La nouvelle du décès de Julien Bonnéry, enlevé à l’affection des siens à l'âge de 77 ans, a jeté un voile de tristesse sur le village, à l'évocation du souvenir de Julien, figure incontournable de la cité du Kercorb.

Ariégeois de naissance, né à Léran le 8 mai 1945, il y avait suivi une partie de sa scolarité, poursuivie à Laroque-d’Olmes. Il avait ensuite intégré le collège technique de Lavelanet, dans la filière maçonnerie d’abord, avant de trouver sa voie et de s’orienter vers les métiers de la viande. Une vocation qui le ramènera à Léran et dans la boucherie Taillefer où il poursuit son apprentissage. Il se dirige ensuite sur Toulouse pour se spécialiser dans l’activité chevaline, puis il retrouve l’Ariège et les ateliers de la Maison Escot à La Bastide-sur-l’Hers, où il exercera durant plusieurs années. Il se déplacera plus tard jusqu’au Moulin de l’Evêque à Rivel où est installée la charcuterie Jammes, qui à son tour bénéficie de ses compétences.

Il fait la connaissance de Danielle Courdil, jeune Chalabroise, et le mariage est célébré le 1er juin 1974 à Sainte Colombe-sur-l’Hers. Dans l’intervalle, Julien a pris un nouveau virage professionnel, pour exercer les métiers du textile aux établissements Roudière de Lavelanet. Mais le métier vient se rappeler à ses bons souvenirs, et en 1976, il s’installe rue Sainte-Ursule, entre des murs centenaires ayant vu se succéder des maîtres bouchers charcutiers. Près de trente années durant, une fidèle clientèle aura ses habitudes à l’Entrecôte, jusque dans les premières années 2000, lorsque Julien doit arrêter ses activités pour raisons de santé.

En même temps, Julien Bonnéry multiplie ses activités extra professionnelles, et œuvre dans le tissu associatif. Il sera de la création dans le début des années 1980 de l’ADCA (association de défense des commerçants et artisans), dont il assurera la présidence jusqu’en 1997. Seront ainsi organisées diverses animations pour dynamiser le village, telles que foires de l’Ascension, Fêtes du lac, animations au terrain de camping et expositions artisanales.

Dans le domaine sportif, il est un dirigeant actif au sein du bureau du Stade Lavelanétien, club de rugby dans lequel il assure la conduite des Juniors en jaune et noir, entraînés par son grand ami Roger Daynié. En juin 1998, Julien Bonnéry est élu président de l’U.S.Quercorb XV et amène avec lui un entraîneur du nom de Roger Daynié, un duo qui tiendra la barre jusqu’en juin 2003. Bail au cours duquel le rugby en Kercorb connaîtra de belles heures, à travers l’équipe fanion et une foisonnante école de rugby. Débutants, seniors ou vétérans bénéficiaient de la même bienveillance, de la part d’un président entier et respecté.

En 2001, Julien et Danielle s’installent au domaine de Ségovent, où le dynamisme de l’ancien commerçant va faire le bonheur de jeunes vacanciers en quête d’aventure. A partir de l’été 2006, Julien propose un camp de base sur les hauts de Ségovent, où scouts et guides de France venus de Chatou, Marseille, Saint Barnabé-Les Caillols,… ont l'agréable impression de débarquer au paradis du scoutisme. Le mois de juillet venu, près de 40 enfants et encadrants sont ainsi accueillis par Julien Bonnéry, maître des lieux accompagné de Aron son fidèle dogue allemand. 

Depuis quelques années, la maladie l’avait éloigné de cette vie publique qu’il aimait tant, jeudi 28 juillet, parents et amis étaient réunis au crématorium de Pamiers pour un dernier adieu. En ces douloureuses circonstances, sincères condoléances à Danielle son épouse, à Nathalie, Régis, Géraldine (†) et David, ses enfants, à Bastien, Aymeric, Théo, Oriane, Emma et Romane ses petits-enfants, à ses arrière petits-enfants, Ethan et Emmie, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

Inauguration rue Saint-Ursule, avec les musiciens de l'OPVC 

Photo Georges Escaf

Juillet 1977, animation Ard'Hers sur la Place Charles-Amouroux

Photo Georges Escaf

« Au nom des enfants de l'USC XV », le président Julien Bonnéry salue le vétéran Jean-Jo Roméro

Photo archives, Juillet 2000

En 2011, avec Aron et les scouts de Saint Barnabé-Les Caillols

L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du mardi 5 août 1997.

Le soleil a inondé le parcours de nos Chalabrois (Photos archives, Juillet 1997).

Profitant d’un dernier week-end de juillet particulièrement ensoleillé, les cyclos du Kercorb se sont offert une escapade « tràs los Pirineos », vers les magnifiques décors offerts par le val d’Aran. Découvrir le berceau de la Garonne ne fut pas chose facile puisque l’itinéraire choisi empruntait les vallées d’Ax-les-Thermes et d’Andorre la Vieille, via le Port d’Envalira. Une promenade de santé qui allait prendre une tournure bien différente après la frontière espagnole et le ravitaillement à la Seo de Urgel, en raison de la chaleur accablante, et d’un surprenant dénivelé aux abords du parc national d’Aigues Tortes. Fort heureusement, la fraîcheur et la tranquillité du petit village de Rialp, mais surtout son abreuvoir, permettront aux organismes éprouvés, de régler au mieux les problèmes de déshydratation.

