Jean-Pierre Silvestre, vétéran 3, avoue avoir un peu souffert sur le 40 km.
Le dimanche de Pâques aura permis aux amateurs de dénivelés de se faire plaisir, avec la tenue de la 17e édition du Trail des Citadelles. Au départ de Lavelanet (Ariège), sept coureurs du pays de Léran et du Kercorb ont pris la direction de Saint Jean d’Aigues-Vives, avant de gravir les premières pentes d’une journée copieuse en dénivelés, au cœur du Pays d’Olmes.
Trois distances étaient au choix, 22, 40 et 70 km, qu’il aura fallu parcourir sur des sentiers détrempés par la pluie, tombée durant la nuit. Par les crêtes de Madoual, les ruines de Péchiquelle et le col du Tremblement, nos sportifs accéderont à la cour du château de Montségur, avant de se diriger vers le château de Roquefixade. Après les cascades de Roquefort et les gorges de Péreille, le mur de Raissac et la croix de Sainte Ruffine, la banderole d’arrivée était visible sur l’esplanade de la cité textile couvrant la rivière du Touyre.
Au final, un bonheur intense à l’heure de franchir la ligne, avec les résultats suivants. Sur le 40 km (2000 m dénivelé positif) et 482 classés, Antoine Biard se classe 16e en 4 h 18’, Adeline Cros 478e en 7 h 06’, Jean-Pierre Silvestre 484e en 7 h 11’. Sur le 22 km (1200 m dénivelé positif) et 461 classés, Nicolas Discala prend une belle 157e place en 2 h 53’, 326e Eric Puerto en 3 h 27’, 377e Marie-Françoise Discala en 3 h 44’, 423e Malaury Cros en 4 h 04’. Félicitations à tous, avec mention pour les concurrents du 22 km, dont c’était la première participation à ce genre d’épreuve. Rendez-vous à présent le 18 avril prochain, avec le Trail de Quillan, et l’entrée en jeu de Fabrice Canal, footballeur qui ce jour-là peaufinera sa reconversion.
Lundi 21 mars, la communauté chalabroise apprenait avec une profonde tristesse la disparition de Joël Roncalli, enlevé à l’affection des siens à l'âge de 53 ans. Avec le décès d’un enfant de Chalabre, né le 12 juillet 1962, maints souvenirs sont revenus en mémoire, images d’une maison ouverte sur le cours Sully où Joël aura grandi, aux côtés des siens.
Soliste assidu dans les rangs des musiciens de l’OPVC, la fanfare chère à Papa, Joël assurait sa partition, que ce soit lors de l’accueil de sa majesté Badaluc, ou lors des grandes fêtes du Cazal. Moments heureux qui lui offraient l’occasion de laisser libre cours à son imagination et à ses talents d’artiste. Fidèle en amitié, Joël n’en avait pas moins choisi sa façon de tracer le chemin, préférant devenir plus discret, tout en goûtant le bonheur d’être « Papy », dans la tranquillité d’un chez-lui en bordure de ce cher Chalabreil.



Sur le thème du doute et de la certitude, les adeptes du café-philo de la Terre-Privilégiée avaient rendez-vous hier vendredi 1er avril à l’hôtel de France. « L’amour de la vérité n’est pas le besoin de certitude et il est bien imprudent de confondre l’un avec l’autre » (André Gide).

