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  • Eugène Marre n’est plus

    eugène marreVendredi 25 février en l’église Saint-Pierre, un dernier hommage était rendu à Eugène Marre, décédé à l’âge de 85 ans. Natif de Narbonne où il avait vu le jour le 2 juillet 1936, il passera sa petite enfance et sa scolarité à Espezel, après que sa famille soit venue s’installer en Pays de Sault pour raisons professionnelles. A l’heure d’accomplir son service militaire, il rejoint le contingent en Algérie, période à l’issue de laquelle sa famille se trouve à Chalabre. Il y fera la connaissance d’Annie Fauré, qu’il épouse le 27 décembre 1962. Peu après, il intègre l’équipe locale des sapeurs-pompiers où il retrouve Alban son beau-père, l’un des bénévoles fondateurs du centre de secours en 1951.  

    A la faveur d’une proposition d’emploi, Paris devient le nouveau lieu de résidence, qu’il rejoint avec son épouse, accompagnés d’une petite Anne. Après une dizaine d’années vécues sous le ciel de la capitale, la petite famille qui s’est agrandie avec la naissance de Sophie, vient s’installer à Trèbes. Ils veillent aux destinées du bureau de tabac de l’Aiguille, dans le même temps, « Néné » exerce le métier d’artisan peintre. La retraite coïncidera avec un retour dans la maison familiale à Chalabre, avenue Rhin-et-Danube. Ils partagent leur temps libre et leur passion pour le jardinage sur le terrain des bords de l’Hers, celui-ci sert également de cadre à des retrouvailles familiales, et en compagnie de leurs amis chiens.

    Profondément marqués par la disparition de leur fille Sophie, survenue en décembre 2019, les premiers problèmes de santé vont apparaître, jusqu’à leur admission en Ehpad, où Eugène s’est éteint le samedi 19 février.

    En ces douloureuses circonstances, très sincères condoléances à Annie son épouse, à sa fille Anne, à Julie, Jade et Clément ses petits-enfants, à Raymonde sa soeur, à toutes les personnes que ce deuil afflige.

    eugène marre

    Eugène Marre au volant du camion Berliet du centre de secours de Chalabre

    Photo Maurice Mazon

  • C’était hier : Une croix singulière orne la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du vendredi 9 mars 2007.

    chapelle du calvaire chalabreLa présence de l’antenne ne devrait être que provisoire (photos archives, Mars 2007).

    « Lorsque quelque promeneur arrive par quelque route qui mène à Chalabre, il aperçoit, coiffant un petit monticule, un édifice dominé par un clocheton. A la demande, on lui répond : c’est la chapelle du Calvaire. Attenant à la chapelle se dresse un ermitage, autrefois habité par quelques hommes sages désirant vivre à l’écart. Le dernier ermite connu était frère Antoine, qui mourut le 19 décembre 1783, à l’âge de 70 ans » (Extraits, La chapelle du Mont Calvaire, Malou Saddier).

    chapelle du calvaire chalabreAutre temps autre moeurs, cette chapelle dite de « réparation » n’accueille plus de pénitents, sinon des flâneurs contemplatifs venus là pour s’offrir une vue panoramique de Chalabre. Lesquels auront pu croire, à la vue d’une antenne râteau fixée sur une des deux croix du clocher du Calvaire, qu’une nouvelle génération d’ermites venait d’arriver. Au-delà de son aspect irrévérencieux et inesthétique, certains vont même jusqu’à demander « quel iconoclaste a pu autoriser cela, car accrocher une antenne à une croix tient du blasphème ». Mépris pour le passé, pour la religion, pour l’esthétique, avec encore un dernier grief avancé, le risque d’accident encouru par d’éventuels promeneurs en cas de coup de vent.

    Renseignements pris, cette antenne ne devrait orner que très provisoirement la chapelle, juste le temps pour les spécialistes d’évaluer la qualité de réception de la télévision numérique terrestre (TNT). La parabole évolue avec son temps, mais il y avait certainement une autre façon de procéder, puisque le relais émetteur TDF dressé à quelques mètres de là, dénature déjà le site depuis bientôt un demi-siècle.