L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant édition du mercredi 9 janvier 2002.

L’équipe dirigeante arbore un sourire bien légitime (photo archives, mai 2001).

Si la trêve des confiseurs les avait tenus éloignés des terrains trois semaines durant, les footballeurs du président Raymond Dumay n’ont pas manqué de se rappeler aux bons souvenirs de leurs supporters. Ce premier dimanche de janvier, le team fanion du Kercorb et leurs doublures du FCC II, loin de leurs bases, ont remporté deux beaux succès sur le score identique de 1 but à 0. Emmenée par son duo d’entraîneurs Franck Sauvage et Didier Roget, la formation des réservistes a parfaitement dominé son sujet sur la pelouse de Pomas, où elle a inscrit le but victorieux par l’intermédiaire de Sébastien Romero. En signant sur terrain adverse son premier succès pour 2002, le FCC II se voit plus que jamais relancé dans la course aux accessits.

Dans le même temps, Tony Colomer et les titulaires du FCC I allaient à Saint-Martin-Lalande, attendus par une formation locale candidate au titre de champion de promotion honneur de première division. Parfaitement articulée autour de son capitaine Eric Puerto, la défense chalabroise négociera sereinement l’entame de la rencontre. En milieu de terrain, David Chalou et Raphaël Morin vont imprimer le rythme. Encouragés par de nombreux supporters, les bleus du Kercorb présents sur toutes les actions vont clairement imposer leur fraîcheur, avant que Philippe Lara n’inscrive le but victorieux. Et comme dans les bois chalabrois Fabrice Jean fait bonne garde, plus rien ne sera marqué, en dépit des efforts multipliés par les Saint-Martinois qui concèdent leur deuxième défaite de la saison. Avec ce succès (le 6e en 10 rencontres), les Chalabrois rejoignent Saint-Martin-Lalande à la 3e place, avant le début de la phase retour prévue le 20 janvier prochain à Axat. Dans l’intervalle, le FCC I se rendra dimanche 13 janvier à Puichéric, pour y disputer le 4e tour de la coupe Georges-Favre.   

Nous apprenons avec tristesse la disparition de Christiane Benrubi, gentiment surnommée « La duchesse de Joty », du nom de sa propriété au-dessus de Villefort. Cette Parisienne dans l’âme a eu un coup de cœur pour notre région il y a tout juste cinquante ans, et s’est installée, quasiment à demeure, dans une maison sans eau ni électricité, qu’elle a rénovée pendant des années avec l’aide de sa famille, ses proches et du voisinage qui l’avait adoptée. Nombreux sont ceux de Chalabre et de Villefort, des Paillous à Caraguel, qui ont encore le souvenir des fêtes mémorables, méchouis, et autres plongeons nocturnes dans la piscine que tous avaient contribué à construire. Joty était devenu si cher à Christiane que, très tôt, elle a acheté une concession au joli petit cimetière de Villefort. Elle est morte à 97 ans en région parisienne et ses enfants, dont Joty est devenu la maison de famille, ont respecté son souhait de revenir sur cette terre qu’elle aimait tant. Tous ceux qui l’ont connue sont invités à l’accompagner dans ce dernier voyage à l’église de Villefort, le lundi 10 janvier prochain à 11 h. 

Alban Borie devrait figurer dans le onze de départ

Moins de 15 ans, FC Chalabre- Entente Montagne Noire-Saissac-Cabardès, 4-0

Photo archives, Janvier 2012

Les footballeurs de Mme la présidente Marie-Eve Dumons effectueront leur retour à la compétition, dimanche 9 janvier, avec une rencontre officielle comptant pour le championnat de D1 (promotion honneur). Cette dixième journée mettra aux prises le onze du FCC (4e) à son homologue de l'AS Pexiora (9e), sur le terrain de ce dernier. Avec 14 points, 5 victoires, 3 défaites et 1 forfait, l’équipe emmenée par Guillaume Lacoste s’efforcera de négocier un déplacement toujours délicat en Lauragais, face à des Pexioranais crédités de 7 points (2 victoires, 1 nul, 5 défaites) et un match de moins. Khalid El Ghourraf donnera le coup d’envoi à 15 h au stade municipal de Pexiora. Dirigeants et joueurs du FCC adressent leurs meilleurs vœux à toutes et tous pour cette nouvelle année 2022.

Mercredi 5 janvier, les représentants du Chabot, du CEA, de Neo, de FNE, du collectif « A pas de loutre » et de leur avocate Alice Terrasse, étaient présents à Foix, où ils ont été reçus par Sylvie Feucher, préfète de l’Ariège. Les services de l’Etat répondaient ainsi à des sollicitations entamées au début du mois de septembre. Dans l’attente des résultats produits par cet entretien effectué en visioconférence, les opposants au projet porté par Coucoo communiquent : «  Malgré un ABC qui met en garde sur le développement du tourisme autour du lac de  Montbel et particulièrement autour du lac constant et des étangs proches des Bayards, nous avons le sentiment qu' ils ne sont pas près de s'arrêter en si bon chemin. De notre côté, nous continuerons de mettre en évidence les inepties et incohérences du projet Coucoo et à nous mobiliser pour empêcher la mutilation du lac constant ».

Le collectif annonce également que l'étude complémentaire de la loutre effectuée cet été (juin à octobre) est terminée. Le rapport est rendu public à travers le PLUi du pays de Mirepoix, et peut être consulté via le lien :

https://www.paysdemirepoix.org/evenements.php?data_id=2&dbox_id=137

Le collectif  ajoute : « Bien sûr ils n'ont pas trouvé de traces de loutres autour du lac durant cette période. Nous savons bien que la loutre est de passage autour du lac, en recolonisation en Ariège et dans beaucoup de cours d'eau français. Il y a des centaines d'autres espèces beaucoup moins emblématiques et tout aussi importantes dont les équilibres seront perturbés ou détruits par ce projet si « vertueux ». La loutre est l'arbre qui cache la forêt ». Par ailleurs, « La communauté des communes refuse un débat à la demande de Radio Transparence, qui aurait permis de confronter nos arguments et éclaircir les imprécisions et interprétations médiatiques ».

Couleuvre helvétique juvénile, ex couleuvre à collier (Photo Yannick Alram) 

Considérant que le projet d'aménagement touristique des rives du lac à niveau constant de Montbel par la société Coucoo est porteur de graves nuisances au patrimoine naturel qui s'y est installé depuis plus de 30 ans, les associations pré citées sont engagées dans une démarche de contestation de ce projet. Elles ont entamé pour cela des procédures juridiques auprès du Tribunal Administratif.