Il nous avait proposé un message optimiste en décembre 2021 (cf. blog en date du 15 ), et puis très vite, une année nouvelle est arrivée. Avec elle, JIEL revient en ce matin de janvier.
Sans regret
Le fond de l’âme est pareil à cette caverne
Que l’on scrute à tâtons faute de lanterne ;
Dans une quête illusoire vers des souvenirs,
Qu’une volonté farouche veut faire revenir.
La vie sournoise nous échappe, à s’écouler
Comme l’onde froide des sources oubliées,
Que nos mains engourdies ne savent retenir
Pour étancher la soif de nos envies taries.
Les rêves sacrifiés sont des bouquets fanés
Que ne peuvent supplanter leurs vases surannés ;
Dans les jardins prolifiques qu’on implore,
Des fleurs plus belles encore peuvent éclore.
Et sous le ciel constellé d’étoiles filantes,
Des pétales colorés, des senteurs envoûtantes,
Accomplissent enfin nos chimères immuables
Pour réchauffer nos cœurs d’un élan formidable.
Quand la fin de l’histoire se rapproche,
Sur le balcon des regrets l’on se penche ;
Si dans la brume épaisse disparaît le paysage,
C’est que merveilleux fut le grand voyage.
JIEL
Progression sous le soleil pour Henri, Thierry et Jean (Photos archives, Décembre 2011).
Malgré un enneigement conséquent, l'approche vers la mine du Fangas s'effectuera sans encombre, mais le bref pèlerinage effectué jusqu'au « Monuments aux Vivantes » grèvera malheureusement le capital temps de la cordée. Si la progression vers le sommet sera grandement facilitée par l'utilisation des crampons sur une neige verglacée et étincelante, la course du soleil à cette période de l'année ne permettra pas cette fois d'atteindre le pic et son sommet à 2349 mètres. A quelques quarante minutes du but, la sagesse voudra que le choix du retour dans la vallée soit pris à l'unanimité, d'autant que la brume arrivait depuis la vallée du Touyre, à la vitesse du cheval au galop. Une petite déception pour Henri, petit dernier de la cordée, appelé à renouveler l'essai, ce qui ne devrait lui poser aucun problème.
