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  • Une trêve pour le lièvre

    Jour de chasse sur les hauts de Chalabre, un quatuor a posé fusils et gibecières, pour faire une pause avec les chiens. Le gibier, lui (absent sur la photo), n'oublie pas de rester sur ses gardes.

    maurice mazon

    De gauche à droite, Jean Mazon, Maurice Mazon, Georges Subreville, Roger Laffont.

    Photo Maurice Mazon

  • C’était hier : Une randonnée pédestre riche en découverte

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 26 août 2011.

    Un « Monument-aux-Vivantes » repéré près de l’ancienne usine de talc.

    saint-barthélémyJean et Daniel en sont convaincus, le Saint-Barthélémy et le Soularac gardent une part de mystère (Photos archives, août 2011).

    Les randonneurs du Kercorb reprenaient dernièrement leur bâton de pèlerin, direction Montferrier, le Ramier, et l’ancienne mine du Fangas, désaffectée depuis 1968 à la suite de la rupture du téléphérique, et de fréquents éboulements de terrain. Sac au dos et couvre-chef vissé sur la tête, la cordée encouragée par un beau temps promis, se proposait de rallier le pic Saint-Barthélémy, via les lacs. Il suffisait de doubler le refuge du club « Cimes » (club initiation montagne, escalade et ski), pour atteindre le Trou du Vent et l’ancienne carrière de « la Porteille », pointée à 1650 m d’altitude.

    saint-barthélémy

    Arrivé à hauteur de la vieille machine à vapeur, vestige d’une exploitation de talc datant de 1896, l’attention de Daniel, premier de cordée, sera attirée par un étrange alignement de pierres. Le trio revenait sur ses pas, un peu contraint, pour découvrir un épigraphe gravé sur dix-neuf pierres, posées à même le sol et surmontées d’une pierre vulvaire. Après lecture le doute n’était plus permis, les Chalabrois étaient en présence d’un « Monument-aux-Vivantes ». A demi surprise, car ayant chanté quinze jours auparavant au pied du « Monument-aux-Bons-Vivants » du Cazal, l’équipée reprenait son chemin.

    saint-barthélémy

    Arrivant d’abord à l’étang des Truites, puis à l’étang du Diable, enfin à l’étang Tort, ne restait plus qu’à franchir le Pas-de-l’Ours (2200 m) pour s’engager sur les derniers mètres qui allaient faire 2349 au sommet de ce cher Saint-Barth. L’occasion de constater une bonne fois pour toutes, que le pic du Soularac est plus haut que le pic du Saint-Barthélémy, grâce à sa pique centrale, soit 2370 mètres contre 2349. Les sacs enfin posés, face au plateau de Beille et aux Pyrénées, il était l’heure de passer à table. Sachant que l’on ne prend jamais suffisamment de vin en montagne, nos randonneurs allaient bientôt se retrouver à court de pain. Ce qui allait précipiter la descente vers la vallée du Pays d’Olmes, en silence, car les pensées de chacun étaient monopolisées par le monument évoqué précédemment.

    saint-barthélémy

    Renseignements pris dès le retour en Kercorb, il apparaissait que cette structure est l’oeuvre du collectif ariégeois PMV, signataire d’une lettre envoyée aux élus des 332 communes ariégeoises, sollicités afin d’accueillir sur leur sol, un monument dédié à « l’autre moitié de l’Humanité ». Visiblement confronté à une fin de non-recevoir, le collectif a érigé en juillet dernier et sur une friche industrielle ayant produit par le passé 100 000 tonnes de talc, son « Monument-aux-Vivantes ».

    saint-barthélémy

    Le monument a été érigé sur le site de l’ancienne mine de talc

    saint-barthélémy

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    Des randonneurs perplexes

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  • Picaussel : le sentier historique du Maquis a été réhabilité

    Depuis 2014, la société des membres de la Légion d’honneur (SMLH),  en collaboration avec le Souvenir Français, emmène des élèves volontaires de CM2, sur le site du hameau de Lescale et du Maquis de Picaussel. Une démarche destinée à valoriser la mémoire, « pour une citoyenneté active et un lien vivant entre le monde combattant et la jeunesse ».

    société des membres de la légion d’honneur,onacvg

    Devant la Cabane du Maquis, les élèves du collège Saint-Exupéry de Bram, attentifs aux précisions données par Laurentino de Jesùs Salgueiro, président du comité du Souvenir Français.

    (photo archives, 14 mai 2019)

    Ces visites s’effectuent à travers le sentier historique du Maquis, un sentier qui est apparu au fil du temps, comme difficilement praticable.  Le colonel Louis Salavy, membre de la section de l'Aude de la SMLH,  ancien maire de Nébias, en relation avec la Communauté de communes des Pyrénées audoises, a intégré la SMLH dans un projet de rénovation de ce sentier.

    société des membres de la légion d’honneur,onacvgComme le souligne Francis Meignan, président départemental de la SMLH (photo), « Nous nous étions engagés pour une somme de 3.300 €. Grâce à l'Honneur en action, à qui nous avions présenté notre projet, nous avons obtenu 1.000 €. Pour les 2.300 € manquant nous avons fait appel à nos membres, alors au nombre de 230. Cet appel a dépassé nos espérances puisqu'il a rapporté plus de 3.000 €. Nous avons ainsi pu tenir nos engagements et financer de plus, à hauteur de 1.000 €, deux panneaux d'information ».

    Et c'est afin de témoigner de cet effort, que la SMLH organisait dernièrement une cérémonie sur les hauteurs de Lescale, avec l'aide de la mairie de Puivert et de l'ONACVG. Cérémonie célébrée en présence des autorités départementales civiles et militaires, et qui a permis au colonel Jacques Février, de remettre les insignes de chevalier de l'ordre national du mérite à  Madame Nadine Roussel, ex adjointe du directeur départemental de l'ONACVG (photo ci-dessous, cf article blog lundi 23 août 2021).

    société des membres de la légion d’honneur,onacvg

  • En souvenir de la Nueve et de Juan Rico

    victor baroLe sergent Victor Baro alias Juan Rico, sous l’uniforme de La Nueve.

    En ce mercredi 25 août, Paris va célébrer les 77 ans de sa libération. Lors de ces commémorations, sera honorée la mémoire des combattants de la Nueve, élément avancé de la 2e DB commandée par le général Leclerc, composé en partie de combattants espagnols. L’occasion de rappeler le souvenir de Victor Baro, disparu le 22 juin 1987 à Chalabre, et qui prit part aux combats aux côtés de ses compagnons.

    Au soir du jeudi 24 août 1944, trois chars et trois sections sur half-track de La Nueve, commandée par le capitaine Raymond Dronne, entraient dans Paris par la Porte d’Italie. A 22 h 20, il faisait encore jour lorsque les sections Michel Elias et Miguel Campos de la 9e Cie arrivaient sur la place de l’Hôtel de ville, accueillies par les FFI du colonel Henri Rol-Tanguy, ancien des Brigades Internationales.

    victor baro

    Présent aux côtés de ses compagnons venus prêter main forte à la Résistance intérieure, le tirailleur Juan Rico était embarqué dans le half-track « les Cosaques », arborant les couleurs rouge, jaune et mauve de la République espagnole, qui défilera derrière le général De Gaulle, le dimanche 26 août sur les Champs-Elysées.

    victor baro

    victor baro

    1947 Moïse Condomine, Pedro Sancho et Victor Baro

    Célébration de la Bataille de Camerone