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  • Au revoir Alice

    alice fort

    Chalabre, Bélesta (Pyrénées-Orientales)


    Nelly, Pascale, Joëlle, Muriel, Carine ses filles,
    Patrick, Philippe, Thierry, Didier ses beaux fils,
    Nathalie et Jérémy, Eric et Cyrielle, Eliot et Laetitia, Mathieu et Claire, Alexandre et Aurore, Marie-Alice et Benjamin, Frédéric et Roxanne, Pierre et Camille, Thomas, Lucie, ses petits-enfants,
    Célia, Cataleyah, Charlyze, Diego, Juliette, Louane, Léonie, Timeo, Aubin, Louise, ses arrière-petits-enfants

    ont la tristesse de vous faire part du décès de Madame Alice FORT née BONNET, survenu à Bélesta le 31 décembre 2021.
    Les obsèques religieuses seront célébrées le mardi 4 janvier 2022 à 11 h en l'église de Bélesta (Pyrénées-Orientales).
    La famille remercie par avance toutes les personnes qui s'associeront à sa peine. 

  • Que votre année soit belle

    A quelques heures d'un an nouveau, Marc souhaite nous présenter ses Meilleurs Voeux pour 2022. L'occasion de lui adresser de chaleureux remerciements, pour accompagner ses notes d'optimisme.  

    Que votre année soit belle

    Deux mille 22 on attend tes lumières,

    Cuvée privilégiée (!) tout’emplie de promesses,

    De blés de qualité de vignes prolifiques,

    De l’eau tombée du ciel, de soleil généreux,

    Vont égrener le temps avant de moissonner,

    Cohorte de serments en boucle répétés.

     

    Année charnière sans pudeur nous serinent,

    Ne changera grand-chose à notre quotidien,

    De luttes fratricides pour once de pouvoir,

    D’idéologies perverses en veux-tu en voilà.

      

     Et peuple des campagnes aux oubliés absents,

    Qui aime son berceau, ses monts et ses merveilles,

    Compteront les points de thunes consumées,

    Pour une paix précaire achetée à grand frais.

     

    Citadins, Provinciaux, des villages et des villes,

    Faisons fi un instant de ce foisonnement,

    Laissons à notre porte les présages du vent,

    Votre année sera belle, votre bonheur paisible.

    Marc

  • Le sapin de Noël

    Avant que la magie de Noël ne cède la place à la frénésie du Nouvel An, un joli conte plein d'espoir, proposé par CC.

    Le sapin de Noël

    conte de noël« Noël était passé depuis une semaine, la neige dans les rues était encore là, je marchais lentement quand soudain j’entendis comme un gémissement au bord de ce chemin. Ces cris que j’entendais me semblaient presque humains, et c’est alors que là, à quelques pas de moi, dans le fond du fossé qui bordait cette route, je vis un tas d’ordures, des papiers de noël aux tons multicolores, des cartons d’emballage, et même quelques restes du repas de la fête.

    Je me suis approché, et là soudain j’ai vu une petite branche d’un sapin de noël, enseveli et meurtri sous ce gros tas d’ordures. Au plus haut de l’arbuste était restée encore une petite étoile. Quand je l’ai regardé, j’ai cru à un miracle, deux petits yeux mouillés qui fixaient mon regard et une petite voix enfantine et plaintive me parlait lentement, alors tout doucement de mes deux bras vaillants, je sortis le sapin et l’emmenais chez moi.

    Les branches tout à coup redressèrent leur port, et soudain le petit résineux de trois ou quatre années se mit à me parler de sa plus tendre enfance.

    J’étais heureux là bas, en haut de la forêt où nous vivions ensemble, mes parents, mes amis et tous mes bons copains, très jeunes comme moi. Quand le printemps venait, la mousse repoussait au pied de nos racines, même les fleurs sauvages aux couleurs chatoyantes sortaient de ça et là, des petits écureuils sautaient de branche en branche, cherchant l’arbre idéal pour y faire leur nid. Lorsque les jours plus longs nous annonçaient l’été, les rayons de soleil qui transperçaient nos branches nous permettaient à tous de refaire les pousses pour l’année qui venait.

    Quand l’automne était là, tous nos amis les arbres revêtaient leurs habits aux couleurs magnifiques, le rouge et le vermeil, le blond des châtaigniers, qui pour remercier notre mère nature, nous faisaient un tapis de succulents marrons, que les gens du village se faisaient un plaisir de venir ramasser. C’était aussi le temps où venaient en grand nombre tous les gens du pays, munis d’un bon couteau et d’un panier d’osier pour cueillir tous ces cèpes, rousillous et bien d’autres, souvent sortis de terre dans le cours de la nuit. C’était un vrai bonheur de les regarder faire.

    Après quelques semaines, le froid vif arrivait. D’abord quelques flocons tourbillonnaient  en haut de la cime des arbres, et puis c’est à grands pas que l’hiver s’annonçait. La neige tombait drue, nos parents bien plus grands et surtout bien plus hauts, nous faisaient comme un toit de leurs branches écartées, pour alléger le poids de la neige trop lourde, qui nous faisait pencher la tête vers le sol.

