Ce que nous faisons auprès de nos fidèles lecteurs, avec beaucoup de plaisir et de sincérité.

    Bernard et Bernadette Boffy dépositaires de presse sur le Cours Henri d'Aguesseau, José Sanchez sur le Cours Docteur Joseph Raynaud, Denis Mamet votre dévoué messager de la première heure, et votre correspondant, ont le plaisir de vous présenter leurs Meilleurs Voeux pour une nouvelle année qu'il faut souhaiter heureuse et porteuse d'espoirs.

                          Bonne et heureuse Année 2011 à toutes et à tous ! 

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