Dimanche matin verra le peloton chalabrois franchir le Port de la Bonaigua (2072 mètres), pour s’offrir enfin les beautés du Val d’Aran et trouver les sources d’une Garonne que nos touristes suivront jusqu’à Vielha et le Pont du Roi. Le retour au pays s’effectuera par le col de Menté et le col de Portet d’Aspet, où les CCC vont s’arrêter devant le mémorial qui préserve le souvenir du champion olympique Fabio Casartelli, victime d’une chute mortelle lors de l’édition 1995 du Tour de France.

Devant la stèle à la mémoire de Fabio Casartelli

La dernière semaine d’août permettra d’ailleurs aux CCC de s’associer à l’initiative du club « Roue libre » de Saint-Girons, qui propose un programme de randonnées au départ de la capitale du Couserans, afin d’honorer la mémoire du champion italien. Chaleur et vacances obligent, les pédaliers de nos cyclotouristes chalabrois vont à présent tourner au ralenti, histoire de souffler un peu à la faveur d’une mi-temps symbolique et bienvenue.

Un écho rapporté par le journal Le Courrier de l'Aude, daté du 5 août 1906.

Les Petits Bouchons sur la ligne de départ, pour une grande première

Dimanche 24 juillet, les roues de brouette faisait vibrer l’anneau surchauffé du Cazal, à l’occasion de la XXIVe édition de la course internationale à la brouette. Une édition placée sous le signe du souvenir et dédiée au regretté Fabrice Canal. Après deux années blanches et une édition 2019 en légère perte de vitesse, la bonne surprise est venue de la génération montante, avec la présence sur la ligne de départ, de quinze équipages dans deux catégories inédites, les Moins de 4 ans, et les Plus de 4 ans. Ce qui amenait le jury à prévoir deux coups de pistolets distincts, donnés après que la présentation des concurrents ait été assurée par l’impeccable Phil de Roquecourbe. Sur un circuit épousant les formes d’un hippodrome de la Grèce Antique, Marius Pierron enlève sa première course, devant Baptiste Cantos, Louis Martin et Auguste Ferrié. Derrière et à moins d’un demi tour de roue, Thiago Rivals, Lilou Laran, Emma Munoz, Lyo, Lise Colomer et Julian Canal en terminent, sans que la photo finish n’ait pu les départager.

Phil de Roquecourbe, improvisateur né et impérial comme à l'habitude

Après les Petits Bouchons, place aux Bouchons, course conclue sur une victoire de Nathan Tur y Tur, talonné par sa sœur Candice, tandis que Lena Porta, Mathias Brembilla, Justine Escande et Inès Vialle, jetteront la roue de leur brouette sur la ligne, et dans un bel ensemble.

Christine Cnocquart (recordwoman de participation avec Sophie Molini) remet le trophée aux gagnantes Dames

Ces instants d’intense émotion précédaient l’arrivée sur la grand-place de douze concurrentes féminines, concentrées au possible. Ilan Canal abaissait une nouvelle fois le drapeau à damier, et la bagarre ne tardait pas à faire rage. Pour un succès décroché par Marine Juarez et Marine Sicre, devant Lucie Rossi et Camille Louchet, Marina Cobac et Sarah Serano complétant le podium. Les accessits revenaient dans un ordre susceptible d’évoluer après analyses, aux duos Chloé Gesta-Delphine Roussel, Célia Danjou-Emma Defernez, Marjorie Verganzonès-Laetitia Garcès, Valérie Riéra-Charline Laffont, Petruchka Eden-Fany Escande, Aude Padet-Elodie Roncalli, Christine Cnocquart-Sophie Molini, Céline Amiel-Marie Massat, Cindy et Julie Vallverdu.

 Clément et Florian Bach ont assuré le nettoyage de la piste après chaque course

Le cadran solaire du col de Jo indiquait six heures moins cinq lorsque les attelages Messieurs faisaient leur entrée sur l’aire de départ. Instant durant lequel les services de l’Equipement assuraient un complet nettoyage de l’anneau de vitesse. Et à 18 h 07’, les dès étaient jetés, pour une bagarre dont sortiront vainqueurs Enzo Molini et Loik Rosich, devant Thomas Rossi et Tom Molini, suivis des vétérans Francis Amouroux et Jean-Louis Sanchez. La dernière bataille de la journée faisait rage dans le virage dit des Latrines, pour cinq duos qui mettaient un point d’honneur à boucler l’édition 2022. En terminaient à leur tour des trois tours imposés, Frédéric Brembilla et Cédric Porta, Florian et Clément Bach, Ethan Canal et Louis Rosich, Pierre Rossi et Hugo Mellado, Jim et Dave Compston. Félicitations à toutes et tous, la Brouette Academy fondée en ce jour de 2022, donne rendez-vous en 2023, le dimanche 23 juillet.

Les flibustiers du Jolly Bodger avaient mouillé en embuscade dans l'anse du Chalabreil

La Porte de la Chapelle est souvent sujette à embuscades

Les huit attelages Messieurs sur le podium

Le président des Badalucs félicite Loik et Enzo, vainqueurs du jour

Après deux années au placard, un jury heureux de reprendre du service   

Un album-photos Course à la brouette 2022 est en ligne