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  • Alice Fort nous a quittés

    alice fortCe dernier jour de décembre 2021 aura été porteur d’une douloureuse nouvelle, avec l’annonce du décès de Madame Alice Fort, née Bonnet, survenu à Bélesta-de-la-Frontière à l’âge de 89 ans. A quelques heures d’une année nouvelle, le sourire d’Alice s’est éteint, dans la maison natale où elle avait vu le jour le 2 octobre 1932, non loin de cette montagne sacrée qui s’illumine « per els focs de Sant Joan ». Les premiers pas dans la vie active lui avaient permis de poursuivre dans la tradition familiale, et c’est ainsi qu’elle s’était aventurée à son tour dans le monde de l‘hôtellerie. Le vieux port était certainement pavoisé, et dans ce lieu très prisé, calé dans les derniers lacets menant à Collioure, elle fera la connaissance de Raymond, jeune cuisinier officiant à l’auberge de La Balette. Après le pays catalan, leur horizon commun s’ouvrira sur Biarritz, Font-Romeu, Courchevel, Megève, puis Chalabre, et son Hôtel de France. A quelques jours de l’été 1966, Alice et Raymond s’établissaient en Kercorb, entre pays « gavatx » et pays catalan, et ne tarderaient pas à pérenniser la renommée du France, haut lieu de la gastronomie et de la convivialité.

    Pierrette Leconte, célèbre critique gastronomique présente dans les salons de l’hôtel, devait quelques jours plus tard écrire ces mots : « Dans la vaste et calme salle à manger, nous fîmes un magnifique repas ! De la terrine maison en passant par les cèpes poêlés sans oublier les grenouilles dorées et fondantes, nous étions servis par une aimable et accorte personne, dont le sourire ajoutait au charme du moment… » (Visages et gastronomie de l’Aude). Un sourire que les habitués et fidèles des lieux retrouveront invariablement dès lors qu’était franchi le seuil du Modern Hôtel de France, comme pouvaient encore l’appeler les anciens. Entre un gratin de fruits de mer ou un turbo farci feuillantine servis en salle, Alice poussait la porte capitonnée des cuisines pour retrouver de jeunes rugbymen, impatients autour de ce comptoir devenu au fil des saisons, un chaleureux « quartier général ». Les protégés de Raymond, maître cuisinier et président de l’US Chalabroise XV étaient là, sensibles au privilège de l’instant, parce qu’Alice était avec eux, avec sa douceur et sa gentillesse.

    A l’orée des années 1990 et à l’heure de goûter à la vie familiale, Alice et Raymond rejoindront les hauts de Chalabre-Plaisance, où la toque de chef sera troquée contre la casquette de gentleman farmer. Après la disparition de Raymond, survenue le 12 avril 1997, Alice s’évertuera à poursuivre le chemin, entourée de sa grande famille, vers laquelle vont nos pensées. Dans le souvenir d’une personnalité attachante, au dynamisme permanent, nombreux étaient présents en ce 4 janvier enveloppé sous un ciel aux couleurs de tristesse et de nostalgie.

    Après la cérémonie religieuse célébrée en l’église paroissiale Saint-Barthélémy de Bélesta, quelques derniers pas de sardane l’ont accompagnée pour lui dire adieu. Alice Fort a été inhumée dans le caveau familial où elle repose désormais aux côtés de Raymond. En ces douloureuses circonstances, nous adressons toute notre sympathie et nos condoléances les plus sincères à Nelly, Pascale, Joëlle, Muriel et Carine ses filles, à ses beaux-fils, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • A qui le chat ?

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    Depuis trois jours, un nouveau résident a élu domicile dans une maison voisine du lac chalabrois. Il s’agit d’un beau chat dont le pelage est à dominante blanc gris, très affectueux, tout à fait docile, qui se laisse approcher et caresser.

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    De plus, la cohabitation avec les enfants ne semble lui poser aucun problème. Depuis son arrivée, ce matou nullement sauvage donc, est nourri et hébergé, mais il est permis d’imaginer que ses propriétaires le cherchent sans doute. Dans ce cas, ils peuvent contacter le 06 73 57 49 55 qui transmettra le message. 

  • A la mémoire des « Charlie »

    Cet article avait été publié en février 2015.

    Charlie.JPGL’hommage personnel d’Alain Poincheval, aux artistes de Charlie-Hebdo (Photo archives, 7 février 2015)

    Avec l’émotion soulevée par les attentats contre le journal satirique Charlie-Hebdo, et ses tragiques prolongations, les initiatives et les témoignages se sont multipliés pour soutenir le droit le plus élémentaire, celui de l’expression.

    Au delà des mots, l’œuvre créée par Alain Poincheval dans son atelier du cours Docteur Joseph-Raynaud, rend hommage à la Liberté assassinée. Une contribution par l’art, qui prend la forme de portraits de Cabu, Charb, Bernard Maris, Tignous et Wolinski, pour préserver la mémoire de tous les disparus.

    A travers ces créations, l'artiste, témoin impliqué, prolonge la réflexion en faisant naître d'autres images, « pour que la mémoire ne soit pas que de la mémoire événementielle, mais de la vie en mouvement, qui ne demande qu'à être mise en charge et en perspective ».

  • La 1G, aïeule de la 5G

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    Echo lu dans Le Courrier de l'Aude du 7 janvier 1904

    Si l'annuaire avait déjà fait son apparition, les numéros à dix chiffres ne s'imposeraient pas tout de suite. Dans l'exemplaire ci-dessous datant de 1937, la lettre M mise entre parenthèse à côté de Chalabre correspondait à la signification suivante : « Bureau ouvert en semaine de 7 heures du matin en été (8 heures en hiver), jusqu'à midi. Et de 2 heures de l'après-midi à 7 heures du soir. Ouvert dimanche et jour férié de 7 heures ou 8 heures (selon saison), jusqu'à midi ».

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