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  • C'était hier : La palette riche et colorée de Camille Amat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 octobre 1997. Camille Amat nous a quittés le 20 avril 2012.

    camille amat

    Camille est de retour au pays, l'expérience en plus

    Photos archives, Septembre 1997

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d’un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l’éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l’école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d’entrée à l’école des arts appliqués de la ville de Paris. L’élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l’atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu’elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

    Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l’académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l’objet. »       

    C’est ainsi qu’en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu’elle avait quitté un jour de l’année 1947 et la passion qu’elle voue à la peinture, à l’instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n’a jamais faibli.

  • C’était hier : Titi et Charly, premiers supporters du FCC

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du samedi 5 octobre 2002.

    fc chalabre footballDe nouveaux maillots pour les seniors du FCC (Photos archives, Septembre 2002).

    La période des cadeaux a commencé pour les footballeurs du Kercorb, invités tout dernièrement à une sympathique réception en leur siège du café de la Paix. Un point de ralliement qui a servi de cadre à une remise de maillots à l’attention des seniors du FCC, en présence de Thierry Ferrier, gérant de l’établissement, et Charly Morin, fournisseur de produits gastronomiques très prisés en Haute-Vallée et bien au-delà. Deux partenaires qui ont exprimé leur soutien au vieux club chalabrois par le biais de superbes tenues aux couleurs du FCC, tonique et brillant quinquagénaire.

    fc chalabre football

    Le geste a été apprécié à sa juste valeur par la grande famille du ballon rond, soudée aux côtés de son président Raymond Dumay, lequel a tenu à remercier chaleureusement Titi et Charly pour l’intérêt et le soutien manifesté à l’égard de la « Ronde du Kercorb ». Nos « manchots » sont donc équipés pour aborder une nouvelle saison, prochain rendez-vous avec la compétition, ce dimanche 6 novembre et la venue au stade Lolo-Mazon de la formation d’Alzonne (Promotion Honneur), pour le compte du second tour de la coupe Victor-Lopez. Les Chalabrois déjà opposés aux hommes du président Michel Gieules la saison dernière, avaient échoué aux tirs au but, gageons que cette nouvelle confrontation puisse sourire au team fanion du Kercorb.

  • Simone Canal n’est plus

    simone canal

    Mardi 27 septembre, un dernier hommage était rendu en l’église de Camon à Madame Simone Canal née Gaillard, décédée à l’âge de 88 ans. Née à Carcassonne le 21 novembre 1933, elle viendra vers l’âge de 13 ans, s’établir à Sonnac-sur-l’Hers avec sa famille. Peu de temps après, elle fait la connaissance de Georges Canal, qui habite dans le village voisin de Camon (Ariège). Simone et Georges fondent un foyer et se marient en octobre 1951, ils connaîtront le bonheur de voir grandir à leurs côtés trois enfants, Evelyne, Nadine et Philippe.

    En 1962, la famille vient s’installer à Chalabre, cité Canat, où ils résideront jusqu’à la retraite de Georges. Dans l’intervalle, l’achat d’une grange à Camon permet à Simone et Georges de se lancer dans des travaux de restauration, pour remettre à neuf de leurs mains, ce qui deviendra leur nouvelle demeure. Après le décès de Georges, survenu en 1999, elle continuera à entretenir sa maison, son grand jardin, et les réunions familiales verront enfants et petits-enfants heureux de se retrouver à Camon auprès d’elle. Simone Canal sera affectée par un nouveau deuil en 2018, avec le décès de son fils Philippe.   

    Mère au foyer pour élever ses trois enfants et soutenir son mari, elle était passionnée de voyage, de lecture, et de musique lyrique. Elle aimait également rendre service par le biais de menus travaux de couture et de tricot. La maladie prenant le dessus, Simone Canal est décédée entourée de ses filles et des siens, le 23 septembre dernier.

    La cérémonie religieuse a permis de lui adresser un dernier adieu, avant son inhumation au cimetière du village de Camon. En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Evelyne et Nadine ses filles, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

  • Tennis : Le TCC s’incline face à l'Acacia

    tc du chalabrais,acacia tcCarcassonnais et Chalabrois à l'heure des premiers échanges.

    Dimanche 2 octobre à Carcassonne, la troisième journée de la coupe de l’Aude senior 3e série mixte offrait une confrontation entre le club de l'Acacia (ATC) et son homologue du TC du Chalabrais. Sur les courts du complexe sportif Puig-Aubert, les deux équipes ont disputé des rencontres très serrées, avec conclusion favorable à l’ATC, vainqueur sur la marque de 3 à 2.

    Un score qui reflète l’âpreté des échanges entre adversaires de valeur sensiblement égale. Manon Gimenez (TCC) s'incline face à Raphaëlle Ains (ATC), 6-1, 6-2, Lucas Martinez   (TCC) perd face à Anas Younis (ATC), 6-3, 7-5, Hugues Ferrié  (TCC) l’emporte face à Aaron Demontis  (ATC), 6-1, 6-1.

    Le double mixte composé de Charline Laffont et Bruno Carbonnel (cap.) s’incline face à la paire Méline Suisse et Jean-Michel Pouchelon (6-2, 6-1), le double Hugues Ferrié et Lucas Martinez enlève le match face à Anas Younis et Ruffier (6-3, 6-4). Au final, le TCC s'incline d'une petite longueur, score identique à la dernière confrontation entre les deux équipes, le 19 septembre 2021.