Il nous avait proposé un message optimiste en décembre 2021 (cf. blog en date du 15 ), et puis très vite, une année nouvelle est arrivée. Avec elle, JIEL revient en ce matin de janvier.
Sans regret
Le fond de l’âme est pareil à cette caverne
Que l’on scrute à tâtons faute de lanterne ;
Dans une quête illusoire vers des souvenirs,
Qu’une volonté farouche veut faire revenir.
La vie sournoise nous échappe, à s’écouler
Comme l’onde froide des sources oubliées,
Que nos mains engourdies ne savent retenir
Pour étancher la soif de nos envies taries.
Les rêves sacrifiés sont des bouquets fanés
Que ne peuvent supplanter leurs vases surannés ;
Dans les jardins prolifiques qu’on implore,
Des fleurs plus belles encore peuvent éclore.
Et sous le ciel constellé d’étoiles filantes,
Des pétales colorés, des senteurs envoûtantes,
Accomplissent enfin nos chimères immuables
Pour réchauffer nos cœurs d’un élan formidable.
Quand la fin de l’histoire se rapproche,
Sur le balcon des regrets l’on se penche ;
Si dans la brume épaisse disparaît le paysage,
C’est que merveilleux fut le grand voyage.
JIEL