    Que c’était beau l’hiver, cette blancheur extrême qui nous recouvrait tous d’un joli manteau blanc, faisait de la forêt un si joli tableau, que l’on revoit souvent sur les cartes postales, quand arrivent les fêtes de la nouvelle année.

    Le cœur me fait très mal en pensant à ce jour quand Noël arrivait. De très loin tous ensembles nous avions entendu le bruit de ces moteurs assassins et meurtriers tronçonnant de partout sans aucune pitié et coupant sans relâche les sapins pour Noël. Quand ils vinrent vers moi, j’ai regardé le ciel une dernière fois, et j’ai vu mes parents, leurs yeux étaient remplis de larmes de tristesse, essayant tous les deux dans un ultime effort de protéger l’enfant qui était à leur pied, mais sans pitié la chaîne de cette tronçonneuse me partageât en deux et je tombai à terre. Ces hommes sans scrupules me prirent et me jetèrent sur le tas de sapins mutilés comme moi, nous faisant ressembler aux cadavres gisant sur un champ de bataille.

    Enfin ce fut ce jour où je me suis retrouvé près d’une cheminée dans une grande pièce, une table garnie de mille victuailles me laissant présager le festin de Noël. Des mains douces et légères m’avaient garni de boules multicolores, de guirlandes aux couleurs qu’on ne peut définir, et de mille bougies sur mes frêles aiguilles. Au plus haut de ma tête, on y a mis une étoile et au pied de mon tronc mutilé, on posa alors un grand nombre de cadeaux. Et puis lorsque la fête fut hélas terminée, on me déshabillât et on me jetât là bas, sous ce gros tas d’ordures.

    C’est peut être le Dieu, celui de la forêt qui me poussa ce jour là sur ce chemin de terre où je t’ai ramassé. Quelques frêles racines qui avaient repoussé laissaient croire au miracle. Ca fait plus de trente ans que je t’ai replanté, au milieu du grand champ, tout près de ma demeure, et chaque année quand vient la veille de Noël, ton corps majestueux brille de mille feux, et de tout le pays et des contrées voisines, les gens viennent te voir et même se prosterner. C’est des millions d’étoiles qui brillent de partout faisant comme un soleil illuminant le ciel, des boules par centaines pendent le long des branches, et des guirlandes aux couleurs des plus beaux arcs-en-ciel retombent en cascades. Dans le champ tout entier sortent d’un peu partout des roses de Noël te faisant un parterre d’une immense beauté.

    Merci à toi sapin, merci de me donner chaque année à Noël les plus beaux des cadeaux que l’on puisse m’offrir, amour, respect et fraternité. Sache que grâce à toi, dans toute ta forêt, aucun petit sapin n’a été recoupé pour le jour de Noël.

    Et depuis ce jour là, chaque année pour Noël, des sapins en plastique font partie de la fête, vous laissant vivre en paix dans vos belles forêts,  pour que pour vous aussi, Noël soit jour de fête ».

    C C

  • C'était hier : La maison de la presse quitte les cours

    L'article mis en ligne avait été publié dans l'Indépendant, édition du samedi 31 décembre 2011.

    maison de la presse chalabreBernadette et Bernard Boffy prennent leur retraite et passent le témoin à José Sanchez (photo archives, décembre 2011).

    Les nombreux lecteurs présents au rendez-vous quotidien avec la presse locale, auront le privilège d’assister en ce samedi 31 décembre 2011, à un bouleversement dans leurs habitudes. Le débit de tabac et maison de la presse, sis sur le cours Henri d’Aguesseau, baissera son rideau à la nuit tombée, mettant ainsi un terme à une activité dont les Chalabrois bénéficiaient depuis bientôt quatre-vingts ans. Derniers dépositaires en date, installés depuis l’automne 1999, Bernadette et Bernard Boffy atteints par l’âge de la retraite, ont en effet décidé de passer la main. Cette décision bien légitime va entraîner une sensible modification dans les habitudes de chacun, puisque si passation de témoin il y a, elle s’effectuera au n° 2 de la rue du Capitaine Danjou, dans le magasin aux destinées duquel veille l’ami José Sanchez.

    Avec une nouvelle année qui prend fin, une page va se tourner dans un quartier du Bassin qui ne sera plus le même. L’occasion d’avoir une pensée émue à la mémoire de Mlle Raymonde Castres, disparue le 10 décembre dernier, et qui fut l’âme d’une boutique dont les portes vont définitivement se refermer, sur tout un monde de souvenirs.

    En souhaitant une heureuse et paisible retraite à Bernadette et Bernard Boffy, qui ont choisi de rester en Kercorb, il faut espérer la meilleure des réussites pour José Sanchez, que l’on peut joindre au 04 68 69 24 16, pour toute information complémentaire.

    maison de la presse chalabre

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