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  • C’était hier : Dernière rentrée pour Lisette Richou à l’école Louis-Pergaud

    L’article mis en ligne avait paru dans l’Indépendant, édition du dimanche 6 octobre 2002.

    école louis-pergaud chalabre,lisette richouLa partie de billes a toujours autant de succès. Mehdi et Lucas ne démentiront pas (Photos archives, Septembre 2002).

    En cette rentrée 2002, le retour à la vie scolaire s’est déroulé sans l’ombre d’un problème, à la grande satisfaction des enseignants emmenés par José Navarro, directeur d’établissement. Avec un effectif en augmentation de plus de 15 %, les quatre classes de l’école primaire Louis-Pergaud seront certes bien occupées mais nullement surchargées. Quant au visage de l’équipe enseignante, il n’enregistre qu’une seule modification avec l’arrivée en Kercorb d’Anne Ferret, chargée d’encadrer pour son premier poste les classes de CE 1 et CM 1.

    école louis-pergaud chalabre,lisette richou

    Les tout petits du CP (photo ci-dessus) seront formés par Lisette Richou, Hélène Egger encadrera les CE 2 et une partie des CE 1, José Navarro supervisera les CM 1 et CM 2. La classe d’adaptation sera confiée à Serge Garus (Rased), le poste d’aide éducatrice étant assuré par Nathalie Fant à la BCD (bibliothèque centrale de documentation). Enfin Françoise Dias occupera le poste de « Zilienne », en remplacement des enseignants du canton amenés à s’absenter.

    En définitive, une rentrée en douceur pour les écoliers de Louis-Pergaud, mais une rentrée très particulière pour Lisette Richou qui vient tout simplement d’aborder l’ultime année scolaire de sa carrière aux côtés des élèves du CP. Petits privilégiés qui se feront un plaisir d’accompagner Madame vers la voie dorée de la retraite, avec sagesse et application.           

  • Carnet noir

    odette carbonnel

    La cérémonie des obsèques religieuses de Madame Odette Carbonnel née Garros, décédée lundi 3 octobre à l’âge de 89 ans, sera célébrée ce jour mercredi 5 octobre à 15 h en l’église Notre-Dame de Lagarde (Ariège), suivie de l’inhumation au cimetière du village.

    Très sincères condoléances à la famille.

  • Les fleurs du Calvaire

    L'association Ensemble pour le calvaire communique :

    ensemble pour le calvaire

    « L’association Ensemble pour le calvaire remercie Julie et son équipe de crocheteuses pour leurs réalisations. Un grand merci aussi à tous ceux qui, par leur généreux soutien, vont permettre à l’association de financer en partie le remplacement des trois fenêtres de la façade sud dont celles de l'appartement de l'ermite ».

  • C'était hier : La palette riche et colorée de Camille Amat

    L'article mis en ligne avait paru dans l'Indépendant, édition du dimanche 5 octobre 1997. Camille Amat nous a quittés le 20 avril 2012.

    camille amat

    Camille est de retour au pays, l'expérience en plus

    Photos archives, Septembre 1997

    Camille Amat ne guette pas le regard des autres posé sur ses toiles, la peinture est son monde, la peinture est partout dans la maison de cet ancien quartier de la Terre-Blanche où elle a posé sa palette au terme d’un riche périple. Passionnée dès son plus jeune âge par les croquis de mode, la carrière de modéliste à laquelle Camille Amat se destine l’éloigne une première fois de Chalabre vers Toulouse et l’école de dessin.

    Esquisses et croquis sont aussitôt remarqués par son professeur qui lui propose de préparer le concours d’entrée à l’école des arts appliqués de la ville de Paris. L’élève Camille Amat va alors fréquenter assidûment l’atelier toulousain de Christian Schmidt où les ébauches qu’elle réalise traduisent une perception très personnelle de la réalité.

    Elle franchira là une nouvelle étape avant de rejoindre Paris et l’académie de peinture que dirige André Lhote, théoricien du cubisme. Camille Amat séjournera dans la capitale quatre années durant, au contact du peintre et critique d’art qui écrira en 1955 dans la revue « Arts et spectacles » : « Camille Amat sait voir, elle voit, spontanément, candidement, en toutes choses la vérité picturale. C'est-à-dire qu’au lieu de suivre de l’œil le contour des objets, elle perçoit les réactions du décor sur ces objets, ou les réactions de ces objets les uns sur les autres. En un mot, elle remplace en toute naïveté, sans y penser, le dessin du modèle par un dessin de caractère déformé, inspiré et cependant fidèle à l’objet. »       

    C’est ainsi qu’en 1956, Camille Amat obtient le deuxième prix au célèbre concours du Dôme (Montparnasse) avant de voir ses oeuvres exposées à la galerie parisienne du Ventadour aux côtés de celles de André Lhote, Jean Carzou, Edouard Pignon, André Derain, Fernand Léger, Arrivé, Iscan et Armand Seguin.

    En 1958, les sirènes du Midi ramèneront Camille Amat vers son sud natal et plus précisément vers Collioure où elle acquiert la parfaite maîtrise des couleurs et de la lumière. Camille Amat est revenue à présent en ce pays de Kercorb qu’elle avait quitté un jour de l’année 1947 et la passion qu’elle voue à la peinture, à l’instar des couleurs qui éclairent ses toiles, n’a jamais faibli.